mardi 9 mars 2010

DE CEUX QUI REFUSENT DE VOIR

LA MYSTIFICATION DE L’ÉVOLATION

La théorie de l'évolution est une philosophie et une conception du monde qui produit de fausses hypothèses ainsi que des scénarios imaginaires pour expliquer l'existence et l'origine de la vie en termes de simples coïncidences. Les bases de cette philosophie remontent à l'Antiquité et à la Grèce Antique.
Toutes les philosophies athées qui nient la création, embrassent et défendent, directement ou indirectement, l'idée de l'évolution. Il en est de même aujourd'hui pour toutes les idéologies et les systèmes qui sont antagonistes à la religion.
Pour se justifier, la notion d’évolution a été voilée par un déguisement scientifique durant le dernier siècle et demi. Bien qu’étant présentée comme étant une théorie "scientifique" pendant la deuxième moitié du 19ème siècle, le darwinisme, en dépit de tous les efforts de ses défenseurs, n’a jamais été vérifié scientifiquement. De plus, "la science même" sur laquelle se base la théorie de l’évolution a prouvé, à plusieurs reprises, n’avoir en réalité aucun mérite scientifique.
Les expériences de laboratoire et les calculs de probabilité indiquent clairement que les acides aminés d’où la vie émerge ne peuvent pas se former par hasard. La cellule, selon les évolutionnistes, est censée avoir été le produit du hasard dans les conditions terrestres primitives. Pourtant, la cellule ne peut toujours pas être synthétisée, même dans les laboratoires les plus sophistiqués et les plus technologiquement avancés du 20ème siècle. En dépit des recherches diligentes et prolongées dans l’ensemble des fossiles répertoriés, il n’a pas été trouvé une seule "forme transitoire". C’est-à-dire qu’on n’a jamais trouvé de créature capable de prouver l'évolution progressive des organismes en commençant par les plus primitifs, contrairement à ce que prétend la théorie néo-darwiniste.
En essayant de recueillir des preuves qui confirment l'évolution, inconsciemment les évolutionnistes ont prouvé eux-mêmes qu’il ne peut y avoir eu d’évolution!
Le premier à avoir proposé la théorie de l'évolution, à peu de choses près sous sa forme actuelle, est un biologiste amateur anglais nommé Charles Robert Darwin. En 1859, Darwin consigne ses idées pour la première fois dans un livre intitulé The Origin of Species by Means of Natural Selection. Il écrit que tous les êtres vivants ont eu un ancêtre commun et qu'ils ont évolué les uns par rapport aux autres par le biais de la sélection naturelle. Selon lui, les êtres les mieux adaptés à leur habitat ont transféré leurs traits aux générations suivantes. Puis, avec le temps, ces qualités avantageuses ont transformé certains individus en espèces totalement différentes de celles de leurs ancêtres. Pour Darwin, l’homme est donc le produit le plus développé du mécanisme de la sélection naturelle. Pour résumer, l'origine d'une espèce serait une autre espèce.
Les idées imaginaires de Darwin ont été acceptées et diffusées par certains cercles idéologiques et politiques; c’est ainsi que la théorie est devenue très populaire. La raison principale en est que le niveau de connaissance scientifique de l’époque ne permettait pas de révéler la fausseté des scénarios illusoires de Darwin. Quand Darwin a proposé sa théorie, des disciplines telles que la génétique, la microbiologie et la biochimie n'existaient pas encore. Si elles avaient existé à l’époque, Darwin aurait dû reconnaître que sa théorie n’avait rien de scientifique et de cette façon, il n'aurait pas essayé d'avancer ses thèses absurdes. Par exemple, nous savons que l'information qui détermine une espèce existe déjà dans ses gènes et qu’il est donc impossible que la sélection naturelle produise une nouvelle espèce en modifiant des gènes.
Alors que les échos du livre de Darwin se répandaient, un botaniste autrichien nommé Gregor Mendel a découvert les lois de l'hérédité en 1865. Bien que peu connue jusqu’à la fin du siècle, la découverte de Mendel a conquis une grande notoriété au début des années 1900 avec la naissance de la génétique. Les structures des gènes et des chromosomes ont été découvertes un peu plus tard. La découverte, dans les années 50, de la molécule d'ADN qui comporte l'information génétique, a remis la théorie de l'évolution en question. Pourquoi? Parce que l'origine de l'immense quantité d'informations présente dans l'ADN ne pouvait absolument pas être expliquée par des coïncidences.
Malgré tous ces développements scientifiques et en dépit d’années de recherches, aucune forme transitoire qui prouverait l'évolution progressive de la matière organique de l'espèce primitive à l'espèce avancée, n’a jamais été trouvée.
Ces développements auraient dû aboutir au rejet de la théorie de Darwin. Cependant, cela n’a pas été le cas, car certains cercles ont insisté pour réviser la théorie, la remettre à jour et pour la placer sur une plate-forme scientifique. Ces efforts n’ont un sens que si nous nous rendons compte qu’il se cache, derrière la théorie, des intentions idéologiques plutôt que des soucis scientifiques.
Néanmoins, certains cercles qui croyaient en la nécessité de soutenir une théorie qui avait atteint une impasse, ont bientôt établi un nouveau modèle: le néo-darwinisme. Selon cette théorie, les espèces auraient évolué par mutations, c’est-à-dire par des changements mineurs dans leurs gènes. Les plus adaptés auraient ensuite survécu grâce au mécanisme de la sélection naturelle. Cependant, quand il a été démontré que les mécanismes proposés par le néo-darwinisme étaient incorrects et que des changements mineurs n'étaient pas suffisants pour permettre la formation d’êtres vivants, les évolutionnistes ont continué à chercher de nouveaux modèles. Ils ont proposé une nouvelle théorie appelée "l'équilibre ponctué" qui ne repose sur aucun fondement scientifique raisonnable. Ce modèle soutient que certains êtres vivants se sont brusquement transformés en d’autres espèces différentes sans aucune forme transitoire. En d'autres termes, des espèces sans "ancêtres" évolutifs seraient soudainement apparues. Ceci était une façon de décrire la création, bien que les évolutionnistes n’aient pas voulu l’admettre et bien qu’ils aient tenté de le dissimuler avec des scénarios incompréhensibles. Ils disent par exemple que le premier oiseau de l'histoire aurait pu, tout à coup, inexplicablement sortir d'un œuf de reptile. Cette même théorie a également soutenu que les animaux carnivores terrestres se sont transformés en baleines géantes, après avoir subi une transformation soudaine et totale.
Ces propos, qui contredisent totalement toutes les lois de la génétique, de la biophysique et de la biochimie, sont aussi scientifiques que les contes de fées dans lesquels les grenouilles se transforment en princes! Néanmoins, certains paléontologues évolutionnistes, affligés par la crise dans laquelle se trouvait le néo-darwinisme, ont accepté cette théorie qui porte la caractéristique d'être encore plus bizarre que le darwinisme lui-même.
L’unique but de ce modèle était de fournir une explication aux "lacunes" concernant les fossiles répertoriés que le modèle néo-darwiniste ne pouvait pas mettre au clair. Mais, il n’est guère raisonnable de chercher à expliquer des doutes au sujet des fossiles répertoriés qui concernaient l'évolution des oiseaux en disant qu’un "oiseau est tout à coup sorti d'un œuf de reptile". Comme l’admettent les évolutionnistes, l'évolution d'une espèce en une autre espèce exige un changement important de son information génétique. Cependant, aucune mutation n'améliore l'information génétique et, de plus, aucune mutation ne lui ajoute une information nouvelle. Les mutations ne font que nuire à l'information génétique. Ainsi, "les grossières mutations" imaginées par le modèle de l'équilibre ponctué, ne causeraient que de "grossières" c’est-à-dire de "grandes" réductions et altérations dans l'information génétique.
La théorie de l'équilibre ponctué n’a été qu’un pur produit de l’imagination. En dépit de cette évidence, les défenseurs de l'évolution n'ont pas hésité à célébrer cette théorie. Ils ont été contraints d’agir ainsi parce que le modèle de l'évolution proposé par Darwin ne pouvait pas être prouvé par les fossiles répertoriés. Darwin avait affirmé que les espèces avaient subi un changement progressif. Ceci rendait le fait d’être moitié-oiseau/moitié-reptile ou moitié-poisson/moitié-reptile nécessaire. Cependant, pas une de ces "formes transitoires" n’a été trouvée en dépit des études étendues des évolutionnistes et malgré l’analyse de centaines de milliers de fossiles déterrés.
Les évolutionnistes ont accepté le modèle de l'équilibre ponctué dans l'espoir de cacher ce grand fiasco. Comme nous l’avons énoncé auparavant, il était évident que cette théorie était imaginaire, c’est pourquoi elle s'est très vite auto-détruite. Le modèle de l'équilibre ponctué n’a jamais été accepté comme un modèle consistant, mais il a plutôt été utilisé comme fuite au cas où le modèle de l'évolution progressive n’aurait pas convenu. Les évolutionnistes se rendent compte aujourd’hui que l’existence d’organes complexes tels que les yeux, les ailes, les poumons, le cerveau etc. réfute explicitement le modèle de l'évolution progressive, et ils sont, dans certains cas, obligés de recourir à une interprétation fantastique du modèle de l'équilibre ponctué.


EXISTE-T-IL UN SEUL DES FOSSILES RÉPERTORIÉS
QUI VÉRIFIE LA THÉORIE DE L'ÉVOLUTION?

La théorie de l'évolution affirme que l'évolution d'une espèce en une autre espèce se déroule progressivement, pas à pas, pendant des millions d'années. La conclusion logique d'une telle affirmation est que des organismes vivants monstrueux appelés "formes transitoires" ont dû vivre pendant ces périodes de transformation. Puisque les évolutionnistes prétendent que tous les vivants ont évolué pas à pas et les uns par rapport aux autres, le nombre et la variété de ces formes transitoires devraient pouvoir se compter par millions.
Si de telles créatures avaient vraiment existé, nous devrions pouvoir trouver leurs restes partout. Si cette thèse était correcte, le nombre de formes transitoires devrait même être plus grand que le nombre d'espèces vivant aujourd'hui et leurs restes fossilisés devraient être abondants partout dans le monde.
Depuis Darwin, les évolutionnistes ont cherché à trouver des fossiles, mais le résultat de ces recherches a dû être une terrible déception pour eux. Une quelconque forme intermédiaire transitoire entre deux espèces n’a jamais été découverte nulle part dans le monde, ni sur terre ni dans les profondeurs de la mer.
Darwin lui-même était au courant de l'absence de telles formes transitoires. Il espérait vraiment qu'elles seraient découvertes un jour. En dépit de son souhait, il s’est rendu compte que la plus grande faiblesse de sa théorie a été l’absence de formes transitoires. C'est pourquoi, dans son livre The Origin of Species, il a écrit:
"Pourquoi, si les espèces descendent d’autres espèces par des progressions fines, ne voyons-nous pas partout d’innombrables formes transitoires? Pourquoi toute la nature ne se trouve-t-elle pas dans un état de confusion, plutôt que d’abriter, comme nous le voyons, des espèces bien définies?... Si les innombrables formes transitoires de cette théorie ont vraiment existé, pourquoi ne les trouvons-nous pas insérées en grand nombre dans la croûte de la terre? Mais dans la région intermédiaire, avec des conditions de vie intermédiaires, pourquoi ne découvrons-nous pas maintenant des variétés intermédiaires étroitement liées? Cette difficulté m’a préoccupé pendant longtemps." 1
Darwin avait raison de s’inquiéter. Le problème a préoccupé également d'autres évolutionnistes. Un célèbre paléontologue britannique, Derek V. Ager, a admis ce fait embarrassant:
"Si nous examinons les fossiles en détail, que ce soit au niveau des ordres ou des espèces, nous voyons -à plusieurs reprises- non pas une évolution progressive, mais l'explosion soudaine d'un groupe au dépens d'un autre." 2
Les "lacunes" concernant l’ensemble des fossiles répertoriés ne peuvent être expliquées en disant qu’il n’y a pas encore assez de fossiles déterrés et que ces fossiles manquants seront un jour trouvés. Un autre paléontologue évolutionniste, T. Neville George, en explique la raison:
"Ce n'est plus la peine de présenter des excuses pour la pauvreté des fossiles répertoriés. Dans un sens, cet ensemble de fossiles est devenu si riche qu'il est devenu presque ingérable et la découverte est en train de dépasser l'intégration... Les fossiles répertoriés continuent néanmoins à être principalement composés de lacunes." 3


LA VIE EST APPARUE SUR TERRE D’UNE MANIÈRE
SOUDAINE ET SOUS UNE FORME COMPLEXE

Quand on examine les strates terrestres et les fossiles répertoriés, on voit que les organismes vivants sont apparus de façon simultanée. La période "cambrienne" est la plus ancienne strate terrestre dans laquelle des fossiles de créatures vivantes ont été trouvés et son âge est estimé entre 520 et 530 millions d'années.
Les créatures vivantes découvertes dans les strates appartenant à cette période sont apparues tout à coup dans l'ensemble des fossiles sans avoir d’ancêtres préexistants. La vaste mosaïque des organismes vivants, composée d’un si grand nombre de créatures complexes, est apparue si soudainement que cet événement miraculeux est répertorié en termes "d’explosion cambrienne" dans la littérature scientifique.
La plupart des organismes trouvés dans cette strate possèdent des organes hautement avancés tels qu’un système visuel, auditif, circulatoire etc. Il n'y a aucun signe, dans les fossiles répertoriés, qui indique que ces organismes ont eu des ancêtres. Richard Monestarsky, l'éditeur du magazine Earth Sciences, énonce au sujet de l'apparition soudaine des espèces vivantes:
"Les formes remarquablement complexes des animaux que nous voyons aujourd'hui sont soudainement apparues il y a un demi-milliard d’années. Ce moment, tout au début de la période cambrienne, il y a environ 550 millions d'années, marque l'explosion évolutive qui remplit les mers avec les premières créatures complexes du monde. Les grands phylum modernes étaient déjà présents au début du Cambrien et ils étaient alors aussi distincts les uns des autres qu’ils le sont aujourd’hui." 4
Les évolutionnistes ne peuvent toujours pas expliquer le fait que la Terre regorge de milliers d'espèces d’animaux différentes. Pour combler ce vide, ils proposent l’existence d’une période imaginaire de 20 millions d'années qui aurait précédé la période cambrienne. L’existence de cette période expliquerait, selon eux, les origines de la vie et la façon dont "l'inconnu s’est produit". Cette période s'appellerait "l'intervalle évolutif". Son existence n’a jamais été prouvée et le concept demeure, aujourd’hui, commodément flou et indéfini.
En 1984, de nombreux invertébrés complexes ont été déterrés à Chen Yang. Ce lieu est situé sur le plateau central de Yunnan dans le haut pays du Sud-Ouest de la Chine. Parmi eux, on a trouvé des trilobites, qui sont maintenant éteints mais qui possèdent néanmoins une structure aussi complexe que n'importe quels invertébrés modernes.
Le paléontologue évolutionniste suédois, Stefan Bengston, explique la situation comme suit:
"S’il existe un seul événement dans l'histoire de la vie qui ressemble aux mythes de la création de l'homme, c'est cette diversification soudaine de la vie marine, quand les organismes multicellulaires sont devenus les acteurs dominants de l'écologie et de l'évolution. Consternant (et embarrassant) pour Darwin, cet événement nous éblouit toujours." 5
L’apparition soudaine de ces êtres vivants complexes et sans prédécesseurs est tout aussi consternante (et embarrassante) pour les évolutionnistes modernes qu'elle l’était pour Darwin il y a 135 ans. Pendant presque un siècle et demi, ils n’ont pas avancé d‘un pas au-delà du point déjà atteint par Darwin.
Comme on peut le voir, les fossiles répertoriés démontrent que les êtres vivants n'ont pas évolué à partir de formes primitives, mais plutôt qu’ils se sont formés soudainement et de façon parfaite. L'absence de formes transitoires n'est pas particulière à la période cambrienne. Pas une seule forme intermédiaire transitoire vérifiant la "progression" évolutive évoquée des vertébrés -du poisson aux amphibies, aux reptiles, aux oiseaux et aux mammifères- n’a jamais été trouvée. Chaque espèce vivante est apparue instantanément et sous sa forme actuelle, parfaite et complète, dans les fossiles répertoriés.
En d'autres termes, les êtres vivants ne sont pas le produit de l'évolution. Ils ont été créés.


LES FRAUDES DE L'ÉVOLUTION

Les tromperies schématiques
La théorie de l'évolution se base principalement sur les fossiles répertoriés. Pourtant, une fois examinés soigneusement et sans aucun préjugé, ces fossiles réfutent la théorie de l'évolution plutôt qu’ils ne la soutiennent. Néanmoins, les interprétations fallacieuses des fossiles faites par les évolutionnistes ainsi que leur présentation biaisée au public ont convaincu beaucoup de gens que les fossiles répertoriés accréditaient la théorie de l'évolution.
Les multiples interprétations possibles dans certaines découvertes de fossiles font entièrement l’affaire des évolutionnistes. La plupart du temps, les fossiles déterrés ne peuvent, être identifiés de façon fiable. Ils se composent généralement de fragments d'os dispersés et incomplets. C’est pour cela qu’il est très facile de déformer les données disponibles et de les utiliser comme on le désire. Il n’est pas étonnant, que les reconstructions (des schémas et des modèles) faites par les évolutionnistes et basées sur les fossiles découverts sont préparées volontairement de façon à confirmer les thèses évolutionnistes. Comme les gens sont facilement influencés par l'information visuelle, ces modèles imaginaires sont reconstruits et ensuite utilisés pour convaincre que ces créatures ont vraiment existé par le passé.
Les chercheurs évolutionnistes construisent des créatures illusoires semblables à l’homme, alors qu’ils ne sont en possession que d’une seule dent, d’un fragment de mandibule ou d’un humérus. Ils les présentent ensuite au public d'une façon sensationnelle comme s’il s’agissait de formes transitoires évolutives. Ces schémas ont joué un grand rôle dans la fixation d’une image de "l’homme primitif" dans l’esprit de certaines personnes.
Ces études basées sur des restes d'os ne peuvent qu'indiquer certaines caractéristiques très générales de la créature concernée. Ses détails particuliers sont en réalité contenus dans les tissus mous qui disparaissent rapidement avec le temps. Il est possible, en spéculant sur la nature des tissus mous, d’interpréter l’information comme on le souhaite. Earnst A. Hooten de l'Université de Harvard explique la situation comme ceci:
"Tenter de restaurer les parties molles est une entreprise bien plus dangereuse. Les lèvres, les yeux, les oreilles et l’extrémité nasale ne laissent aucuns indices sur les parties osseuses sous-jacentes. Il est aussi facile de modeler, sur un crâne de Néandertalien, les caractéristiques d'un chimpanzé que celles des linéaments d'un philosophe. Ces reconstructions alléguées d’anciens types d'homme ont très peu de valeur scientifique et sont seulement capables de tromper le public... Ne vous fiez donc pas aux reconstructions." 6

La fabrication de faux fossiles
Incapables de trouver, dans les fossiles répertoriés, des preuves valides soutenant la théorie de l’évolution, certains évolutionnistes ont essayé de fabriquer leurs propres preuves. Ces efforts ont été inclus dans les encyclopédies sous le titre de "fraudes de l'évolution". Ceci prouve que la théorie de l'évolution est une idéologie et une philosophie que les évolutionnistes sont déterminés à défendre. Deux des plus célèbres de ces tromperies sont décrites ci-dessous.

L'homme de Piltdown
Charles Dawson, médecin bien connu et paléoanthropologue amateur, a prétendu avoir trouvé en 1912 une mâchoire et un fragment crânien dans un puits dans la zone de Piltdown en Angleterre. Bien que le crâne ait été humain, la mâchoire était distinctement simienne. Ces spécimens ont été appelés "homme de Piltdown". Supposés avoir 500.000 ans, ils ont été présentés en tant que preuves absolues de l'évolution humaine. Pendant plus de 40 ans, beaucoup d'articles scientifiques ont été écrits au sujet de "l’homme de Piltdown". Plusieurs interprétations et schémas ont été produits pour présenter le fossile en tant que preuve déterminante de l'évolution humaine.
En 1949, les scientifiques ont examiné le fossile une fois de plus et ils en ont conclu que le "fossile" était une fraude délibérée, composé d'un crâne humain et d’une mâchoire d'orang-outan.
En utilisant la méthode de datation au fluor, les chercheurs ont découvert que le crâne ne datait que de quelques milliers d’années. Les dents de la mâchoire qui appartenait à un orang-outan, avaient été artificiellement usées et des outils "primitifs" accompagnaient commodément les fossiles. Ces outils n’étaient que des contrefaçons vulgaires, taillées avec des instruments en acier. En 1953, Oakley, Weiner et Clark ont révélé cette fraude au public. Le crâne appartenait à un homme vieux de 500 ans et l'os mandibulaire appartenait à un singe récemment décédé! Des dents avaient spécialement été alignées et ajoutées à la mâchoire. Les joints avaient été limés pour les faire ressembler à ceux d'un homme. Ensuite, tous ces morceaux avaient été souillés avec du dichromate de potassium pour leur donner un aspect suranné (ces taches disparurent une fois trempées dans de l’acide.) Le Gros Clark, membre de l'équipe qui a révélé la fraude, ne pouvait pas cacher son étonnement:
"Les preuves de l'abrasion artificielle sautaient immédiatement aux yeux. En effet, elles semblent si évidentes que l’on peut se demander: comment se fait-il qu’elles n’aient pas été remarquées plus tôt?" 7

L’homme du Nebraska
En 1922, Henry Fairfield Osborn, directeur du Musée américain d'Histoire Naturelle, déclara qu'il avait trouvé le fossile d’une molaire de la période pliocène au nord du Nebraska près du Snake Brook. Il a prétendu que cette dent portait des caractéristiques communes à l'homme et au singe. Cette découverte a fait naître d’importants débats scientifiques. Certains ont avancé que cette dent appartenait au Pithécanthrope erectus tandis que d'autres ont prétendu qu’elle était plus proche de celle des hommes modernes. Ce fossile a été populairement nommé "homme de Nebraska". On lui a donné immédiatement "le nom scientifique" de "Hesperopithecus Haroldcooki".
Beaucoup de personnes faisant autorité ont donné leur soutien à Osborn. Des reconstructions de la tête et du corps de l'homme de Nebraska ont été dessinées sur la seule base de cette dent. Les chercheurs sont allés jusqu’à décrire la famille entière de l'homme de Nebraska.
Ensuite, en 1927, d'autres parties du squelette ont été découvertes. Selon ces nouvelles découvertes, la dent n'appartenait ni à un homme ni à un singe. On a su alors qu'elle appartenait à une espèce éteinte, celle du porc sauvage américain appelé Prosthennops.


LES HOMMES ET LES SINGES
DESCENDENT-ILS D'UN ANCÊTRE COMMUN?

Selon les affirmations de la théorie de l'évolution, les hommes et les singes modernes ont des ancêtres communs. Ces créatures primitives auraient évolué avec le temps, certaines d'entre elles seraient devenues les singes modernes, alors que d'autres seraient devenues les hommes modernes en suivant une ligne d’évolution différente.
Les évolutionnistes ont appelé les premiers ancêtres communs prétendus hommes et singes des "australopithèques", ce qui signifie "singe sud-africain". Les australopithèques ne sont rien d’autre qu’une ancienne espèce de singe éteinte. Ils se trouvent sous différentes formes, certains sont robustes alors que d'autres sont petits et légers.
Les évolutionnistes classifient l’étape suivante de l'évolution humaine de période "Homo", ce qui veut dire "homme". Selon leurs dires, les êtres vivants de la série Homo sont plus développés que les australopithèques, et sont assez proches de l'homme moderne. Ils disent que l'homme moderne contemporain, l’Homo sapiens, constitue la dernière étape de l'évolution de cette espèce.
Les australopithèques, dans ce scénario évolutionniste imaginaire, seraient de vrais singes dont l’espèce s’est éteinte ensuite. De plus, les êtres de la série Homo seraient les membres de diverses races humaines qui ont vécu dans le passé et ont disparu ensuite. Les évolutionnistes ont classé les divers fossiles de singe et d'homme du plus petit au plus grand afin de schématiser l'évolution humaine. Cependant, les recherches ont démontré que ces fossiles n’impliquent nullement un processus évolutif. De plus, il a aussi été prouvé que certains des ancêtres supposés de l'homme étaient en réalité des singes et que certains supposés singes étaient en réalité des ancêtres de l’homme.
Maintenant, jetons un coup d’œil aux australopithèques, qui sont, pour les évolutionnistes, la première étape du schéma de l'évolution humaine.

Les australopithèques: une espèce éteinte
Les évolutionnistes prétendent que les australopithèques sont les ancêtres les plus primitifs de l’homme moderne. Cette espèce éteinte possède une structure de tête et de crâne semblable à celle des singes modernes, mais avec une plus petite capacité crânienne. Selon les évolutionnistes, ces créatures portent une caractéristique déterminante qui permet de les considérer comme des ancêtres de l’homme: il s’agit de la bipédie.
Les mouvements des singes et des hommes sont complètement différents. Les êtres humains sont les seules créatures vivantes qui se déplacent librement sur deux pieds. Certains autres animaux ont une capacité limitée pour se déplacer de cette façon, mais tous ont des squelettes courbés.
D’après les évolutionnistes, les australopithèques n’étaient capables de marcher que dans une posture courbée plutôt que droite comme celle adoptée par les êtres humains. Même si cette étape bipède était limitée, cela a suffi aux évolutionnistes pour affirmer que les australopithèques étaient les ancêtres de l'homme.
Cependant, les évolutionnistes eux-mêmes ont été les premiers à réfuter que les australopithèques étaient bipèdes. Des études détaillées de fossiles d'australopithèques ont forcé les évolutionnistes à admettre que ceux-ci ressemblaient "trop" aux singes. Charles E. Oxnard qui a fait des recherches anatomiques détaillées sur des fossiles d'australopithèques au milieu des années 70, a comparé la structure squelettique des australopithèques et celle des orangs-outans modernes:
"Une grande partie du savoir conventionnel d'aujourd'hui au sujet de l'évolution humaine est basée sur des études de dents, de mâchoires et de fragments de crâne de fossiles d'australopithèques. Tous indiquent que la relation étroite entre l'australopithèque et la lignée humaine ne peut être vraie. Tous ces fossiles sont différents des gorilles, des chimpanzés et des hommes. Étudiés en tant que groupe, les australopithèques ressemblent plus aux orangs-outans." 8
Pourtant, découvrir que les australopithèques ne pouvaient pas marcher sur deux pieds à cause de leur posture courbée, a vraiment mis les évolutionnistes dans l’embarras. Il n’aurait pas été physiquement rentable pour les australopithèques de se déplacer de cette façon en raison des énormes exigences énergétiques que cela aurait nécessitées. Au moyen de simulations réalisées par ordinateur en 1996, le paléoanthropologue anglais Robin Crompton a également démontré qu'une foulée si "complexe" était impossible. Crompton en a tiré la conclusion suivante: un être vivant peut ou marcher tout droit ou sur quatre pattes. Un type de pas intermédiaire ne peut pas être soutenu pendant de longues périodes en raison de la consommation d'énergie extrême qu’il nécessite. Ceci signifie que les australopithèques ne pouvaient être bipèdes et avoir une posture courbée en même temps.
L'étude la plus importante démontrant que les australopithèques ne pouvaient être bipèdes a été effectuée en 1994 par l‘anatomiste Fred Spoor et son équipe dans le Département d’Anatomie Humaine et de Biologie Cellulaire à l'Université de Liverpool en Angleterre. Ce groupe a entrepris des études sur la bipédie des êtres vivants fossilisés en examinant le mécanisme d'équilibre involontaire qui se trouve dans le limaçon de l'oreille. Les résultats ont prouvé de manière concluante que les australopithèques ne pouvaient pas être bipèdes. Les australopithèques ne peuvent donc être semblables aux hommes.

La série Homo: des êtres humains réels
L’étape suivante du point de vue de l’évolution imaginaire de l’homme est celle des êtres "Homo", c'est-à-dire de la série humaine. Ces êtres sont des humains. Ils ne sont en aucun cas différents des hommes modernes mais ils portent néanmoins certaines différences raciales. Cherchant à exagérer ces différences, les évolutionnistes représentent ces individus comme faisant partie d’une "espèce" différente. Ils ne veulent pas reconnaître qu’ils sont en réalité "une race" d'hommes modernes. Cependant, comme nous le verrons bientôt, les membres de la série "Homo" ne sont rien d’autre que le produit d’une variation raciale d’hommes ordinaires.
Selon le schéma illusoire des évolutionnistes, l'évolution interne de l'espèce "Homo" se serait déroulée comme suit: l’Homo erectus serait apparu en premier, suivi de l’Homo sapiens archaïque, de l’homme de Neandertal, de l’homme de Cro-Magnon, puis ensuite serait apparu l'homme moderne.
Malgré ce que prétendent les évolutionnistes, toutes les "espèces" énumérées ci-dessus sont de véritables êtres humains. Examinons d'abord l’Homo erectus qui est supposé être l’espèce humaine la plus primitive.
La preuve la plus percutante démontrant que l’Homo erectus n'était pas une espèce "primitive" est le fossile du "garçon de Turkana", l’un des plus anciens restes d’Homo erectus. On estime que le "garçon de Turkana" était un garçon de 12 ans, qui aurait atteint une taille de 1,83 mètres lors de son adolescence. La structure squelettique droite du fossile n'est pas différente de celle de l'homme moderne, elle est grande et mince et ressemble à celle des gens vivants aujourd’hui dans des régions tropicales. Ce fossile est l’une des preuves les plus importantes que l’Homo erectus est simplement un spécimen parmi d’autres de la race humaine moderne. Le paléontologue évolutionniste Richard Leakey compare l’Homo erectus et l'homme moderne comme suit:
"On verrait également des différences dans la forme du crâne, l’importance de la saillie du visage, la proéminence du front, et ainsi de suite. Ces différences ne sont probablement pas plus prononcées que celles que nous voyons aujourd'hui entre les différentes races géographiques des hommes modernes. Une telle variation biologique surgit quand des populations sont géographiquement séparées l'une de l'autre pendant un laps de temps important." 9
Leakey veut dire que les différences entre nous et l’Homo erectus ne sont pas plus importantes que celles que nous trouvons entre les négroïdes et les esquimaux. Les caractéristiques crâniennes particulières de l’Homo erectus résultent de leur mode d'alimentation, de l'émigration génétique et du fait qu’ils ne se sont pas assimilés à d'autres races humaines pendant une longue période.
Une autre preuve solide que l’Homo erectus n'est pas une espèce "primitive" est que les fossiles déterrés ne sont vieux que de vingt-sept mille ans, voire de trente mille ans. Selon un article publié dans Time (qui n'est pas un périodique scientifique, mais qui néanmoins influence le monde de la science); des fossiles d’Homo erectus vieux de vingt-sept mille ans ont été découverts sur l'île de Java. De plus, dans le marais de Kow en Australie, on a trouvé des fossiles vieux de trente mille ans environ qui portent des caractéristiques d’Homo sapiens - Homo erectus. Tous ces fossiles démontrent que les Homo erectus ont continué à vivre jusqu’à des périodes très proches de la nôtre et que cette race humaine a été ensuite enterrée dans l'histoire.

L’Homo sapiens archaïque et l’homme de Neandertal
L’Homo sapiens archaïque est le précurseur immédiat de l'homme contemporain dans le schéma évolutif imaginaire. En fait, les évolutionnistes n'ont pas beaucoup à dire au sujet de ces hommes, car il n’y a que des différences mineures entre eux et les hommes modernes. Certains chercheurs déclarent même que des représentants de cette race, comme les aborigènes d’Australie, vivent encore aujourd’hui. Les aborigènes ont, tout comme les Homo sapiens, des sourcils très saillants, une structure mandibulaire inclinée vers l'intérieur et un volume crânien légèrement plus petit. De plus, d’importantes découvertes indiquent que de telles personnes ont aussi vécu en Hongrie et dans certains villages en Italie, jusqu’à très récemment.
Les évolutionnistes font référence à des fossiles humains déterrés dans la vallée de Neander en Hollande qui ont été nommés "hommes de Neandertal". Plusieurs chercheurs contemporains définissent l'homme de Neandertal comme étant une sous-espèce de l'homme moderne et l'appellent "Homo sapiens neandertalensis". Il est admis que cette race a vécu en même temps et dans les mêmes zones que les hommes modernes. Les recherches prouvent que les hommes de Neandertal enterraient leurs morts, façonnaient des instruments musicaux et avaient des affinités culturelles avec les Homo sapiens vivant pendant la même période. Les crânes entièrement modernes et les structures squelettiques des fossiles des hommes de Neandertal ne permettent aucune spéculation importante.
Erik Trinkaus, de l'Université de Mexico, est une personnalité qui fait autorité sur ce sujet. Il écrit:
"Des comparaisons détaillées des restes squelettiques des hommes de Neandertal et de ceux des hommes modernes ont prouvé qu'il n'y a rien, dans l’anatomie des Neandertal, qui indique définitivement des capacités locomotrices, manipulatrices, intellectuelles ou linguistiques inférieures à celles des hommes modernes." 10
En fait, les hommes de Neandertal avaient même quelques avantages "évolutifs" par rapport aux hommes modernes. Ils avaient une capacité crânienne plus grande que celle de l'homme moderne et ils étaient plus robustes et musclés que nous. Trinkaus ajoute: "L’une des caractéristiques des Neandertal est la grandeur exagérée de leurs os. Tous les os préservés suggèrent une force rarement atteinte par les humains modernes. En outre, cette robustesse n’est pas seulement présente chez les adultes mâles comme on pourrait s’y attendre, mais elle se trouve également chez les adultes femelles, les adolescents et même les enfants."
Pour être précis, les hommes de Neandertal forment une race humaine particulière qui s’est par la suite assimilée, avec le temps, à d'autres races.
Tous ces facteurs prouvent que le scénario de "l'évolution humaine" fabriqué par des évolutionnistes est un pur produit de leur imagination. De plus, ils prouvent que les hommes ont toujours été des hommes et les singes ont toujours été des singes.


LA VIE PEUT-ELLE ÊTRE LE RÉSULTAT DU HASARD
COMME LE PRÉTEND LA THÉORIE DE L'ÉVOLUTION?

La théorie de l'évolution soutient que la vie a commencé par une cellule qui s’est formée par hasard dans des conditions terrestres primitives. Examinons donc la composition de la cellule en faisant des comparaisons simples. Cela nous permettra de montrer à quel point il est irrationnel d'attribuer l'existence de la cellule (une structure qui reste, au 21ème siècle, un mystère à bien des égards) à des phénomènes naturels accidentels.
Avec tous ses systèmes opérationnels, ses systèmes de transmission, de transport et de gestion, une cellule est aussi complexe que n'importe quelle ville. Elle contient des centrales électriques qui produisent l'énergie consommée par la cellule, des usines qui fabriquent les enzymes et les hormones essentielles à la vie, une base de données où toutes les informations nécessaires à tout ce qui sera produit sont enregistrées, des systèmes de transport et de canalisation complexes qui portent les matières premières et les produits d'un endroit à un autre, des laboratoires et des raffineries avancées qui décomposent les matières premières importées pour les rendre utilisables, et des protéines spécialisées dans la membrane des cellules qui règlent l’entrée et la sortie des matériaux. Tout ceci n’est qu’une petite partie de ce système incroyablement complexe.
Loin d’avoir été formée sous des conditions terrestres primitives, la cellule -si complexe dans sa composition et ses mécanismes- ne peut toujours pas être synthétisée dans les laboratoires même les plus sophistiqués qui existent actuellement. Il n'est toujours pas possible de produire une simple organelle cellulaire, telle que les mitochondries ou les ribosomes, même en utilisant des acides aminés, les composants de base de la cellule. Prétendre que la première cellule est le fruit d’une coïncidence évolutive est autant un produit de l'imagination et une fantaisie que l’est l’existence de la licorne.

Les protéines remettent la notion de coïncidence en question
Il n’y a pas que la cellule qui ne puisse pas être produite dans des conditions normales; la formation d'une seule protéine, parmi des milliers de molécules complexes composant une cellule, est impossible.
Les protéines sont des molécules géantes composées d’acides aminés classés dans un ordre particulier, selon certaines quantités et certaines structures. Ces molécules constituent les éléments de base d'une cellule vivante. La plus simple est composée de 50 acides aminés; mais il existe des protéines composées de milliers d'acides aminés. L'absence, l'addition ou le remplacement d'un simple acide aminé dans la structure d'une protéine d’une cellule vivante, transformerait la protéine en un segment moléculaire inutile. Incapables de démontrer "la formation accidentelle" des acides aminés, les évolutionnistes s’effondrent face à la formation de protéines.
Nous pouvons facilement démontrer, par de simples calculs de probabilité accessibles à tous, que la structure fonctionnelle des protéines ne peut en aucun cas avoir été créée par hasard.
Il existe vingt acides aminés différents. Si nous considérons qu'une molécule de protéine moyenne se compose de 288 acides aminés, nous réalisons alors qu’il existe 10300 différentes combinaisons possibles d’acides. Parmi toutes ces combinaisons possibles, seule "une" peut former la molécule de protéine désirée. Les autres chaînes d'acides aminés sont soit complètement inutiles, soit potentiellement nocives pour les êtres vivants. En d'autres termes, la probabilité de la formation sous l’effet du hasard d'une seule molécule de protéine n’est que de "1 sur 10300". La probabilité que ce "1" se produise parmi un nombre "astronomique" se composant de 1 suivi de 300 zéros est pratiquement égale à zéro; c'est impossible. De plus, une molécule de protéine de 288 acides aminés est relativement modeste comparée à certaines molécules de protéines géantes composées de milliers d'acides aminés. Quand nous appliquons de semblables calculs de probabilité à ces molécules de protéines géantes, nous voyons, que même le mot "impossible" devient inadapté.
Si la formation par coïncidence de l'une de ces protéines est impossible, il est encore des milliards de fois moins probable qu’un million de ces protéines se soient formées par hasard de façon organisée et qu’elles puissent composer une cellule humaine complète. D'ailleurs, une cellule n'est pas une simple série de protéines. Protéines mises à part, les cellules sont également composées d’acides nucléiques, d’hydrates de carbone, de lipides, de vitamines, et de beaucoup d'autres produits chimiques tels que les électrolytes, qui sont rangés harmonieusement et en proportions spécifiques en termes de structure et de fonction. Chacun fonctionne comme module ou composant dans diverses organelles.
Comme nous l’avons vu, la théorie de l'évolution est incapable d'expliquer la formation d'une seule protéine simple parmi les millions qui existent dans une cellule. Comment pourrait-elle, dans ces conditions, expliquer la formation d’une cellule complète?
Le Prof. Dr. Ali Demirsoy, l'un des évolutionnistes les plus importants de Turquie, dans son livre Evrim ve Kalıtım (Hérédité et Évolution), discute de la probabilité de la formation accidentelle du Cytochrome-C, l'une des enzymes essentielles à la vie:
"La probabilité de la formation d'une séquence de Cytochrome-C est, pour ainsi dire, de zéro. C'est-à-dire, que si la vie exige une certaine séquence, la probabilité que la vie apparaisse n’est que d’une fois dans l'Univers entier. Sinon, cela signifierait que certaines puissances métaphysiques au-delà de notre compréhension ont agi dans sa formation. Accepter ce dernier point serait aller à l’encontre de la science. Nous devons donc nous en tenir à la première hypothèse." 11
En écrivant ces mots, Demirsoy admet l’invraisemblance de cette probabilité qu'il n’accepte que parce qu'elle est "plus appropriée aux buts de la science":
"Il est aussi peu probable de former la séquence particulière d'acides aminés du Cytochrome-C que de faire écrire l'histoire de l'humanité à un singe sur une machine à écrire, en supposant que le singe tape sur le clavier de manière aléatoire."12
Une séquence correcte d’acides aminés appropriés n'est pourtant pas suffisante pour permettre la formation d'une seule des molécules de protéine présentes dans les êtres vivants. En outre, chacun des vingt types différents d'acides aminés qui composent les protéines doit être "gaucher". Chimiquement, il y a deux types différents d'acides aminés, ceux qui sont "gauchers" et ceux qui sont "droitiers". La "symétrie de miroir" entre leurs structures tridimensionnelles est différente, comme l’est la symétrie entre la main droite et la main gauche chez une personne. Ces deux types d’acides aminés se trouvent en nombres égaux dans la nature et peuvent parfaitement s’unir. Cependant, la recherche dévoile un fait étonnant: toutes les protéines présentes dans la structure des choses vivantes sont composées d’acides aminés gauchers. Donc, si l'on attachait un acide aminé droitier à la structure d'une protéine, elle deviendrait inutile.
Supposons, l’espace d’un instant, que la vie soit le fruit du hasard, comme le prônent les évolutionnistes. Dans ce cas, les acides aminés droitiers et gauchers devraient être présents partout dans la nature en quantités presque égales. Les évolutionnistes ne parviennent pas à expliquer que les protéines peuvent sélectionner uniquement les acides aminés gauchers et ils n’arrivent pas non plus à expliquer qu’il n’y ait aucun acide aminé droitier impliqué dans le processus de la vie. Dans Britannica Science Encyclopaedia, un ouvrage qui défend ardemment la théorie de l'évolution, les auteurs indiquent que cette asymétrie gauchère se trouve dans les acides aminés de tous les organismes vivants terrestres et dans les composants de base des polymères complexes tels que les protéines. Ils ajoutent que cela équivaut à jeter une pièce de monnaie en l'air des millions de fois et à toujours obtenir la même face. Dans la même encyclopédie, ils déclarent qu'il n'est pas possible de comprendre pourquoi les molécules deviennent gauchères ou droitières, et que ce choix est lié d’une façon fascinante à la source de la vie sur terre.13
Il ne suffit pas que les acides aminés soient arrangés en nombres, en séquences, et en structures tridimensionnelles appropriés. La formation d'une protéine exige également que les molécules d'acides aminés ayant plus d’une terminaison soient seulement reliées par certaines de ces terminaisons. Un tel lien s'appelle un "lien peptide". Les acides aminés peuvent être reliés de manières différentes, pourtant, les protéines ne comportent que des acides aminés qui se joignent ensemble par un lien peptide.
Les recherches ont prouvé que seulement 50 % des acides aminés, lorsqu’ils sont combinés au hasard, se lient avec un lien peptide. De plus, il est prouvé qu'ils se lient alors avec des liens qui ne sont pas présents dans les protéines. Pour fonctionner correctement, chaque acide aminé d’une protéine doit se joindre à d'autres acides aminés avec un lien peptide, de même qu’il doit être gaucher. Sans aucun doute, il n'y a aucun mécanisme de commande qui choisisse ou rejette les acides aminés droitiers ou qui s'assure personnellement que chaque acide aminé est lié par un lien peptide.
Dans ces circonstances, la probabilité que les cinq cents acides aminés d'une molécule de protéine moyenne s'organisent en quantité adéquate et dans la bonne séquence, et que tous les acides aminés soient gauchers et ne se lient que par des liens peptides est comme suit:
- la probabilité que la séquence soit adéquate 1/20500 = 1/10650
- la probabilité qu’ils soient tous gauchers 1/2500 = 1/10150
- la probabilité qu’ils soient tous liés par un lien peptide 1/2499 = 1/10150
- LA PROBABILITE TOTALE = 1/10950 c'est-à-dire, "1" probabilité parmi 10950
Comme vous pouvez le voir ci-dessus, la probabilité de la formation d'une molécule de protéine comportant cinq cents acides aminés est de "1" divisé par un nombre constitué en plaçant 950 zéros après un 1, un nombre totalement incompréhensible pour l'esprit humain. Ceci n'est qu'une probabilité théorique. Pratiquement, une telle possibilité a "0" chance de se réaliser. En mathématiques, une probabilité plus petite que 1 divisé par 1050 est statistiquement considérée comme ayant "0" probabilité de réalisation.
L'improbabilité de la formation d'une molécule de protéine composée de cinq cents acides aminés atteignant une telle ampleur, nous pouvons pousser les limites de l'esprit à des niveaux d'improbabilité encore plus élevés. Par exemple, il y a cinq cent soixante-quatorze acides aminés dans la molécule d'hémoglobine, une protéine essentielle à la vie. Ce nombre est beaucoup plus grand que celui des acides aminés composant la protéine mentionnée ci-dessus. Considérons maintenant ceci: dans un seul des milliards de globules rouges de notre corps, il y a "280.000.000" (280 millions) de molécules d'hémoglobine. L'âge supposé de la Terre n'est pas suffisant pour permettre d’imaginer la formation d’une simple protéine, et il l’est encore moins pour un globule rouge. La conclusion de tout ceci est que l'évolution tombe déjà dans un terrible gouffre d'improbabilité rien qu’à l’étape de la formation d'une simple protéine.

Chercher des réponses à la façon
dont la vie est générée
Conscients que la thèse du hasard était faible, les évolutionnistes ne pouvaient pas fournir d’explication raisonnable qui puisse justifier leur croyance. Ainsi, ils ont commencé à chercher à démontrer que les probabilités n'étaient pas si défavorables. Ils ont conçu un certain nombre d'expériences de laboratoire pour résoudre la question suivante: comment la vie pourrait-elle être générée à partir de matière inerte? La plus célèbre et respectée de ces expériences est connue sous le nom de "expérience de Miller" ou "expérience d'Urey-Miller", car elle a été entreprise par le chercheur américain Stanley Miller en 1953.
Miller a prétendu avoir recréé, dans son laboratoire, l’atmosphère terrestre primitive (ce qui plus tard a été reconnue comme étant irréaliste) et il s’est mis à travailler. Son but était de prouver que les acides aminés pouvaient être apparus accidentellement. Le mélange qu'il a utilisé pour former cette atmosphère primitive était composé d'ammoniaque, de méthane, d'hydrogène, et de vapeur d'eau.
Miller savait que le méthane, l'ammoniaque, la vapeur d'eau et l'hydrogène ne réagiraient pas l'un avec l'autre dans des conditions normales. Il savait qu'il devait injecter de l'énergie dans ce mélange pour qu’une réaction se produise. Il a suggéré que cette énergie avait été fournie, dans l'atmosphère primitive, par des coups de foudre. En se basant sur cette supposition, pendant ses expériences, il a utilisé une décharge d'électricité artificielle.
Miller a fait bouillir ce mélange de gaz à 100°C pendant une semaine et il a aussi fait passer dedans un courant électrique. À la fin de la semaine, Miller a analysé les produits qui s’étaient formés et il a observé que trois des vingt acides aminés qui constituent les éléments de base des protéines avaient été synthétisés. Cet essai a engendré une grande excitation chez les évolutionnistes et ils l’ont présenté comme étant un succès extraordinaire. Encouragés par l’idée que cet essai avait définitivement vérifié leur théorie, les évolutionnistes ont immédiatement produit de nouveaux scénarios. Miller avait prétendument prouvé que les acides aminés pouvaient se former par eux-mêmes. Sur cette base, ils ont inventé tout de suite des hypothèses concernant les étapes suivantes. D'après leur scénario, les acides aminés se seraient plus tard unis par accident dans les séquences appropriées pour former les protéines. Certaines de ces protéines formées par hasard se seraient placées dans des structures similaires à celles de la membrane d’une cellule. Ces structures, auraient émergé "d'une façon ou d'une autre" et auraient ensuite formé une cellule primitive. Les cellules se seraient ensuite unies avec le temps et auraient formé la matière organique. La base principale de ce scénario était l'expérience de Miller.
Cependant, l'expérience de Miller n'était rien d’autre qu'une fraude et sa nullité a depuis été prouvée à bien des égards.

L'invalidité de l'expérience de Miller
Presque un demi-siècle s’est écoulé depuis que Miller a entrepris son expérience. Bien qu'elle se soit avérée incorrecte à bien des égards, les évolutionnistes soutiennent encore Miller. Ils considèrent ses résultats comme étant une preuve absolue qui démontre que la vie peut avoir été formée spontanément à partir de matière inerte. Cependant, si nous évaluons l'expérience de Miller de façon critique, sans la polarisation et la subjectivité de la pensée évolutionniste, il est évident que la situation n'est pas aussi convaincante que les évolutionnistes veulent bien nous le faire croire. Miller a tenté de prouver que les acides aminés auraient pu se former par eux-mêmes dans des conditions terrestres primitives. Il est parvenu à produire quelques acides aminés, pourtant, la conduite de l'expérience contredit ses propres objectifs de plusieurs façons, comme nous allons le voir maintenant.
F Miller a isolé les acides aminés de leur environnement dès qu'ils ont été formés en utilisant un mécanisme appelé "piège froid". S'il n'avait pas agi ainsi, les conditions de l'environnement dans lequel les acides aminés se sont formés auraient immédiatement détruit les molécules.
Il est tout à fait insensé de supposer qu'un mécanisme conscient de cette sorte se soit trouvé dans les conditions terrestres primitives qui comportaient des rayonnements ultraviolets, des coups de foudre, divers produits chimiques, et un pourcentage élevé d’oxygène libre. Sans un tel mécanisme, n'importe quel acide aminé qui se serait formé aurait immédiatement été détruit.
F L'environnement atmosphérique primitif que Miller a essayé de simuler dans son expérience n'était pas réaliste. L'azote et l'anhydride carbonique auraient été des constituants de l'atmosphère primitive, mais Miller les a négligés et il a utilisé du méthane et de l'ammoniaque à la place. Pourquoi? Pourquoi les évolutionnistes insistent-ils sur le fait que l'atmosphère primitive ait contenu des doses élevées de méthane (CH4), d'ammoniaque (NH3), et de vapeur d'eau (H2O)? La réponse est simple: sans ammoniaque, il est impossible de synthétiser un acide aminé. Kevin McKean parle de ceci dans un article édité dans le magazine Discover:
"Miller et Urey ont imité l'atmosphère antique de la Terre avec un mélange de méthane et d'ammoniaque. Selon eux, la Terre était un mélange homogène de métal, de roche et de glace. Toutefois dans les dernières études, on comprend que la Terre était très chaude à cette époque et qu'elle était composée de fer et de nickel fondus. Par conséquent, l'atmosphère chimique de cette période devait surtout être constituée d'azote (N2), d'anhydride carbonique (CO2) et de vapeur d'eau (H2O). Toutefois ces derniers ne sont pas aussi appropriés que le méthane et l'ammoniaque pour la formation de molécules organiques." 14
Après une longue période de silence, Miller a lui-même également admis que l'environnement atmosphérique qu'il avait utilisé dans son expérience n'était pas réaliste.
F Un autre point important qui infirme l'expérience de Miller est qu'il y avait, pendant la période où les évolutionnistes situent la formation des acides aminés, assez d'oxygène pour détruire tous les acides aminés de l'atmosphère. Cette concentration d'oxygène aurait certainement gêné la formation des acides aminés. Cette situation contredit complètement l'expérience de Miller dans laquelle il a totalement négligé l'oxygène. S'il avait utilisé de l'oxygène dans son expérience, le méthane se serait décomposé en anhydride carbonique et en eau, quant à l'ammoniaque elle se serait décomposée en azote et en eau. D'autre part, puisqu’il n’y avait pas encore de couche d'ozone, aucune molécule organique n’aurait pu survivre sur terre parce qu'elle aurait été entièrement exposée à d’intenses rayons ultraviolets.
F De plus, mis à part quelques acides aminés essentiels à la vie, l'expérience de Miller a également produit beaucoup d'acides organiques nuisibles aux structures et aux fonctions des êtres vivantes. S'il n'avait pas isolé les acides aminés et ne les avait pas laissés dans le même environnement avec ces produits chimiques, leur destruction ou leur transformation chimique en d’autres composés aurait été inévitable. D'ailleurs, un grand nombre d'acides aminés droitiers ont été également formés pendant cette expérience. L'existence de ces acides aminés réfute à elle seule la théorie dans son propre raisonnement, parce que les acides aminés droitiers ne peuvent pas fonctionner dans la composition de la matière organique. Ils rendent les protéines inutiles quand ils sont impliqués dans leur composition. Pour conclure, les circonstances dans lesquelles les acides aminés ont été formés dans l'expérience de Miller n'étaient pas appropriées pour conduire à l’émergence de la vie. Le milieu dans lequel elles se sont produites était un mélange acide qui aurait détruit et oxydé toutes les molécules utiles qui pouvaient être obtenues. En présentant cette expérience en tant que "preuve", les évolutionnistes eux-mêmes réfutent en réalité la théorie de l'évolution, comme ils l’ont si souvent fait. Si cette expérience prouve quelque chose, c'est que les acides aminés peuvent seulement être produits sous contrôle, dans un environnement de laboratoire où toutes les conditions nécessaires ont été spécifiquement et consciemment conçues. C'est-à-dire que l'expérience prouve, que ce qui permet à la vie d’exister (même à la "proto-vie" des acides aminés) ne peut pas être le résultat d’un hasard inconscient, mais plutôt d’une volonté consciente. C'est pourquoi chaque étape de la Création est un signe qui nous prouve l'existence et le pouvoir de Dieu.

La molécule miraculeuse: l'ADN
La théorie de l'évolution n’a pu fournir d’explication logique à l'existence des molécules qui sont à la base de la cellule. En outre, les développements de la génétique et la découverte des acides nucléiques (ADN et ARN) ont fait naître de nouveaux problèmes à la théorie de l'évolution.
En 1955, les recherches sur l’ADN entreprises par deux scientifiques, James Watson et Francis Crick, ont ouvert une nouvelle ère dans la biologie. Beaucoup de scientifiques ont porté leur attention sur la génétique. Aujourd'hui, après des années de recherche, les scientifiques ont tracé, en grande partie, la structure de l'ADN. Nous devons ici, fournir quelques informations élémentaires sur la structure et la fonction de l'ADN:
La molécule appelée ADN, qui existe dans le noyau de chacun des 100 trillions de cellules de notre corps, contient le plan de construction complet du corps humain. L'information concernant toutes les caractéristiques d'une personne, de son aspect physique à la structure de ses organes intérieurs, est enregistrée dans l’ADN au moyen d'un système de codage spécial. L'information de l’ADN est codée dans la séquence des quatre bases spéciales qui composent cette molécule. Ces bases sont nommées A, T, G, et C selon les initiales de leurs noms. Toutes les différences structurelles entre les gens dépendent des variations dans l'ordre de ces bases. Il y a approximativement 3,5 milliards de nucléotides, c'est-à-dire 3,5 milliards de lettres dans une molécule d'ADN.
Les données d'ADN concernant un organe ou une protéine particulière sont inclues dans certains composants spéciaux appelés les "gènes". Par exemple, les informations concernant l’œil se trouvent dans une série de gènes spéciaux, tandis que les informations concernant le cœur se trouvent dans une série de gènes tout à fait différente. La cellule produit des protéines en utilisant l'information qui se trouve dans tous ces gènes. Les acides aminés qui constituent une protéine sont définis par l'organisation séquentielle de quatre nucléotides dans l'ADN.
Un détail important mérite notre attention. Une erreur dans l'ordre des nucléotides composant un gène rend ce dernier complètement inutile. Quand nous considérons qu'il y a 200 mille gènes dans le corps humain, il devient plus clair qu’il est impossible que les millions de nucléotides composant ces gènes aient été accidentellement formés dans le bon ordre. Un biologiste évolutionniste, Frank Salisbury, présente ainsi ses observations sur cette impossibilité:
"Une protéine moyenne pourrait contenir environ 300 acides aminés. Le gène d'ADN contrôlant ceci aurait une chaîne d’environ 1000 nucléotides. Puisqu'il y a quatre genres de nucléotides dans une chaîne d'ADN, une chaîne ayant 1.000 liens pourrait exister sous 41000 formes différentes. En utilisant un peu d'algèbre (logarithmes), nous pouvons voir que 41000=10600. Dix multiplié par lui-même 600 fois équivaut à 1 suivi de 600 zéros! Ce nombre est complètement en dehors de notre champs de compréhension." 15
Le nombre 41000 est équivalent à 10600. Nous obtenons ce nombre en ajoutant 600 zéros à 1. Etant donné que 10 suivi de 11 zéros est égal à un trillion, une figure avec 600 zéros est en effet un nombre difficile à saisir. Le professeur Ali Demirsoy, un évolutionniste, a été obligé d’admettre, à ce sujet la chose suivante:
"En fait, la probabilité de la formation aléatoire d'une protéine et d'un acide nucléique (ADN-ARN) est inconcevablement petite. Les chances contre l'apparition d’une seule chaîne particulière de protéine sont astronomiques." 16
En plus de toutes ces improbabilités, l’ADN peut à peine être impliquée dans une réaction en raison de sa forme spirale en double chaîne. Il devient alors impossible de penser que celle-ci puisse être la base de la vie. D'ailleurs, alors que l'ADN ne peut se reproduire qu’avec l'aide de quelques enzymes qui sont en réalité des protéines; la synthèse de ces enzymes peut avoir lieu seulement par l'information codée dans l’ADN. Comme toutes les deux dépendent l'une de l'autre, soit elles ont dû exister en même temps pour la reproduction, soit l'une d'elles a dû "être créée" avant l'autre. Le microbiologiste américain Jacobson présente ses observations sur le sujet:
"Toutes les instructions concernant la reproduction de plans, pour l'énergie, et l'extraction de certaines parties de l'environnement actuel, pour l'ordre de croissance, et pour le mécanisme effecteur qui transforme les instructions en croissance - tout devait être simultanément présent à ce moment (quand la vie a commencé). Cette combinaison d’événements semble être une coïncidence incroyablement improbable, et a souvent été attribuée à l'intervention divine." 17
Cette citation a été écrite deux ans après la divulgation de la structure de l'ADN par James Watson et Francis Crick. En dépit de tous les développements scientifiques, ce problème demeure non-résolu pour les évolutionnistes. Pour résumer, le besoin d'ADN et la nécessité de la présence de certaines protéines pour la reproduction, ajoutés à l’exigence que ces protéines soient produites selon l'information qui se trouve dans l'ADN, démolissent entièrement les thèses évolutionnistes.
Deux scientifiques allemands, Junker et Scherer, ont expliqué la chose suivante: la synthèse de chacune des molécules exigées pour l'évolution chimique, nécessite des conditions distinctes, et la probabilité de composer ces matériaux, qui ont en théorie des méthodes d'acquisition très différentes, est de zéro:
"Jusqu'ici, on ne connaît aucune expérience qui permette d’obtenir toutes les molécules nécessaires pour l'évolution chimique. Par conséquent, il est essentiel de produire diverses molécules dans des endroits différents et dans des conditions très appropriées. Ensuite, il faut, pour la réaction, les transporter ailleurs en les protégeant contre des éléments nocifs comme l'hydrolyse et la photolyse." 18
En bref, la théorie de l'évolution ne peut prouver aucune des étapes évolutives qui sont supposées se produire au niveau moléculaire. Pour récapituler ce que nous avons dit jusqu'ici, ni les acides aminés ni leurs produits, les protéines composant les cellules des êtres vivants, n’auraient jamais pu être produits dans un quelconque environnement de prétendue "atmosphère primitive". De plus, des facteurs tels que la structure incroyablement complexe des protéines, leurs caractères droitiers et gauchers ainsi que la difficulté à former des liens peptides, ne représentent que certains aspects qui prouvent qu’ils ne seront jamais produits dans aucune autre expérience future.
Même si l’espace d’un instant, nous supposons que les protéines, d'une façon ou d'une autre, ont été formées accidentellement; cela n'aurait toujours aucun sens, parce que les protéines ne sont, en elles-même rien du tout puisqu’elles ne peuvent pas se reproduire par elles-mêmes. La synthèse d’une protéine est seulement possible avec l'information codée dans les molécules d'ADN et d'ARN. Sans ADN et ARN, il est impossible qu'une protéine se reproduise. L'ordre spécifique des vingt acides aminés différents codés dans l’ADN détermine la structure de chaque protéine du corps. Cependant, comme cela a été clarifié à plusieurs reprises par tous ceux qui ont étudié ces molécules, il est impossible que l'ADN et l'ARN se soient formés par hasard.



LA RÉALITÉ DE LA CRÉATION

Avec l'effondrement de la théorie de l'évolution dans tous les domaines, de célèbres microbiologistes admettent aujourd’hui le fait de la création. Ils ont commencé à défendre le point de vue que tout a été créé par un créateur conscient en une création sublime. C'est d'ailleurs un fait que les gens ne peuvent pas négliger. Des scientifiques qui abordent leur travail avec l’esprit ouvert ont développé une perspective appelée "conception intelligente". Michael J. Behe, l'un des premiers de ces scientifiques, déclare qu'il accepte l'existence de l’être absolu du Créateur et décrit l'impasse dans laquelle ceux qui nient ce fait se trouvent:
"Le résultat de ces efforts cumulés entrepris afin d'étudier la cellule -pour étudier la vie au niveau moléculaire- est un appel fort, clair, et perçant disant "Conception!" Le résultat est tellement évident et tellement significatif qu'il doit être classé parmi l’un des plus grands accomplissements de l'histoire de la science. Ce triomphe de la science devrait provoquer des cris de "Eureka" s’élevant de dizaine de milliers de gorges.
Pourtant aucune bouteille n’a été débouchée, personne n’a battu des mains. Au lieu de cela, un silence curieux et embarrassé entoure la complexité rigide de la cellule. Quand le sujet est abordé en public, les gens commencent à taper du pied, et leur respiration devient un peu difficile. Les gens sont un peu plus détendus en privé; beaucoup admettent explicitement l'évidence, puis regardent par terre, secouent la tête, et continuent comme cela. Pourquoi la communauté scientifique n'embrasse-t-elle pas avidement sa découverte étourdissante? Pourquoi le fait d’observer la conception est-il manipulé avec des gants intellectuels? Le dilemme est que si l’on assigne le titre de "conception intelligente" à un côté de l'éléphant, l'autre côté devrait porter le titre de Dieu." 19
Aujourd'hui, beaucoup de gens ne se rendent même pas compte qu'ils acceptent une énorme tromperie comme étant une vérité (au nom de la science), plutôt que de croire en Dieu. Ceux qui ne trouvent pas la phrase "Dieu vous a créés à partir du néant" assez scientifique, peuvent croire que le premier être vivant a été produit par des coups de foudre dans "un potage primitif" il y a des milliards d'années. Comme nous l’avons décrit ailleurs dans ce livre, les équilibres de la nature sont si sensibles et si nombreux qu'il est entièrement irrationnel de proclamer qu'ils se soient développés "par hasard". La quantité d’efforts consacrés par ceux qui ne peuvent pas se libérer de cette irrationalité n’a que peu d’importance, les signes célestes et terrestres de Dieu sont complètement évidents et indéniables. Dieu est le Créateur des cieux, de la terre, et de tout ce qui se trouve entre les deux.
Les signes de son être englobent l'Univers entier.


LES PHILOSOPHIES AYANT FAIT L’ERREUR DE NIER DIEU

Dans les chapitres précédents, nous avons démontré l’existence de Dieu à l’aide de preuves évidentes. Il n’existe aucun doute que les preuves décrites jusqu’à présent dans ce livre ne sont qu’une infime partie de Ses preuves infinies. Partout où nous posons notre regard, nous rencontrons des signes qui prouvent l’existence de notre Créateur.
Comment, malgré toutes ces preuves, peut-il encore y avoir un nombre considérable d'athées sur terre? De plus, pourquoi certains scientifiques sont-ils encore non-croyants? Malgré tant de signes évidents, pourquoi donc ces personnes s'obstinent-elles à ne pas admettre l’existence de Dieu?
Lorsque nous essayons de trouver une réponse à ces questions, nous tombons sur certains préjugés philosophiques qui forment les croyances des gens athées, y compris celles des scientifiques athées. Cette vision philosophique, généralement appelée matérialisme, défend l’hypothèse d’un Univers éternel qui "marche" sans avoir besoin d'un Créateur. Pour les athées, la matière est la seule force qui existe: elle n’a pas été créée et fonctionne d’une manière incontrôlée, sans l’intervention d’un Créateur. De nombreux philosophes ont soutenu cette idée à travers l'histoire. Parmi ceux-ci ont figuré les adhérents des religions païennes de l’ancien Empire sumérien, les philosophes atomistes de la Grèce antique et les matérialistes dialecticiens de l’époque moderne; tous ont nié l’existence de Dieu en se basant sur cette philosophie.
Cependant leur opposition n'est pas basée sur des fondements solides. Ils n’ont fait que se convaincre que la matière est éternelle et ont embrassé par la suite cette croyance avec une grande ardeur. Ils ont accepté, en suivant le même raisonnement, la théorie de l’évolution et ils ont persisté dans leur conviction. Comme Michael Behe, le célèbre microbiologiste américain l’a fait remarquer une fois: quand les matérialistes observent que la vie est trop complexe pour être le simple résultat de coïncidences, ils ne peuvent que se taire et changent de sujet de discussion.
Ceci démontre qu’il existe bel et bien certains préjugés qui font que ces personnes s’affilient au matérialisme et naturellement à l’athéisme. Soit qu'ils nient l’existence de Dieu non pas en évaluant les données concrètes d’un point de vue objectif, mais plutôt malgré la présence de ces données concrètes.
De plus, ils essaient d'imposer leur refus à la société tout entière.


LES AUTEURS DES COMPLOTS MALFAISANTS

Tout porte à croire que les différentes propagandes organisées contre la foi en Dieu sont manipulées par des centres spécifiques. Autrement dit, il existe un certain nombre de centres de pouvoir qui travaillent considérablement pour démolir les croyances religieuses de la société. Ceci n'est d’ailleurs pas étonnant car Dieu en mentionne l’existence dans le Coran. Dans un des versets, un groupe de gens de l’Au-delà, punis par les flammes de l’Enfer, interpellera ainsi à haute voix les personnes qui les ont détournés de la voie de Dieu:

"C’était votre stratagème, plutôt, nuit et jour, de nous commander de ne pas croire en Dieu et de Lui donner des égaux". (Sourate 34, "Saba", v. 33)

Ces groupes qui ordonnent aux gens d’être ingrat envers Dieu en tramant des complots, ont fait leur apparition (sous divers noms et divers aspects) à chaque période de l’histoire. Cependant, leurs caractéristiques principales ont toujours été les mêmes. Dieu les qualifie dans le Coran comme étant "les notables du peuple qui s'enflaient d'orgueil" (Sourate 7, "le purgatoire", v. 75); en d’autres termes, ces gens sont privilégiés du point de vue matériel. Ils jouissent d'un prestige dans la société et font preuve d'arrogance et d'orgueil en raison de leurs possessions. Ils cherchent à anéantir la religion, qu’ils considèrent comme une menace sérieuse contre les avantages qu’ils accaparent de manière injuste et oppressive. C’est pour cette raison qu’ils trament des "complots" pour pousser leur peuple vers l'apostasie.

LE RÔLE DE LA FRANC-MAÇONNERIE

Cette organisation secrète, qui a pris son origine dans le monde occidental et s’est répandue par la suite partout ailleurs, a toujours été la source d’idées et d’activités antireligieuses dans chacun des pays où elle a pris pieds.
Ainsi, lorsque nous examinons l’histoire de la lutte livrée ces derniers siècles contre la religion dans n'importe quel pays, nous constatons que la franc-maçonnerie a toujours été au centre de ce combat. Ceci est particulièrement vrai pour l’histoire européenne. C’est pour cette raison d’ailleurs, que le leader du monde catholique, le Pape Léon XIII, a pris particulièrement pour cible la franc-maçonnerie dans sa célèbre encyclique Humanum Genus datée de 1884, dans laquelle il a parlé des objectifs de cette organisation:
"Aujourd’hui, grâce à l’aide et au soutien d’une association appelée la franc-maçonnerie, qui est une organisation très puissante et fort étendue, les efforts de ceux qui vénèrent les pouvoirs obscurs se sont unis. Ceux-ci ne sentent plus le besoin de cacher leur intention et luttent contre l’Être Divin qu’est Dieu. Tous les objectifs et efforts des francs-maçons aboutissent à une même conclusion: détruire toutes les disciplines sociales et religieuses du christianisme et établir un nouveau système de règles basé à la fois sur les principes du naturalisme et sur leurs propres idées." 20
Cette analyse papale datant de la fin du 19ème siècle était juste. Quand nous examinons les textes maçonniques modernes, nous voyons que cette organisation a pour but d’abolir les croyances religieuses partagées par une société. Une loge maçonnique turque, par exemple, décrit dans une de ses brochures comment la religion sera annihilée en "propageant les sciences positives dans la société":
"En fin de compte, je veux dire la chose suivante: la mission maçonnique et humaniste la plus grande dont nous sommes chargés est de ne pas nous détourner des sciences positives et de la raison, de disséminer notre croyance au sein des gens en sachant que c’est l’unique et meilleure voie pour évoluer et finalement d'instruire le peuple avec les sciences positives". Ces paroles d’Ernest Renan méritent également d’être soulignées: "Les croyances vaines des religions ne se détruiront que si le peuple est instruit et éclairé par les sciences positives et la raison"." 21
Ce qui signifie ici que la "science positive" n’est rien d’autre que "la science positiviste"; à savoir une partie de la philosophie matérialiste qui réfute toute chose qui ne peut être vérifiée par l'expérience ou par l’observation. D'autre part, la mission de la franc-maçonnerie est d’imposer cette philosophie au peuple au nom de "la science" et d’anéantir ainsi les fois religieuses. Ce que nous pouvons déduire de la citation ci-dessus, c’est que la théorie de l’évolution a un rôle prépondérant dans cette campagne d'endoctrinement. La franc-maçonnerie considère la propagation de la théorie de l’évolution comme son plus grand devoir.
Cette connexion organisationnelle est un des facteurs majeurs qui explique pourquoi la théorie de l’évolution et la philosophie matérialiste et ses dérivés sont si assidûment diffusés dans les quatre coins du monde. L’organisation maçonnique et ses ramifications ont joué un rôle influent au sein des propagandes menées systématiquement depuis les trois ou quatre derniers siècles contre les croyances divines. C’est pour cette raison que les fondateurs des systèmes philosophiques divers -et même parfois contradictoires- qui nient l’existence de Dieu ont tous plus ou moins été francs-maçons.


LES PHILOSOPHES FRANCS-MAÇONS

Comme nous venons de le souligner, les fondateurs des systèmes philosophiques antireligieux sont presque tous membres de l’organisation maçonnique, qui se trouve au centre de cette guerre contre la religion.
Dans ce contexte, les philosophes qui attirent notre attention sont les intellectuels français précurseurs de la Révolution française. Ces derniers ne se sont pas contentés de critiquer les autorités religieuses, mais ils ont fomenté en même temps un antagonisme violent contre la religion. Parmi ceux-ci, citons Diderot, auteur du livre Le Système de la Nature, décrit comme étant "l’évangile du matérialisme"; Voltaire, a aussi été un matérialiste passionné et un adversaire de la religion; Montesquieu était un matérialiste radical; Jean-Jacques Rousseau a fondé une nouvelle "religion" à lui seul et les "Encyclopédistes" ont tous été d’ardents antireligieux. Mimar Sinan, la revue des francs-maçons turcs, déclare ceci au sujet de ces auteurs:
"La Révolution française de 1789 a été préparée par les idéologues francs-maçons. La Déclaration des Droits de l’Homme, qui embrasse les principes de liberté, d’égalité et de fraternité a été écrite grâce à l’inspiration et aux conseils de nos maîtres tels que Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot." 22
Mason Dergisi (La revue maçonnique), publiée par les francs-maçons turcs, déclare que:
"Les pionniers qui ont vaincu le système féodal et ont commencé la Grande Révolution en France ont été Montesquieu, Voltaire, J. J. Rousseau, Diderot qui était le plus matérialiste d’entre eux, ainsi que les Encyclopédistes qui se sont regroupés autour de ce dernier. Tous ont été francs-maçons." 23
Les idées matérialistes et antireligieuses, qui se sont de plus en plus développées dans les années suivant la Révolution française, ont atteint leur apogée au 19ème siècle. Nous retombons sur la franc-maçonnerie lorsque nous examinons les noms importants qui ont marqué le 19ème siècle.


L’ASPECT CACHÉ DU SOCIALISME

En 1776, un groupe excentrique a été fondé en Bavière (Allemagne du sud). Adam Weishaupt, le fondateur de l’association "Illuminati" (soit "les illuminés"), était professeur de droit. Cette société était intéressante pour deux raisons; premièrement, elle était très secrète et elle s'était imposée un programme politique fort ambitieux. Dans le programme préparé par Weishaupt, les deux buts fondamentaux de l’organisation étaient expliqués:
1. Abolir toutes les monarchies et tous les gouvernements systématiques.
2. Abolir toutes les religions "théistes" (divines).
L’attitude adoptée par l’association était particulièrement hostile aux religions. Selon l’historien anglais Michael Howard, Weishaupt ressentait "une haine pathologique" envers les religions divines.24
La société était en fait une sorte de loge maçonnique. Weishaupt était un franc-maçon de grade supérieur et son association était structurée selon le modèle traditionnel des loges maçonniques. "Illuminati" s’est développé d’une manière étonnamment rapide. Grâce à la participation de l’un des plus grands maîtres des loges maçonniques allemandes en 1780, le Baron Von Knigge, le pouvoir de la société s'affermit davantage. L’objectif de Weishaupt et de Knigge étaient en réalité de déclencher une révolution "socialiste", bien qu'elle n’ait jamais été nommée ainsi. Lorsque le gouvernement a eu connaissance de la situation, les maîtres d’"Illuminati", Weishaupt et Knigge, ont alors décidé de disperser l’organisation et de s’associer aux loges maçonniques régulières. L’union a eu lieu en 1782.
Au début du 19ème siècle, une nouvelle société cherchant à poursuivre la tradition d’"Illuminati" a été fondée en Allemagne. Elle s’appelait "La société des Loyaux". Peu de temps après, elle s‘est appelée "La Société des Communistes". Les dirigeants de cette "Société des Communistes" cherchaient à développer un programme politique pour le groupe. Les deux premières personnes auxquelles ils se sont adressés étaient des communistes connus pour leur rigueur. Il s’agissait de Karl Marx et Friedrich Engels! Ces derniers ont écrit le Manifeste Communiste sur l’ordre de la "Société des Communistes". L'une des tournures les plus connues du Manifeste est celle qui qualifie la religion "d’opium du peuple". Ce texte prétend que l’une des conditions nécessaires à l’obtention d’une "société sans classe" idéale (qui était du reste considérée comme le seul espoir de salut pour l’humanité), c’est l’abolition de la foi religieuse.


UNE PHILOSOPHIE ET SON PROGRAMME SECRET

Quand nous étudions l’histoire de la philosophie, nous rencontrons plusieurs philosophes athées et antireligieux qui attirent notre attention à cause de leur appartenance à la franc-maçonnerie. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer des penseurs tels que David Hume, Holbach, Schelling, John Stuart Mill, Auguste Comte, le Marquis de Sade et des sociologues tels que Emile Durkheim, Ferdinand Tönnies, Herbert Spencer, Sigmund Freud, Henry Bergson et Erich Fromm. Ces personnes ont fait tout leur possible pour détourner les gens de la religion et pour établir un ordre moral et social complètement irréligieux. Il n’est sans doute pas nécessaire de souligner que Charles Darwin occupe une place particulière parmi ces personnages.
À ce point de l’analyse, ce qui est sans aucun doute le plus important à souligner, c’est que toutes ces philosophies matérialistes (donc opposées à la religion) servent certains intérêts politiques et sociaux. Comme nous l’avons indiqué au début, la principale raison pour laquelle les gens renient l’existence de Dieu est le malaise qu'ils ressentent à l'égard de la religion; celle-ci étant le résultat naturel de la croyance en Dieu. Ces personnes refusent de reconnaître la justice de la religion parce qu’elle s’oppose à leurs propres intérêts ou aux intérêts des milieux auxquels ils appartiennent; c’est pourquoi ils ont recours à l’athéisme pour trouver un support personnel.
C’est pour cette raison qu’ils ne peuvent voir les preuves pourtant claires de l’existence de Dieu, où plutôt, qu’ils ne veulent pas les voir. De plus, ces mêmes personnes agissent activement pour propager cette incrédulité à toute la société et pour empêcher la croyance en l’existence de Dieu. Ainsi apparaissent des masses qui ne croient pas en Dieu ou qui, selon l’expression du Coran, "L’oublient". (Sourate 9, "le retour à Dieu", v. 67)
C’est la raison pour laquelle les gens vivent sans rendre grâce à Dieu et croient ainsi qu’ils mènent une vie indépendante de Lui. Cependant, il ne faut point nous laisser abuser par cette masse de gens "vaniteux" car Dieu annonce bien dans le Coran qu’il n’existera qu’une minorité de gens qui croiront (Sourate 13, "le tonnerre", v. 1). De plus, Il avertit l’homme par le verset ci-dessous:

"Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t’égareront du sentier de Dieu: ils ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des mensonges." (Sourate 6, "les bestiaux", v. 116)

LES CONSÉQUENCES D’UN MODÈLE DE SOCIÉTÉ QUI NE CROIT PAS EN DIEU

Dans le Coran, et plus spécifiquement dans le verset suivant, Dieu annonce qu’Il a créé les gens selon un certain caractère naturel: "Dirige tout ton être vers la religion (du pur monothéisme islamique), exclusivement (pour Dieu): telle est la nature que Dieu (Fitratoullah c’est-à-dire la religion de Dieu) a originellement donnée aux hommes." (Sourate 30, "les Gréco-Romains", v. 30). Le caractère naturel de l’espèce humaine est fondé sur la servitude et la foi en Dieu. Puisque l’homme n’est pas capable de satisfaire ses propres désirs et ses besoins tout seul, il a naturellement besoin de se prosterner devant Dieu et de se tourner vers Lui.
Si l’homme vit en accord avec cette disposition naturelle, il atteindra la vraie confiance, la paix, le salut et le bonheur. Quand il la refuse et se détourne de Dieu, il mène une vie pleine d’ennuis, de craintes, d’inquiétudes et de tourments.
Cette loi valable pour les hommes est également valable pour la société. Si une société est formée de personnes qui ont foi en Dieu, elle sera alors une société juste, heureuse, sage et paisible. Indiscutablement le contraire est également vrai. Si une société ignore Dieu, l’ordre de cette société sera primitif, corrompu et ruiné par sa structure.
Il est facile de constater cette réalité lorsque nous examinons les sociétés qui se sont détournées de Dieu. L’un des résultats le plus immédiat d’une pensée irréligieuse est l'abolition de la morale et le développement de sociétés complètement dénaturées. Cette culture, qui ne tient pas compte des valeurs religieuses et morales et qui consiste uniquement en la satisfaction de ses propres désirs, n’est en réalité qu’un système oppressif. Dans un tel système, toutes sortes de dégénérescences peuvent s’observer comme la dépendance vis-à-vis d’une drogue ou les perversions sexuelles. Ainsi apparaissent des sociétés privées d’amour, égoïstes, ignorantes et superficielles.
Dans une telle société où les gens ne cherchent qu’à satisfaire tous leurs désirs, il est très difficile de maintenir la paix, l’amour et l'amitié. Il va sans dire que les relations humaines dépendent d’intérêts mutuels et c’est un sentiment extrême de méfiance qui prévaut. Lorsqu’il n’existe aucune raison pour l’homme d'être sincère, honnête, crédible et d’avoir un intérêt à bien se comporter, aucun obstacle ne se trouve sur le chemin de la dissimulation, de la fausseté et de la trahison. Les membres de ces sociétés "tournent ouvertement leurs dos à Dieu" (Sourate 11, "Houd", v. 92) et n'éprouvent donc jamais la crainte de Dieu. Puisqu’ils "ne peuvent pas se faire une idée juste de Dieu", ils sont indifférents au Jour du Jugement Dernier et au jour de la rétribution. Quant à l’Enfer, pour eux, ce n'est rien d'autre qu'un concept qui apparaît dans les livres religieux. Ils ne pensent pas devoir un jour rendre des comptes pour tous les péchés qu’ils ont commis durant leur vie. Ils ne croient pas en la présence de Dieu après leur mort, et ils ne s’imaginent pas en dernier lieu être condamnés à la vie éternelle et au tourment de l'Enfer. Et même quand ils y pensent, ils imaginent qu’ils finiront par aller au Paradis après "avoir payé pour leurs péchés":

"C’est pourquoi ils disent: "Le Feu ne nous touchera que pour un nombre de jours déterminés. Et leurs mensonges les trompent en religion." (Sourate 3, "la famille de Imran", v. 24).

C’est pourquoi ils passent leur vie à satisfaire leurs désirs et leurs passions autant qu’ils le peuvent.
D’ailleurs, cette situation provoque naturellement une dégénérescence éthique et un effondrement moral que nous rencontrons aujourd’hui au sein de plusieurs sociétés. Voici un exemple typique de leur raisonnement: "Puisque je ne vis qu’une seule fois et que je mourrai après avoir vécu 50 ou 60 années, je dois profiter le plus possible de la vie." Dans ce système de pensées fondé sur un raisonnement erroné, nous pouvons nous attendre à trouver toutes sortes d’injustice, la prostitution, le vol, le meurtre et l’immoralité. L’homme peut alors facilement tomber dans le crime, l’homicide ou la fraude. Quand un individu ne pense qu’à satisfaire ses propres désirs et passions, alors toutes les autres personnes -y compris ses amis et sa famille- auront peu d’importance pour lui. C’est ainsi que l’homme devient indifférent à l’homme.
Dans une structure sociale fondée sur des relations d’intérêts, la méfiance éprouvée par les gens à l'égard des autres empêche l'établissement d’une paix tant au niveau individuel que social, et cela incite tout le monde à vivre dans un état permanent de doute, d'inquiétude et d'indécision. Dans une telle société, on ignore qui trompera qui, quand et comment. C’est pourquoi l’esprit des gens est rempli par l’effroi et par la détresse. Cette méfiance et ce doute éprouvés réciproquement font que toutes ces personnes mènent une vie malheureuse. Dans une société où toutes les valeurs morales sont ignorées et dans laquelle il n’y a pas la crainte de Dieu, ce que pensent les gens sur des notions telles que la famille, l'honnêteté et la chasteté s’avère être fort alarmant.
Dans ce type de société, la vie des gens ne dépend ni de l’amour ni du respect mutuels. Ses membres ne sentent pas le besoin de montrer du respect "naturel" aux autres. S’ils agissent d’une manière respectueuse envers autrui c’est qu’en échange, la plupart du temps, ils pensent obtenir une contrepartie favorable à leurs intérêts. Le pire, c’est qu’en agissant ainsi ils pensent avoir raison. Tout ceci n’est que le résultat de l’ignorance dans laquelle on les laisse et qui consiste à leur faire croire pendant toute leur vie qu’ils sont les descendants de singes et que leur âme va disparaître après leur mort. Il ne fait aucun doute que ce sont de telles idées qui se cachent dans le subconscient de chaque homme qui ne croit ni en Dieu ni en l'Au-delà. Dans les sociétés qui n'ont pas foi en Dieu, il n'existe aucune base pour la paix, le bonheur ou la confiance.
Cependant, notre but ici n'est pas de conclure en disant que "la décadence se produit dans les sociétés qui ne croient pas en Dieu, alors il faut croire en Dieu". Il faut croire en Dieu parce que Dieu existe, et quiconque Le nie commet un grand péché contre Lui. Ce que nous cherchons à faire lorsque nous qualifions les peuples athées "d’égarés" c’est de montrer l’erreur de jugement fondamental qu’ils font. Ces erreurs ont malheureusement de graves conséquences et une société qui se construit sur la négation de l’existence de Dieu finit par en payer le prix. Les retentissements sont importants parce que ce sont eux qui servent d’indicateurs pour mesurer la grandeur de l’erreur.
Pourtant le Coran nous met en garde contre un tel égarement: "Si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t’égareront du sentier de Dieu" (Sourate 6, "les bestiaux", v. 116). Pourtant, la plupart des sociétés partage cette caractéristique commune. En d’autres termes, une certaine psychologie de "groupe" accentue ce rejet et le renforce encore. Ces communautés, qui ne sont conscientes ni de l’existence de Dieu ni de l’Au-delà, sont appelées par Dieu comme étant des "sociétés de jahilliya (de l’ignorance)" dans le Coran. Car, bien que les membres de cette communauté étudient la physique, la biologie, l’histoire ou les sciences similaires; ils n’ont pas la clairvoyance ou la conscience nécessaires pour reconnaître la force et la grandeur de Dieu. Et en ce sens-là, ils sont ignorants.
Les membres de "la société de l’ignorance" s’égarent sur le sentier de Dieu vers des voies différentes, car ils ne Lui sont point dévoués. Ils préfèrent suivre d’autres hommes qui sont de tout aussi mauvais servants de Dieu qu’eux-mêmes. Ils les prennent comme exemple, adhèrent complètement à leurs pensées en les considérant comme des vérités absolues. Ainsi, cette "communauté de l’ignorance" finit par former un système fermé qui s'aveugle lui-même et qui se détourne de plus en plus de la raison et de la conscience. Comme nous l’avons indiqué au début, la caractéristique la plus surprenante de ce système est que les gens qui le composent, agissent en accord avec un endoctrinement antireligieux.
Dieu nous montre dans le Coran, et ceci par une comparaison percutante, qu’une telle vie est vaine, "corrompue" et qu’elle est vouée à disparaître:

"Lequel est plus méritant? Est-ce celui qui a fondé son édifice sur la piété et l’agrément de Dieu ou bien celui qui a placé les assises de sa construction sur le bord d’une falaise croulante et qui croula avec lui dans le feu de l’Enfer? Et Dieu ne guide pas les Zâlimoûn (injustes, cruels, polythéistes)." (Sourate 9, "le retour à Dieu", v. 109)

N’oublions cependant pas un point: chaque société et chaque individu ont la possibilité de se débarrasser de cet endoctrinement, de ce mode de vie et de cette philosophie de l’ignorance. Car Dieu leur a envoyé des messagers qui les a avertis de Son existence, de l’Au-delà ainsi que du vrai sens de leur vie; ceci par le biais de livres justes qui sont capables de répondre à chaque question se formant dans la conscience des hommes. Ceci est la loi de Dieu qui dure depuis l’éternité. Aujourd’hui, c’est le Coran, le livre juste qui sert de guide à l’humanité tout entière en la faisant sortir de son ignorance et en la menant vers la lumière et le droit chemin. Les gens seront donc jugés selon leurs propres préférences. D’ailleurs, le messager qui a transmis ce livre aux gens les a appelés de la manière suivante:

"Dis: "Ô gens! Certes la vérité (ce Coran et ma mission prophétique) vous est venue de votre Seigneur. Donc, quiconque est sur le bon chemin ne l’est que pour lui-même; et quiconque s’égare, ne s'égare qu’à son propre détriment. Et je ne suis nullement un Wakîl (protecteur) pour vous (obliger à suivre la guidée)." (Sourate 10, "Yoûnous", v. 108)


LA VÉRITABLE DEMEURE PROMISE: L’AU-DELÀ

Il devrait être évident pour tout homme doué de sagesse et de conscience, qu'aucun des objets qui existe, qu’aucun des événements qui se produise et qu’aucune des lois qui fonctionne dans cet Univers, n’est présent en vain et sans but. La structure et la résistance de l’Univers, comme nous l’avons montré dans les chapitres précédents, sont établies sur des équilibres très sensibles. Ces équilibres démontrent d’une manière irréfutable que l'Univers a été créé. Ceci étant établi, peut-on dire que l'Univers a été créé en vain?

Certainement pas.
Nous avons tendance à chercher un but même dans le plus petit acte commis par quelqu’un sur terre, ce qui ne représente même pas un grain de poussière comparé aux milliards de galaxies. Est-il donc vraiment raisonnable de prétendre que l’ensemble de l’Univers a été créé sans aucun but?
Dieu nous indique lui-même que Sa création n’est pas sans but:

"Pensiez-vous que Nous vous avions créés sans but, et que vous ne seriez pas ramenés vers Nous?" (Sourate 23, "les croyants", v. 115)

L'existence de la vie sur terre est rendue possible grâce à une suite de phénomènes aussi nombreux que miraculeux qui vont du big bang aux atomes, des atomes aux galaxies et des galaxies à notre planète. Sur terre, il existe une vie dans laquelle tous les besoins ont été délicatement prévus et créés de la manière la plus convenable possible; le Soleil qui nous fournit toute l’énergie nécessaire, les ressources contenues dans le sous-sol, et un monde dans lequel abondent des millions d'espèces de plantes et d’animaux... Malgré tous les événements extraordinaires mentionnés jusqu’ici, les hommes arrivent encore à nier l’existence de leur Créateur. Ceux-là mêmes qui considèrent la transformation d’un seul spermatozoïde en un être humain comme un événement normal; ne croient pourtant pas qu’ils seront ressuscités après leur mort, comme ils en ont été informés dans le Coran et se permettent de faire des remarques hors de propos. Le raisonnement irréfléchi des non-croyants et la réponse qui leur a été donnée sont mentionnées comme suit dans le Coran:

"Il cite pour nous un exemple, tandis qu'il oublie sa propre création. Il dit: "Qui va redonner la vie à des ossements une fois (qu'ils sont) réduits en poussière?" Dis (ô Mouhammad): "Celui qui les a créés une première fois, leur redonnera la vie. Il Se connaît parfaitement à toute création." (Sourate 36, "Y’a-sîn", v. 78-79)

Dieu a donc créé tout ce qui existe dans l’Univers avec un but bien précis et a spécifiquement expliqué le but de la création de l’homme dans le verset suivant: "Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre, et c’est Lui le Tout Puissant, le Pardonneur" (Sourate 67, "la royauté", v. 2). Comme Dieu l’a dit dans ce verset, le monde est non seulement un lieu d’épreuve mais il est également temporaire. Il existe donc une fin pour tous ainsi que pour l’Univers lui-même; tout a un temps prédestiné par Dieu. Les gens sont donc rendus responsables d’utiliser la courte vie qui leur a été accordée selon des principes déterminés par Dieu comme ils leur ont été annoncés dans le Coran. Ils auront leur récompense dans l'Au-delà pour ce qu'ils ont fait ici-bas.


LA PUNITION ÉTERNELLE

Jusqu’à présent, dans ce livre, nous avons parlé des signes clairs de l’existence de Dieu, des défenseurs des systèmes basés sur la négation de l’existence de Dieu et du contexte social qu'ils cherchent à établir. Tout ce qui a été dit jusqu'ici concernait "la vie sur terre". L'Au-delà, qui n’est autre que la vie après la mort, mérite lui aussi une sérieuse attention.
Ceux qui font perdurer des systèmes niant l'existence de Dieu n’offrent à leurs disciples qu’une vie remplie de souffrances. Ces gens-là sont donc la cause du châtiment douloureux qui sera infligé à ceux qui les auront suivis lorsqu’ils feront face à l’Au-delà. Cependant, là-bas, ces "maîtres" ne porteront pas le même intérêt à leurs égards, comme ils l'auront fait sur terre. Au contraire, ils ne penseront qu’à essayer de se sauver eux-mêmes.

"Si chaque âme injuste possédait tout ce qu’il y a sur terre, elle le donnerait pour sa rançon." (Sourate 10, "Yoûnous", v. 54)

L’attitude des personnes qui en ont conduit d’autres à la "mécréance" sur terre est également décrite dans d’autres versets:

"Chaque fois qu’une communauté entrera, elle maudira celle qui l’aura précédée. Puis, lorsque tous s’y retrouveront, la dernière fournée dira de la première: "Ô notre Seigneur! Voilà ceux qui nous ont égarés: donne-leur donc double châtiment du feu". Il dira: "À chacune le double, mais vous ne savez pas". Et la première fournée dira à la dernière: "Mais vous n’avez sur nous aucun avantage. Goûtez donc au châtiment, pour ce que vous avez acquis". (Sourate 7, "le purgatoire", v . 38-39)

Il est évident que cela ne fera pas vraiment beaucoup de différences de faire partie de la communauté qui a fait partie des premiers "mécréants" et d’être celle qui est arrivée après. La conclusion est que les deux groupes souffriront énormément et qu’ils mériteront un châtiment infini à cause des péchés qu'ils ont commis sur terre. Dans le Coran, Dieu décrit en détail l’état d’esprit de ces gens dans ces affreux moments: la punition qu'ils subiront le Jour de la Résurrection, le Jour du Jugement Dernier ainsi qu’en Enfer.


LE JOUR DE LA RÉSURRECTION

En mentionnant le Jour de la Résurrection, Dieu utilise l’expression "le jour où l’appeleur appellera vers une chose affreuse" (Sourate 54, "la lune", v. 6). La terreur ressentie ce jour-là ne peut être connue des hommes, car ils n’auront jamais été en face de quelque chose de semblable.
Dieu seul connaît le moment précis de ce jour. Ce que l’homme sait de ce jour-là se limite à ce qui est dit dans le Coran. La résurrection arrivera brusquement à un moment où personne ne l’attendait.
Ce jour pourra saisir les gens au moment où ils travaillent dans leurs bureaux, dorment chez eux, parlent au téléphone, lisent un livre, rient, pleurent ou emmènent leurs enfants à l’école. Jamais, instant si effrayant n’aura été vu par aucun homme sur terre.
Le Jour de la Résurrection commencera par le son du clairon (Sourate 74, "celui qui se blottit sous ses couvertures", v. 8-10). Dès que ce son aura été entendu partout sur terre, ceux qui n’auront pas utilisé le temps accordé par Dieu pour rechercher Son agrément seront saisis par une grande crainte. Dans le Coran, Dieu décrit les événements effrayants qui auront lieu ce jour-là:

"L'Heure, plutôt, sera leur rendez-vous, et l'Heure sera plus terrible et plus amère." (Sourate 54, "la lune", v. 46)
Selon ces versets, le son du clairon sera suivi d’un tremblement terrible et d’un fracas si violent qu‘il en assourdira les oreilles. De par la violence de ce tremblement, les montagnes se mettront à trembler et glisseront (Sourate 99, "le tremblement de terre", v. 1-8).

Les montagnes seront alors réduites en miettes et deviendront poussière éparpillée (Sourate 56, "l’événement attendu", v. 5). C’est à ce moment précis que les gens se rendront compte de la futilité des choses auxquelles ils avaient attaché beaucoup d’importance. Les valeurs matérielles sur lesquelles ils s’acharnaient disparaîtront soudainement:

"Puis quand viendra le grand cataclysme le jour où l’homme se rappellera à quoi il s’est efforcé, l’Enfer sera pleinement visible à celui qui regardera..." (Sourate 79, "les anges (ou les astres coureurs)", v. 34-36)

Ce jour-là, même les montagnes formées de pierres, de terre et de rochers seront éparpillées comme de la laine cardée (Sourate 101, "l’heure qui frappe", v. 5). À ce moment, l’homme sera convaincu que cette force n’est plus celle qu’il disait provenir de la nature. Car ce jour-là, la nature elle-même sera abattue. Une terreur et un effroi redoutables règneront sur terre ce jour-là. Les hommes, les animaux et la nature seront tous accablés par cette terreur. Les gens verront les mers confondre leurs eaux (Sourate 82, "la fissuration", v. 3) et s'allumer (Sourate 81, "la condensation sphérique", v. 6).
Comme la terre, les cieux se mettront aussi à trembler et à se fendre d’une manière jusqu’alors inconnue. La couleur bleue habituelle du ciel se transformera et prendra l'aspect d'un métal en fusion (Sourate 70, "les voies ascensionnelles", v. 8). Le Jour de la Résurrection, tout ce qui illuminait autrefois le Soleil sera obscurci (Sourate 81, "la condensation sphérique", v. 1), la Lune se fendra (Sourate 54, "la lune", v. 1) et le Soleil et la Lune seront réunis (Sourate 75, "la résurrection", v. 9).
Les femmes enceintes avorteront de ce qu’elles porteront à cause de la crainte horrifiante ressentie à ce moment-là. Les cheveux des enfants deviendront blancs à cause de la peur (Sourate 73, "celui qui se cache le visage dans ses vêtements", v. 17). Les enfants fuiront leur mère; les femmes quitteront leur mari et les familles s’éloigneront les unes des autres. Dieu en explique la raison dans le Coran:

"Puis quand viendra le Fracas (Aççâkh-khah), le jour où l’homme fuira son frère, sa mère, son père, sa compagne et ses enfants; car chacun d’eux, ce jour-là, aura son propre cas pour l’occuper." (Sourate 80, "il a froncé les sourcils", v. 33-37)


LE JOUR DU JUGEMENT DERNIER

À la suite des événements qui se produiront le Jour de la Résurrection, on soufflera pour la deuxième fois dans la "Trompe". Ce son marquera le commencement du jour où les gens seront ressuscités. Ce jour-là, la terre sera remplie de gens qui se lèveront de la tombe où ils avaient été enterrés peut-être des milliers d’années auparavant. La résurrection des hommes et la stupéfaction qu’ils ressentiront le jour de cet événement sont ainsi décrites dans le Coran:

"Et on soufflera dans la Trompe, et voilà que, des tombes, ils se précipiteront vers leur Seigneur, en disant: "Malheur à nous! Qui nous a ressuscités de là où nous dormions? C’est ce que le Tout Miséricordieux avait promis; et les messagers avaient dit vrai". Ce ne sera qu’un seul Çaïhah (cri affreux, châtiment), et voilà qu’ils seront tous amenés devant Nous. Ce jour-là, aucune âme ne sera lésée en rien. Et vous ne serez rétribués que selon ce que vous avez œuvré." (Sourate 36, "Ya-sîn", v. 51-54)

Ce jour-là, toutes les choses auxquelles les gens se refusaient à penser et qu’ils fuyaient seront posées devant eux de façon évidente. Ils n'auront plus la possibilité ni de fuir ni de nier.
Au moment où ces gens sortiront de leur tombeau et seront réunis, portant sur eux la marque de l'ignominie, la terre brillera et le livre de chacun sera apporté et lui sera remis.
Durant ce jour où d'énormes foules de gens jamais vues auparavant se réuniront, la situation des croyants et des incroyants sera certainement différente:

"Quant à celui à qui on aura remis le Livre en sa main droite, il dira: "Tenez! Lisez mon livre. J’étais sûr d’y trouver mon compte". Il jouira d’une vie agréable." (Sourate 69, "celle qui se justifie de plein droit", v. 19-21)

Quant à celui à qui on aura remis le Livre en sa main gauche, il dira: "Hélas pour moi! J’aurai souhaité qu’on ne m’ait pas remis mon livre, et ne pas avoir connu mon compte... Hélas, comme j’aurais souhaité que (ma première mort) fût la définitive. Ma fortune ne m’a servi à rien. Mon autorité est anéantie et m’a quitté!" (Sourate 69, "celle qui se justifie de plein droit", v. 25-29)
Ce jour-là, aucune injustice ne sera commise ne fut-ce du poids d’un atome. Chacun recevra exactement la récompense pour les actes qu’il aura commis sur terre. Ce jour sera pénible pour les incroyants, car il représente celui où la vie éternelle en Enfer devient certaine.
Les versets suivants indiquent clairement ce qui attend le Jour du Jugement les personnes qui ont persisté dans leur incrédulité pendant toute leur vie et qui ont suivi ceux qui les ont invités à faire des actes vains:

"Et on soufflera dans la Trompe, et voilà que ceux qui seront dans les cieux et ceux qui seront sur la terre seront foudroyés, sauf ceux que Dieu voudra (épargner). Puis on y soufflera, et les voilà debout à regarder. Et la terre resplendira de la lumière de son Seigneur; le Livre sera déposé, et on fera venir les prophètes et les témoins; on décidera parmi eux en toute équité et ils ne seront point lésés; et chaque âme sera pleinement rétribuée pour ce qu’elle aura œuvré. Il (Dieu) connaît mieux ce qu’ils font. Et ceux qui avaient mécru seront conduits par groupes à l’Enfer. Puis quand ils y parviendront, ses portes s’ouvriront et ses gardiens leur diront: "Des messagers (choisis) parmi vous ne vous sont-ils pas venus, vous récitant les versets de votre Seigneur et vous avertissant de la rencontre de votre jour que voici?" Ils diront: "Si", mais le décret du châtiment s’est avéré juste contre les mécréants. "Entrez, (leur) dira-t-on, par les portes de l’Enfer, pour y demeurer éternellement". Qu’il est mauvais le lieu de séjour des orgueilleux!" (Sourate 39, "les groupes homogènes", v. 68-72)


L’ENFER

LE PLUS GRAND PECHE QUE L'ON PEUT COMMETTRE EST DE SE REVOLTER CONTRE DIEU, LE CREATEUR ET LE DONNEUR DE VIE. SI L’HOMME, QUI A ETE CREE POUR SERVIR DIEU, S'OPPOSE AU BUT QUI SE TROUVE DERRIERE SA CREATION, IL MERITE ALORS UNE PUNITION PROPORTIONNELLE A SON MEFAIT. L'ENFER EST LE LIEU OU CETTE PUNITION SERA DONNEE.
LA PLUPART DES GENS PASSENT TOUTE LEUR VIE DANS UNE SORTE D'IVRESSE SANS JAMAIS REFLECHIR A CE GRAND CHATIMENT. L’UNE DES RAISONS LES PLUS IMPORTANTES DE CETTE IVRESSE EST QU’ILS NE PEUVENT PAS APPRECIER REELLEMENT LA PUISSANCE INFINIE DE DIEU. BEAUCOUP DE GENS ONT DE L’ESTIME POUR DIEU, MAIS SEULEMENT DANS LE CADRE DE SES ATTRIBUTS TELS QUE LE MISERICORDIEUX, LE PARDONNEUR ET LE COMPATISSANT; ILS NE RESSENTENT PAS VRAIMENT DE CRAINTE PROFONDE ET SINCERE A SON EGARD. CES GENS-CI SONT PARTICULIEREMENT INSENSIBLES AUX ORDRES ET AUX CONSEILS DE DIEU. DANS LES VERSETS DU CORAN, DIEU NOUS AVERTIT PARTICULIEREMENT BIEN DE CE DANGER:

"Ô hommes! Craignez votre Seigneur et redoutez un jour où le père ne répondra en quoi que ce soit pour son enfant, ni l’enfant pour son père. La promesse de Dieu est vérité. Que la vie présente ne vous trompe donc pas, et que le trompeur (Satan) ne vous induise pas en erreur sur Dieu!" (Sourate 31, "Lokman", v. 33)

DIEU EST LE PROPRIETAIRE DES PLUS BEAUX NOMS ET ATTRIBUTS TELS QUE LE MISERICORDIEUX, LE PARDONNEUR ET LE GRACIEUX; IL NE FAUT TOUTEFOIS PAS OUBLIER QU’IL EST AUSSI L’INTEGRE, LE DOMINATEUR SUPREME ET LE CONTRAIGNANT, QU'IL EST PROCHE DES CROYANTS MAIS LOIN DES IDOLATRES, DES MECREANTS ET DES HYPOCRITES, QU'IL EST LE DETENTEUR DU POUVOIR DE PUNIR ET QUE L’ENFER EST LE LIEU OU TOUS CES ATTRIBUTS DE DIEU SERONT PARFAITEMENT INCARNES.
LES GENS PARTAGENT DES CROYANCES SUPERSTITIEUSES A CE SUJET; ILS PARTENT DU PRINCIPE QU’ILS IRONT EN ENFER APRES LEUR MORT POUR LAVER TOUS LES PECHES QU'ILS AURONT COMMIS SUR TERRE, ET QU’ILS ENTRERONT AU PARADIS A LA FIN DE LEUR PUNITION ET POUR Y DEMEURER ETERNELLEMENT. POURTANT, DIEU NOUS REVELE DANS SES VERSETS QUE LA VIE, QU’ELLE SOIT EN ENFER OU AU PARADIS, DURERA ETERNELLEMENT ET QUE L'ON N’EN SORTIRA PAS A MOINS QUE DIEU NE LE VEUILLE BIEN.
"Et ils (les juifs) ont dit: "Le Feu (celui du Jour de la Résurrection) ne nous touchera que pour quelques jours comptés!" Dis-leur (Ô Mouhammad): "Avez-vous pris un engagement avec Dieu -car Dieu ne manque jamais à Son engagement- ou alors dites-vous sur Dieu ce que vous ne savez pas?" Bien au contraire! Ceux qui font le mal et qui se font cerner par leurs péchés, ceux-là sont les gens du Feu (l’Enfer) où ils demeureront éternellement. Et ceux qui croient (à l’Unicité de Dieu ou Tawhîd) et pratiquent les bonnes œuvres, ceux-là sont les gens du Paradis où ils demeureront éternellement." (Sourate 2, "la vache", v. 80-82)

LES GENS Y RENCONTRERONT DES TOURMENTS TELS QUE LE FEU, LA CHALEUR, L’OBSCURITE, LA FUMEE, L’ETROITESSE, LA CECITE, LA CONSTRICTION, LA FAMINE, LA SOIF, L’EAU PURULENTE, L’EAU BOUILLANTE ET L’ARBRE VENENEUX DE ZAQQOUM. EN SUS DE CES SOUFFRANCES PHYSIQUES, ILS SOUFFRIRONT AUSSI D’UN TOURMENT MORAL QUI LEUR MONTERA JUSQU’AU CŒUR (SOURATE 104, "LES CALOMNIATEURS", V. 5-9). EN ENFER, LES SOUFFRANCES EPOUVANTABLES QUE SUBIRONT LES GENS QUI ONT IGNORE L'EXISTENCE DE DIEU, SONT DECRITES EN DETAIL DANS LE CORAN. DE NOMBREUX VERSETS SIGNALENT LA GRANDE IMPORTANCE DE CE SUJET POUR LES HOMMES. LA SOUFFRANCE DE L’ENFER EST SI GRANDE QU'ELLE NE PEUT ETRE COMPAREE A AUCUN AUTRE TOURMENT DU MONDE. DANS LE CORAN, DIEU INDIQUE AINSI LA FIN HORRIBLE QUI ATTENDRA LES NON-CROYANTS:

"Mais non! Il sera certes, jeté dans la Houtamah. Et qui te dira ce qu’est la Houtamah? (C’est) le Feu attisé de Dieu qui monte jusqu’aux cœurs. Il se refermera sur eux en colonnes (de flammes) étendues." (Sourate 104, "les calomniateurs", v. 4-9)

"Ce jour-là, il y aura des visages humiliés (ceux de tous les mécréants), préoccupés, harassés (par l’adoration d’autre chose que Dieu). Ils brûleront dans un Feu ardent, et seront abreuvés d’une source bouillante. Il n’y aura pour eux d’autre nourriture que des plantes épineuses (Darî), qui n’engraisse, ni n’apaise la faim." (Sourate 88, "celle qui s’abat comme un voile", v. 2-7)

"Nous avons préparé pour les infidèles des chaînes, des carcans et une fournaise ardente." (Sourate 76, "l’homme", v. 4)

"Voilà l’Enfer que les Moudjrimoûn traitaient de mensonge. Ils feront le va-et-vient entre lui (l’Enfer) et une eau bouillante extrêmement chaude." (Sourate 55, "le Très Miséricordieux", v. 43-44)

"Et ceux qui ont mécru auront le feu de l’Enfer: on ne les achève pas pour qu’ils meurent; on ne leur allège rien de leurs tourments. C’est ainsi que Nous récompensons tout négateur obstiné. Et là, ils hurleront: "Seigneur, fais-nous sortir; nous ferons le bien, contrairement à ce que nous faisions". "Ne vous avons-Nous pas donné une vie assez longue pour que celui qui réfléchit réfléchisse? L’avertisseur, cependant, vous était venu. Eh bien, goûtez (votre punition). Car pour les Zhâlimoûn (injustes, polythéistes), il n’y a pas de secoureur." (Sourate 35, "le créateur", v. 36-37)

"Ceux qui seront traînés (ensemble) sur leurs visages vers l’Enfer, ceux-la seront dans la pire des situations et les plus égarés hors du chemin droit." (Sourate 25, "la différenciation absolue", v. 34)

"… (qui), lorsqu’elle les voit (venir) de loin, fait entendre sa fureur et ses crépitements. Et quand on les y aura jetés, dans un étroit réduit, les mains liées derrière le cou, ils souhaiteront alors leur destruction complète. "Aujourd’hui, ne souhaitez pas la destruction une seule fois, mais souhaitez-la plusieurs fois." (Sourate 25, "la différenciation absolue", v. 12-14)


LA VRAIE DEMEURE PROMISE AUX CROYANTS:
LE PARADIS

"Aucun être ne sait ce qu’on a réservé pour eux comme réjouissance pour les yeux, en récompense de ce qu'ils œuvraient." (Sourate 32, "la prosternation", v. 17)

LE PARADIS EST LE LIEU QUI EST PROMIS AUX CROYANTS POUR LEUR FOI EN DIEU ET POUR LA DEVOTION QU’ILS LUI ONT ATTRIBUEE. LE PARADIS, COMME MENTIONNE DANS PLUSIEURS VERSETS, EST UNE PLACE DE BENEDICTIONS ET DE BONHEUR ETERNEL. DIEU RECOMPENSE LES CROYANTS EN ECHANGE DE LEURS BONS ACTES EFFECTUES SUR TERRE AVEC LE PARADIS.
LE PARADIS EST LE LIEU OU LE TERME "MISERICORDIEUX" QUI QUALIFIE DIEU PREND TOUTE SA DIMENSION (CELUI DONT LA MISERICORDE EST EXCLUSIVE AUX CROYANTS, LE TOUT MISERICORDIEUX, QUI RECOMPENSE AVEC D’AUTRES BENEDICTIONS ETERNELLES CEUX QUI SE SERVENT DE SES FAVEURS CONVENABLEMENT). PAR CONSEQUENT, LE PARADIS EST SELON LES VERSETS DU CORAN UNE DEMEURE DE DELICES QUI ABRITE TOUT CE QUE DESIRE L’AME HUMAINE, ET MEME PLUS QUE CELA ENCORE.
LE MOT "PARADIS" EVOQUE POUR CERTAINES PERSONNES UNE NOTION PLUTOT LIMITEE. ILS SUPPOSENT QU’IL S’AGIT D’UN ENDROIT OU NE SE TROUVENT QUE DES BEAUTES NATURELLES, TELLE QU’UNE PRAIRIE DELICIEUSE PAR EXEMPLE. POURTANT IL EXISTE UNE TRES GRANDE DIFFERENCE ENTRE CE POINT DE VUE LIMITE ET LE PARADIS TEL QU’IL EST DECRIT DANS LE CORAN:

"… et il y aura là (pour eux) tout ce que les âmes désirent et ce qui réjouit les yeux. "Vous y demeurerez éternellement." (Sourate 43, "l’ornement", v. 71)

"Il y aura là pour eux tout ce qu’ils voudront. Et auprès de Nous il y a davantage encore." (Sourate 50, "Qâf", v. 35)
AUTREMENT DIT, CONTRAIREMENT A LA CROYANCE GENERALE, IL EXISTE AU PARADIS DES FAVEURS ILLIMITEES QUE L’HOMME NE CONNAIT JAMAIS PENDANT SA VIE SUR TERRE ET QU’IL N’A JAMAIS PU MEME IMAGINER. LES CROYANTS QUI SE SOUMETTENT A LA VOLONTE DE LEUR CREATEUR ET QUI SE CONFORMENT A SES DESIRS SERONT RECOMPENSES PAR LE PARADIS DANS LEQUEL ILS DEMEURERONT ETERNELLEMENT.


LES VERSETS SUIVANTS DECRIVENT LE PARADIS PROMIS AUX CROYANTS:

"Annonce à ceux qui croient et pratiquent de bonnes œuvres qu’ils auront pour demeures des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux; chaque fois qu’ils seront gratifiés d’un fruit des jardins ils diront: "C’est bien là ce qui nous avait été servi auparavant". Or c’est quelque chose de semblable (seulement dans la forme mais différent dans le goût); ils auront là des Azwâdjourn-moutahhara (conjoints purifiés), et là ils demeureront éternellement." (Sourate 2, "la vache", v. 25)

"Certes, les Mouttaqoûn (les pieuses et vertueuses personnes qui craignent Dieu et s’abstiennent de commettre les péchés et toutes les mauvaises actions qu’Il a interdites), qui aiment Dieu d’un amour fort (et accomplissent toutes les sortes de bonnes actions qu’Il a ordonnées de faire) seront dans des jardins avec des sources. "Entrez-y en paix et en sécurité." Et Nous aurons arraché toute rancune de leurs poitrines: et ils vivront en frères, sur des lits, face à face. Nulle fatigue ne les y touchera. Et on ne les en fera pas sortir." (Sourate 15, "al-Hijr", v. 45-48)

"Voilà ceux qui auront les jardins du séjour (éternel) sous lesquels coulent les ruisseaux. Ils y seront parés de bracelets d'or et se vêtiront d'habits verts de soie fine et de brocart, accoudés sur des divans (bien ornés). Quelle bonne récompense et quelle belle demeure!" (Sourate 18, "la caverne", v. 31)

"Les gens du Paradis seront, ce jour–là, dans une occupation qui les remplit de bonheur; eux et leurs épouses sont sous des ombrages, accoudés sur les divans. Là ils auront des fruits et ils auront ce qu’ils réclameront. (On leur dira): "Salâm" (paix et salut)! Parole de la part d’un Seigneur Très Miséricordieux." (Sourate 36, "Ya-Sîn", v. 55-58)

"Certes, les Mouttaqoûn (pieux) seront dans une demeure sûre, parmi des jardins et des sources. Ils porteront des vêtements de satin et de brocart et seront placés face à face. C’est ainsi! Et Nous leur donnerons pour épouses des Hoûr (houris) aux grands yeux. Ils y demanderont en toute quiétude toutes sortes de fruits. C’est là une grâce de ton Seigneur. Et c’est là l’énorme succès." (Sourate 44, "la fumée", v. 51-57)

"Et quant à ceux qui croient et accomplissent de bonnes œuvres, Nous les installerons certes à l’étage dans le Paradis sous lequel coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement. Quelle belle récompense que celle de ceux qui font le bien." (Sourate 29, "l’araignée", v. 58)


UN RAPPEL POUR SAUVER LES
GENS DU CHÂTIMENT ÉTERNEL

Il est clair que chaque homme est libre de vivre comme il le désire et de choisir la voie qu’il préfère dans ce monde. Personne n'a le droit de contraindre quelqu’un d’autre. Mais, en tant que croyants qui avons foi en l’existence et en la justice infinie de Dieu, il est de notre devoir solennel d’avertir les gens qui nient cette vérité et qui ne se rendent pas compte de leur situation. Dieu nous a informés de la situation sérieuse dans laquelle se trouvent ces personnes-là dans les versets suivants:

"Lequel est plus méritant? Est-ce celui qui a fondé son édifice sur la piété et l’agrément de Dieu ou bien celui qui a placé les assises de sa construction sur le bord d’une falaise croulante et qui croula avec lui dans le feu de l’Enfer? Et Dieu ne guide pas les Zâlimoûn (injustes, cruels, polythéistes)." (Sourate 9, "le retour à Dieu", v. 109)

Ceux qui sur terre se détournent des versets de Dieu, et qui inconsciemment nient leur Créateur, n’auront aucun moyen pour atteindre le salut dans l’Au-delà. S'ils ne se repentissent pas et ne se dirigent pas vers Dieu qui les a créés de toutes pièces, ils subiront le pire des châtiments. Le tourment éternel qui les attend est ainsi annoncé dans le Coran:

"… alors que ceux qui ne croient pas en Nos Ayât (preuve, évidences, versets, enseignements, révélations...) sont les gens de la gauche. Le Feu se refermera sur eux." (Sourate 90, "la cité", v. 19-20)

La manière de se débarrasser du châtiment éternel et de mériter le Paradis, est par contre, définie très clairement:
Croire en Dieu sincèrement avant qu’il ne soit trop tard.
Passer toute sa vie à rechercher Son agrément.


AVERTISSEMENT

Le chapitre que nous allons aborder maintenant révèle un point extrêmement important. Si nous le lisons attentivement et nous le comprenons bien, ce texte changera fondamentalement le point de vue que nous pouvons avoir sur le monde extérieur. Ce texte contient plus qu’un point de vue, une approche différente ou une idée philosophique; il contient une vérité précise qui est aujourd’hui reconnue par la science. En réalité, tout le monde, croyants et incroyants, devrait admettre cette vérité.
UNE APPROCHE TRÈS DIFFÈRENTE DE LA MATIÈRE

Tous les individus qui observent leur environnement attentivement se rendent compte que tout ce qui existe dans l’Univers -ce qui est animé et ce qui ne l’est pas- doit forcément avoir été créé. La question devient alors: Qui est le Créateur de toutes ces choses?"
Il est évident que "le fait de la création", révélé par chaque aspect de l’Univers, ne peut pas être le résultat de l’Univers lui-même. Le système solaire ne peut pas s’être créé ou organisé par lui-même. Les plantes, les êtres humains, les bactéries, les érythrocytes, et les papillons ne peuvent pas s’être créés par eux-mêmes. C'est pour cela que la possibilité que tout ce qui existe puisse être le produit du hasard n’est même pas imaginable.
Nous concluons donc que: toute chose a été créée, mais qu’aucune d’entre elles n’a pu en être le Créateur. Le Créateur est différent de tout ce que nous voyons avec nos yeux, Il est une force supérieure et invisible. Pourtant, Son existence et Ses attributs sont visibles dans tout ce qui existe.
Ceux qui nient l’existence de Dieu s'opposent à cette réalité. Ces personnes sont conditionnées à ne croire qu'à ce qu’elles voient avec leurs propres yeux. Elles sont contraintes d’ignorer la vérité de la "création" et elles essaient de prouver que l’Univers et les êtres vivants n’ont pas été créés. La théorie de l’évolution est un exemple flagrant de leurs efforts vains pour arriver à cette fin.
L’erreur fondamentale de ceux qui nient l’existence de Dieu est perpétuée par d’autres individus qui ne nient pas vraiment cette existence mais qui ont une fausse perception de Lui. Ils ne nient pas la création elle-même mais ont des croyances superstitieuses sur l’endroit où Dieu se trouve. Ils pensent qu’Il se trouve dans les "cieux", en haut quelque part. Implicitement, ils imaginent qu’Il se trouve au-delà d’une planète très lointaine, qu'Il n’intervient dans les affaires terrestres que de temps en temps ou qu’Il n’y intervient pas du tout. Ils imaginent qu’Il a créé l’Univers et l’a abandonné ensuite à lui-même, laissant les gens maîtres de leur propre destin.
Il y en a d’autres qui ont entendu dire qu’il est écrit dans le Coran que Dieu se trouve partout. Pourtant ils ne peuvent pas exactement comprendre ce que cela veut dire. Ils pensent que Dieu entoure toute chose comme le feraient des ondes radio ou un gaz invisible et intangible.
En bref, ces croyances sont incapables de démontrer "où" Dieu se trouve et elles sont en réalité toutes fondées sur une erreur commune. Sur ce sujet, ces gens portent des préjugés qui n’ont aucun fondement et se font donc de fausses opinions sur Dieu.
Ces préjugés portent sur la nature et les caractéristiques de la matière. Nous sommes tellement conditionnés que nous ne nous demandons jamais si la matière existe vraiment ou si elle n’est qu’une ombre. La science moderne détruit ce préjugé et présente une réalité très importante. Dans les pages suivantes, nous allons essayer de clarifier cette grande réalité qui est dévoilée dans le Coran.


LE MONDE DES SIGNAUX ÉLECTRIQUES

Toute l’information que nous possédons au sujet du monde dans lequel nous vivons nous est transmise par nos cinq sens. Le monde que nous connaissons consiste en ce que nos yeux voient, nos mains sentent, nos nez hument, nos langues goûtent et que nos oreilles entendent. Nous ne pensons jamais que le monde extérieur puisse être autre chose que ce que nos sens nous présentent, puisque depuis notre naissance nous sommes dépendants de ceux-ci.
Les recherches scientifiques modernes avancent une thèse très différente qui remet en cause notre perception du monde.
Cette thèse soutient que notre perception du "monde extérieur" est formée dans notre cerveau par des signaux électriques. C’est-à-dire que la rougeur des pommes, la solidité du bois, notre maison, notre famille et tout ce que nous possédons, et même les lignes de ce livre sont en réalité composées de signaux électriques.
Frederick Vester décrit le stade auquel la science est parvenue:
"Les propos de certains scientifiques déclarant que "l’homme est une image, toute chose éprouvée est temporaire et fallacieuse, et cet Univers est une ombre" semblent être prouvés par la science moderne." 25
Le fameux philosophe, George Berkeley commente ce sujet de la façon suivante:
"Nous croyons en l’existence des objets seulement parce que nous les voyons et nous les touchons, et parce qu’ils nous sont reflétés par nos sensations. Pourtant, nos perceptions ne sont que des idées formées dans notre esprit. C’est-à-dire que les objets que nous percevons ne sont en réalité rien d’autre que des idées qui existent seulement dans notre esprit... Puisque tout cela n’existe que dans l’esprit, il est clair que nous sommes trompés par des illusions quand nous imaginons que l’Univers et les choses peuvent avoir une existence autre que celle qui existe dans notre esprit. Donc, tout ce qui nous entoure n’existe que dans notre esprit." 26
Afin d'éclaircir la question, considérons le sens qui nous fournit l’information la plus générale au sujet du monde extérieur, celui de la vue.


COMMENT VOYONS-NOUS, ENTENDONS-NOUS
ET GOÛTONS-NOUS?

L’action de voir est réalisée progressivement. Des faisceaux lumineux, les photons, se déplacent de l’objet observé vers l’œil. Ils passent à travers les lentilles qui se trouvent devant l’œil et sont alors réfractés. Ils tombent ensuite en se renversant sur la rétine qui se trouve derrière l’œil. C’est à ce niveau que la lumière se transforme en signaux électriques. Ces signaux sont ensuite transmis par les neurones à notre minuscule centre visuel situé au fond du cerveau. Dans ce centre, le signal électrique est perçu comme étant une image. En réalité, nous "voyons" dans cet endroit minuscule situé dans la partie postérieure du cerveau. Notons que cette partie est isolée de la lumière.
Reconsidérons maintenant ce processus apparemment ordinaire. Quand nous disons que "nous voyons", nous percevons en réalité les photons qui atteignent nos yeux et pénètrent notre cerveau après avoir été transformés en signaux électriques. Cela veut dire que quand nous disons: "nous voyons", nous observons en réalité les signaux électriques dans notre cerveau.
Toutes les images que nous percevons sont formées dans notre centre visuel qui n'occupe que quelques centimètres cubes du volume total de notre cerveau. Le livre que nous lisons en ce moment et le paysage illimité que nous voyons quand nous regardons l’horizon s’intègrent dans cet endroit minuscule. Il est important de souligner, comme nous venons de le faire, que le cerveau est isolé de toute lumière; son intérieur est donc totalement obscur. Il n’a donc aucun contact avec la lumière elle-même.
Nous pouvons illustrer cette situation intéressante par un exemple. Supposons que nous regardions une bougie allumée. Nous pouvons nous asseoir devant cette bougie et la regarder à une certaine distance. Pendant cette période, notre cerveau n’entre jamais en contact direct avec la lumière de la bougie. C’est-à-dire que même si nous voyons la lumière de la bougie, l’intérieur de notre cerveau reste complètement obscur. Nous contemplons donc un monde lumineux et coloré dans notre cerveau obscur.
R. L. Gregory donne l’explication suivante au sujet des aspects miraculeux de la vue:
"Nous sommes tellement habitués à l'acte de la vue qu'il nous faut développer notre imagination pour réaliser qu’il y a des problèmes à résoudre. Considérez que nous voyons des objets solides dans notre environnement en partant des images minuscules, déformées et à l'envers qui se trouvent dans nos yeux. Nous percevons un monde d’objets à partir des lignes de simulation qui se trouvent sur nos rétines. Ceci n'est pas moins qu'un miracle." 27
La même situation s’applique à tous nos autres sens. L’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat sont tous le résultat de signaux électriques transmis au cerveau et perçus dans les centres pertinents du cerveau.
L’ouïe fonctionne d’une manière similaire à la vue. L’oreille externe capture les sons dans l’auricule et les dirige vers l’oreille centrale. L’oreille centrale transmet les vibrations produites par les sons à l’oreille interne en les intensifiant. L’oreille interne transforme ces vibrations en signaux électriques qu'elle envoie au cerveau. Tout comme dans le cas de la vue, l'acte d’entendre a en réalité lieu dans le centre auditif du cerveau. Le cerveau est isolé des sons tout comme il est isolé de la lumière. C’est-à-dire que quelle que soit l’intensité du bruit à l’extérieur, l’intérieur du cerveau lui est complètement silencieux.
Cependant, même les sons les plus subtils sont perçus par le cerveau. L’oreille d’une personne saine entend tout, sans aucun bruit ou aucune interférence atmosphérique. Dans notre cerveau, alors même qu’il est isolé du son, nous pouvons écouter les symphonies d’un orchestre, entendre les bruits d’une foule, percevoir tous les sons produits dans un intervalle aussi vaste que celui qui sépare le bruissement d’une feuille à celui du rugissement d’un avion. Pourtant, à ce moment-là, si le niveau de son dans notre cerveau était mesuré par un appareil sensible, on verrait qu’un silence complet y règne.
Notre sens de l’odorat est formé de façon semblable. Les molécules volatiles émises par une branche de vanille ou une rose atteignent les récepteurs qui se trouvent dans les poils délicats de l'épithélium du nez. Ils sont ensuite transformés en signaux électriques et transmis au cerveau où ils sont perçus sous la forme d’une odeur. Tout ce que nous sentons d’agréable ou de désagréable, n’est rien que la perception cérébrale de l’interaction de molécules volatiles après leur transformation en signaux électriques. Ainsi, nous percevons la senteur d’un parfum, d’une fleur, des aliments que nous préférons, de la mer ou d’autres odeurs encore que nous aimons ou détestons, dans notre cerveau. Les molécules elles-mêmes n’atteignent jamais le cerveau. Tout comme avec le son et la vision, ce sont seulement de simples signaux électriques qui arrivent à notre cerveau. Autrement dit, toutes les odeurs que nous avons associées -dès notre naissance- à des objets extérieurs ne sont que des signaux électriques que nous ressentons par l’intermédiaire de nos sens.
Parallèlement, il existe quatre types différents de récepteurs chimiques sur le bout de notre langue. Ceux-ci se rapportent aux quatre perceptions du goût que nous pouvons ressentir: le salé, le sucré, l’amer et l’aigre. Nos récepteurs gustatifs transforment ces perceptions en signaux électriques suite à une chaîne de processus chimiques, et les transmettent au cerveau. Ces signaux sont perçus donc en tant que goût par le cerveau. Le goût que nous ressentons quand nous mangeons du chocolat ou un fruit qui nous plaît n’est en réalité que l’interprétation de signaux électriques par le cerveau. Nous n’atteignons donc jamais l’objet qui appartient au monde extérieur; en d’autres mots, nous ne voyons, ne sentons ni ne goûtons le chocolat réellement. Par exemple, si les nerfs gustatifs qui sont reliés au cerveau étaient coupés, le goût des choses que nous mangeons n’atteindrait jamais notre cerveau; nous perdrions alors complètement le sens du goût.
À ce stade, nous sommes obligés d’admettre un autre fait: nous ne pouvons donc jamais savoir si quelqu’un d’autre perçoit la couleur rouge ou entend une note de musique comme nous le faisons nous-mêmes.28
Notre toucher ne fait pas exception à cette règle. Lorsque nous touchons un objet, toute l’information qui nous aide à reconnaître le monde extérieur et les objets est transmise au cerveau par des nerfs sensitifs qui se trouvent sur la peau. Le toucher est donc formé dans notre cerveau. Contrairement à ce que nous croyons généralement, l’endroit où nous percevons notre sens du toucher n’est pas le bout de nos doigts ni notre peau, mais le "centre de perception du toucher" qui se trouve dans notre cerveau. C’est cette interprétation cérébrale des stimulations électriques qui atteignent notre cerveau, qui nous permet d’éprouver ces objets de manière différente et de sentir qu’ils sont, soit durs, mous, chauds ou froids. Nous dérivons tous les détails qui nous aident à reconnaître un objet à partir de ces stimuli. B. Russell et L. Wittgenstein, deux célèbres philosophes, s’expriment ainsi à ce sujet:
"Par exemple, qu’un citron ait vraiment existé ou non et la manière dont il a existé ne peut pas être remis en question et examinés. Un citron n’est qu’un goût éprouvé par la langue, une odeur ressentie par le nez, une couleur et une forme perçues par l’œil; et seules ces caractéristiques-ci peuvent être sujettes à un examen et une évaluation. La science ne peut jamais connaître réellement le monde physique." 29
Il est donc impossible pour nous d’atteindre la connaissance du monde physique. Tous les objets qui se trouvent autour de nous ne sont qu’une série de perceptions tels que la vue, l’ouïe et le toucher. Notre cerveau, en traitant les données qu’il reçoit dans notre "centre" visuel et dans nos autres centres sensoriels, ne confronte jamais, et ceci durant toute notre vie, "l’original" de la matière existant à l’extérieur mais seulement la copie formée à l’intérieur de notre cerveau. Nous nous trompons donc constamment en supposant que ces copies sont en fait de la matière réelle.


"LE MONDE EXTÉRIEUR" DANS NOTRE CERVEAU

De tous les faits physiques décrits jusqu’ici, nous pouvons déduire la chose suivante: tout ce que nous voyons, touchons, entendons et percevons comme étant de "la matière", de la "terre" ou de "l’Univers" ne sont en fait que des signaux électriques qui se produisent dans notre cerveau.
Celui qui mange un fruit n’est donc pas confronté au fruit réel mais à une perception formée dans notre cerveau. L’objet considéré par la personne comme étant un "fruit" n’est en fait qu’une impression électrique, qui a lieu dans le cerveau et qui a la forme, le goût, l’odeur et la structure de ce fruit. Si les nerfs optiques reliés au cerveau étaient soudainement coupés, l’image de ce fruit disparaîtrait aussitôt. Une déconnexion du nerf reliant les senseurs nasaux et le cerveau anéantirait complètement notre odorat. En bref, le fruit n’est rien d’autre que l’interprétation de signaux électriques par le cerveau.
Un autre aspect intéressant est le sentiment de distance. Par exemple, la distance qui se trouve entre nous et ce livre n’est en réalité qu’un sentiment d’espace formé dans notre cerveau. Les objets qui paraissent distants à la vue de quelqu’un existent aussi dans le cerveau. Celui qui regarde les étoiles dans le ciel croit qu’elles sont à une distance de millions d’années lumière. Pourtant, ce qu’il "voit" vraiment ce sont les étoiles qui sont en lui-même, dans son centre visuel. Quand nous lirons ces lignes, nous ne serons pas en réalité dans la pièce où nous croyons nous trouver, la pièce est en nous. Le fait que nous puissions voir notre propre corps nous pousse à penser que nous sommes à l’intérieur de celui-ci. Pourtant, nous devons nous souvenir que notre corps est aussi une image formée dans notre cerveau.
Ceci est également vrai pour tous nos autres sens. Par exemple, lorsque nous croyons entendre le son de la télévision dans une pièce voisine, nous n’entendons en réalité que le son réfléchi dans notre cerveau. Nous ne pouvons ni prouver l’existence de la pièce voisine ni que le son vienne réellement de la télévision qui se trouve dans ladite pièce. Le raisonnement est le même lorsque nous entendons un son à plusieurs mètres de distance ou lors d’une conversation entre deux personnes; tout ceci en réalité ne représente que des perceptions de l’information contenue dans notre "centre auditif" qui ne mesure que quelques centimètres carrés dans notre cerveau. Aucun concept comme la droite, la gauche, le devant ou le derrière n’existe excepté dans ce centre de perception. En d’autres termes, le sentiment que le son nous parvient de la droite ou de la gauche n’est qu’une perception; il n’existe aucune direction d'où provient le son.
Il en est de même pour les odeurs que nous percevons; aucune ne nous parviendra de loin. Nous sommes tous convaincus que le résultat final formé dans notre "centre olfactif" est la vraie odeur des objets du monde extérieur. Pourtant, tout comme l’image d’une rose est dans notre centre visuel, l’odeur d’une rose l’est dans notre centre olfactif; il n’existe en réalité ni rose ni odeur qui appartienne au monde extérieur.
Le "monde extérieur" que nous percevons n’est qu’une simple série de signaux électriques parvenant à notre cerveau. Durant toute notre vie, notre cerveau traite ces signaux et en tire de l’information. Quant à nous, nous vivons sans savoir que nous sommes constamment induits en erreur, en croyant que ce sont les versions originales des êtres existant dans le "monde extérieur". Nous sommes trompés car nous n’atteignons jamais la matière elle-même autrement que par l’intermédiaire de nos sens.
De plus, notre cerveau interprète et attribue un certain sens aux signaux que nous tenons pour être le "monde extérieur". Examinons par exemple notre sens auditif. Notre cerveau transforme les ondes sonores du monde extérieur en quelque chose d’harmonieux, telle une symphonie. La musique est donc aussi une perception créée par notre cerveau. Même les couleurs qui parviennent à nos yeux ne sont que de simples signaux électriques aux longueurs d’ondes diverses. Notre cerveau transforme donc ces signaux en couleurs. Il n’existe aucune couleur dans le "monde extérieur". La pomme n’est pas rouge, le ciel n’est pas bleu, les arbres ne sont pas verts. Ils sont ainsi car nous les percevons de cette manière. Le "monde extérieur" dépend entièrement de celui qui le perçoit.
Un simple handicap, tel qu’un défaut sur la rétine de l’œil cause le daltonisme. Certaines personnes perçoivent donc du bleu comme étant du vert ou du rouge comme étant du bleu; d’autres perçoivent toutes les couleurs comme étant des dégradés de gris. Ainsi, ce n’est pas important si l’objet extérieur est coloré ou non.
Berkeley, un éminent philosophe, a également attiré notre attention sur cette vérité:
"Au début, on croyait que les couleurs, les odeurs etc. "existaient vraiment", mais ces hypothèses ont été abandonnées par la suite, et l’on a compris qu’elles existaient seulement en fonction de nos sensations." 30
En conclusion, nous voyons des objets colorés non pas parce qu’ils sont colorés et non pas parce qu’ils ont une existence matérielle indépendante et extérieure à nous-mêmes. La vérité concernant la matière est que toutes les qualités que nous attribuons aux objets sont en réalité dans notre intérieur et non pas dans un "monde extérieur".
Que reste-t-il donc de ce "monde extérieur"?


L’EXISTENCE DU "MONDE EXTÉRIEUR"
EST-ELLE INDISPENSABLE?

Jusqu’à présent, nous avons constamment mentionné la notion d’un "monde extérieur" et celle d’un monde de perceptions formé dans nos cerveaux, qui est en réalité celui que nous connaissons. Pourtant, puisque nous ne pouvons jamais réellement atteindre le "monde extérieur", comment pouvons-nous être totalement sûrs qu’un tel monde existe vraiment?
À vrai dire, nous ne le pouvons pas. Puisque chaque objet n’est qu’une série de perceptions et que celles-ci existent seulement dans notre cerveau, il est plus correct de dire que seul le monde qui existe vraiment est celui de nos perceptions. En d’autres termes, le seul monde que nous connaissons est celui qui existe dans notre cerveau: ce monde est conçu, enregistré et rendu vivant précisément à cet endroit-là. Pour résumer, ce monde est créé à l'intérieur de notre cerveau et il est en réalité l’unique monde dont nous pouvons être sûrs.
Nous ne pouvons donc jamais prouver que toutes ces perceptions que nous observons dans notre cerveau ont des corrélatifs matériaux. Ces perceptions pourraient en théorie provenir d’une source "artificielle".
Il est d’ailleurs possible d’observer cela. Nous savons que de faux stimuli peuvent produire dans notre cerveau un "monde matériel" entièrement imaginaire. Imaginons par exemple un magnétophone très développé avec lequel nous pourrions enregistrer toutes sortes de signaux électriques différents. D’abord, nous transmettrions toute l’information concernant une scène quelconque (en incluant l’image d’un corps) à cet instrument en la transformant en signaux électriques. Puis, imaginons que le cerveau peut survivre séparément du corps. La dernière étape serait de connecter l’enregistreur au cerveau à l’aide d’électrodes qui auraient la même fonction que les nerfs et d'envoyer l’information préenregistrée au cerveau. De cette manière, nous nous retrouverions dans une scène créée totalement artificiellement. Nous pourrions par exemple être amenés à conduire rapidement sur une autoroute. Il ne nous serait jamais possible de réaliser que nous ne sommes constitués de rien sauf d’un cerveau. La raison en est que, ce dont nous avons besoin pour former un monde dans notre cerveau, n’est pas l’existence d’un monde réel mais plutôt celle de stimuli. Il est donc parfaitement possible que ces stimuli nous parviennent d’une source artificielle, tel qu’un magnétophone par exemple.
Lisons ce que Bertrand Russell, philosophe renommé, a écrit à ce sujet:
"Ce sens du toucher, que nous ressentons lorsque nous appuyons nos doigts sur une table, n’est qu’une perturbation électrique qui agit sur les électrons et protons dont nos doigts sont composés, et causée, conformément à la physique moderne, par la proximité des électrons et protons de la table. Si cette même perturbation sur le bout de nos doigts se produisait d’une autre manière, nous devrions avoir des sensations, et ceci bien qu’il n’y ait pas de table." 31
Il est en effet pour nous très facile de nous laisser induire en erreur en pensant que ces perceptions sont réelles, alors qu’elles n'ont aucun corrélatif matériel. Nous éprouvons d’ailleurs très souvent ce sentiment dans nos rêves, pendant lesquelles nous vivons des événements, voyons des personnes, des objets et des scènes qui nous paraissent complètement réels. Pourtant, ce ne sont que des perceptions. Il n’existe aucune différence fondamentale entre un rêve et le "monde réel"; tous deux se passent dans le cerveau.


QUI EST CELUI QUI PERÇOIT?

Comme nous l’avons dit jusqu’ici, cela ne fait donc aucun doute que le monde dans lequel nous croyons vivre et que nous nommons "monde extérieur" soit perçu dans notre cerveau. Pourtant, une question d’importance primordiale doit être posée à ce stade: si tous les événements physiques que nous connaissons sont des perceptions intrinsèques à notre cerveau, qu’est-ce donc alors que notre cerveau? Puisque notre cerveau fait partie du monde physique, tout comme nos bras, nos jambes ou tout autre objet, pourquoi ne serait-il pas une perception lui aussi?
Pour mieux nous éclairer à ce sujet, reprenons l’exemple des rêves. Imaginons que nous voyons un rêve dans notre cerveau conformément à ce que nous avons dit jusqu’ici. Dans ce rêve, nous aurions un corps imaginaire, un bras imaginaire, un œil imaginaire, et un cerveau imaginaire. Si, pendant ce rêve, quelqu’un nous demandait: "Où vois-tu?", nous répondrions: "Je vois dans mon cerveau". Pourtant, il n’existe en vérité aucun cerveau qui vaille la peine d’être mentionné, mais seulement une tête et un cerveau imaginaires. Celui qui voit les images n’est pas le cerveau imaginaire du rêve, mais un "être" qui est de loin "supérieur" à lui.
Nous savons maintenant, qu’il n’existe aucune distinction physique entre une scène onirique et une scène que nous appelons "vie réelle". C’est ainsi que si l'on nous posait dans une scène de la vie réelle la même question, à savoir "où voyons-nous?", cela ne servirait à rien de répondre "dans notre cerveau" comme c’était le cas dans l’exemple ci-dessus. Dans les deux cas, l’entité qui voit et qui perçoit n’est pas le cerveau, qui n’est après tout qu’un morceau de chair.
Si nous analysons un cerveau, nous remarquons qu’il n’est constitué que de lipides et de protéines, qui existent d’ailleurs aussi dans d’autres organismes vivants. Cela signifie que dans ce morceau de chair appelé "cerveau", il n’existe rien qui pourrait observer des images, constituer une conscience ou créer cet être que nous appelons le "moi".
R. L. Gregory explique cette erreur que les gens font fréquemment lorsqu’ils se reportent aux perceptions visuelles du cerveau:
"Il existe une tentation, qui doit être éludée d’ailleurs, de dire que ce sont les yeux qui produisent les images dans le cerveau. L’idée d’une image dans le cerveau suggère la présence d’une sorte d'œil intérieur pour la voir - mais ceci nécessiterait la présence d’un autre œil pour voir cette image... et ce processus continuerait ainsi en une régression infinie d'yeux et d’images. C’est absurde." 32
C’est ce point-ci qui crée un dilemme pour les matérialistes, qui affirment que seule la matière est vraie: à qui appartient donc cet "œil intérieur" qui voit, qui perçoit ce qu’il voit et qui réagit?
Karl Pribram s’est également concentré sur l’importante question de savoir qui perçoit réellement, et ceci au sein du monde de la science et de la philosophie:
"Depuis les Grecs, les philosophes n’ont cessé de penser "à ce fantôme dans la machine", "à ce petit homme dans le petit homme" etc. Où se trouve le "je", la personne qui utilise son cerveau? Qui est-il celui qui réalise le fait de savoir? Tout comme saint François d’Assises le dit: "Ce que nous recherchons est celui qui voit." 33
Réfléchissons un peu maintenant: ce livre qui est entre nos mains, la pièce dans laquelle nous nous trouvons, en bref toutes les images qui nous font face sont vues dans notre cerveau. Sont-ce les atomes qui voient ces images? Des atomes sourds, muets et inconscients? Pourquoi certains atomes auraient-ils acquis cette qualité alors que d’autres ne l’auraient pas? Est-ce que les actes de penser, de comprendre, de se souvenir, d'être heureux ou malheureux ou tout autre acte, consistent en des réactions électrochimiques entre ces atomes?
Si nous réfléchissons calmement à ces questions, nous constatons qu’il est ridicule de chercher une volonté quelconque dans les atomes. Il est clair que celui qui voit, qui entend et qui sent est un être supra-matériel. Cet être est bel et bien "vivant" et n’est ni de la matière, ni une image de cette matière. Cet être s’associe à des perceptions qui lui font face en se servant de l’image de notre corps.

Cet être est notre "âme".
Cet agrégat de perceptions que nous appelons "monde matériel" n’est en réalité rien d’autre qu’un rêve observé par cette âme. Tout comme le corps que nous possédons, le monde matériel que nous percevons dans nos rêves n’existe pas réellement; l’Univers dans lequel nous habitons et le corps que nous possédons n’ont pas non plus une réalité matérielle.
L’être réel est notre âme. La matière ne consiste qu’en de simples perceptions envisagées par notre âme. Les êtres intelligents qui écrivent et lisent ces lignes ne sont pas juste un amas d’atomes, de molécules et de réactions chimiques qu’ils partagent, mais des "âmes".


L’ÊTRE RÉEL ABSOLU

Tous ces faits nous obligent à affronter une question très importante. Si ce que nous considérons comme étant le monde matériel n’est qu’un amas de perceptions vues par notre esprit, mais alors quelle est la source de ces perceptions?
Pour répondre à cette question, nous devons tout d’abord considérer le point suivant: la matière n’a pas d’existence indépendante. Puisque la matière est une perception, elle est en quelque sorte "artificielle". En d’autres mots, cette perception doit être causée par une autre force, ce qui revient à dire qu’elle a dû être créée. En outre, cette création se doit d’être continue. S’il n’existait aucune création continue et cohérente, tout ce que nous appelons matière disparaîtrait. Nous pourrions comparer cette situation à une télévision où une image est montrée aussi longtemps que le signal continue à être diffusé. Mais alors, qui est-ce qui permet à nos âmes d’observer les étoiles, le monde, les plantes, les gens, nos corps et toutes les autres choses que nous voyons?
Il est évident qu’il existe un Créateur, qui a créé l’Univers entier, c’est-à-dire la somme de toutes ces perceptions et qui continue sans cesse d’œuvrer sur Sa création. Puisque ce Créateur nous dévoile une création si magnifique, Il doit sûrement détenir une force et une puissance éternelles.
Ce Créateur s’est Lui-même présenté à nous. Il a fait descendre un livre sur terre et, à travers ce livre Il a Lui-même décrit, L’Homme, l’Univers et la raison de notre existence.

Ce Créateur est Dieu et Son Livre est le Coran.
Les vérités qui nous conduisent à penser que les cieux et la terre, c’est-à-dire l’Univers, ne sont pas stables, que leur présence n’est possible que parce que Dieu les a créés, et qu’Il les fera disparaître quand Il mettra fin à Sa création, sont toutes expliquées dans le verset suivant:

"Dieu retient les cieux et la terre pour qu’ils ne s’affaissent pas. Et s’ils s’affaissaient, nul autre après Lui ne pourra les retenir. Il est Indulgent et Pardonneur." (Sourate 35, "le créateur", v. 41)

Comme nous l’avons mentionné au début, certaines personnes n’ont pas une compréhension véritable et sincère de Dieu. C’est pourquoi, elles L’imaginent comme un être qui est présent quelque part dans les cieux mais qui n’intervient pas du tout dans les affaires de ce monde. Les fondements de cette logique résident dans la croyance que l’Univers n’est qu’un ensemble de matière et que Dieu se trouve "en dehors" de ce monde matériel, dans un endroit retiré. Dans certaines religions erronées, la croyance en Dieu se limite à cette compréhension.
Pourtant, comme nous venons de l'indiquer, la matière n’est composée que de sensations. Et l’unique être réel absolu est Dieu. Cela veut dire que seul Dieu existe; toutes les autres choses ne sont en réalité que des ombres. De cette manière, il est impossible de concevoir Dieu comme étant séparé et en dehors de toute cette masse de matière. Dieu est sans aucun doute "partout" et Il inclut toute chose. Cette vérité est d’ailleurs expliquée dans le Coran de la façon suivante:

"Dieu! Point de divinité (digne d’adoration) à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même "Al-Qayyoum" (qui entretient et protège tout ce qui existe). Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. À Lui appartiennent ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n’embrassent que ce qu’Il veut. Son Repose-pied "Koursy" déborde les cieux et la terre dont la garde ne Lui cause aucune peine. Et Il est le Très-Haut, le Très-Grand." (Sourate 2, "la vache", v. 255)

Un autre verset du Coran mentionne de plus que Dieu est indépendant de l’espace et qu’Il inclut de manière indirecte toute chose:

"À Dieu seul appartiennent l’est et l’ouest. Où que vous vous tourniez (ou tourniez vos faces), la Face de Dieu est donc là (bien qu’Il soit au-dessus de Son Trône). Certes, Dieu est immensément Suffisant (pour les besoins de Ses créatures); Il est Omniscient." (Sourate 2, "la vache", v. 115)

Puisque chaque être matériel est une perception, personne ne peut voir Dieu; mais Dieu voit la matière qu’Il a créée sous toutes ses formes. Nous pouvons lire dans le Coran:

"Les regards ne peuvent L’atteindre, cependant qu’Il saisit tous les regards. Et Il est Al-latîf (le Doux), le Parfaitement Connaisseur." (Sourate 6, "les bestiaux", v. 103)

Ainsi nous ne pouvons pas comprendre l’existence de Dieu à l’aide de nos yeux, mais nous savons que Dieu inclut entièrement notre être intérieur et extérieur, nos regards et nos pensées. Nous ne pouvons ni prononcer un mot, ni même respirer sans qu’Il le sache.
Bien que nous ressentions ces perceptions sensorielles tout au long de nos vies, l’être le plus proche de nous n’est aucunement une de ces sensations, mais bien Dieu Lui-même. Le verset suivant nous dévoile le secret de cette réalité:

"Nous avons effectivement créé l’homme et Nous savons ce que son âme lui suggère et Nous sommes plus près de lui (par Notre Science) que sa veine jugulaire." (Sourate 50, "Qâf", v. 16)

Lorsqu’une personne pense que son corps n’est composé que de "matière", elle ne peut en aucun cas comprendre cette vérité qui est pourtant si importante. Si elle considère son cerveau comme étant "soi-même", l'endroit qu’elle considère comme étant extérieur à elle n’est alors éloigné que de 20 à 30 cm. Quand elle comprend que la matière n’existe pas mais que chaque chose n’est en réalité que le résultat de sa propre imagination, les notions comme le dehors, le dedans, le lointain ou le proche perdent tout leur sens. Dieu l’entoure complètement et Il est "infiniment proche" d'elle.
Dans le verset suivant, Dieu met en évidence Sa proximité avec les hommes:

"Et quand Mes serviteurs t’interrogent (Ô Mouhammad) sur Moi... Je suis tout proche (d’eux par Ma science, connaissant parfaitement leurs états et leurs problèmes): Je réponds à l’appel de celui qui M’invoque quand il M’invoque (directement, sans l’intermédiaire d’un intercesseur). Qu’ils répondent donc à Mon appel, et qu’ils croient en Moi, afin qu’ils soient bien guidés." (Sourate 2, "la vache", v. 186)

Il l’affirme également dans un autre verset:

"Et lorsque Nous te disions que ton Seigneur cerne tous les gens (par Sa puissance et Son savoir). Quant à la vision que Nous t’avons montrée [en état d’éveil et non en rêve, la nuit de l’Ascension (Isrâ)], Nous ne l’avons faite que pour éprouver les gens, tout comme Zaqoûm (l'arbre maudit) mentionné dans le Qour’ân. Nous les menaçons; mais cela ne fait qu’augmenter leur grande transgression." (Sourate 17, "le voyage nocturne", v. 60)

L’homme est donc induit en erreur lorsqu’il pense que son être représente la chose la plus proche de lui-même. Car Dieu est assurément plus proche de nous que nous le sommes de nous-mêmes. Il attire notre attention sur ce point dans le verset suivant:

"Lorsque le souffle de la vie remonte à la gorge (d’un moribond), et qu’a ce moment là vous regardez, et que Nous sommes plus proche de lui que vous (qui l’entourez) mais vous ne (le) voyez point." (Sourate 56, "l’événement attendu", v. 83-85)
Comme ce verset nous l'indique, les gens vivent sans prendre connaissance de ce fait phénoménal probablement parce qu’ils ne l’observent pas avec leurs propres yeux.
D’un autre côté, il est complètement impossible pour l’homme, qui n’est rien qu’un être d’ombre, d’avoir une force et une volonté indépendantes de Dieu. Du reste, le 96ème verset de la sourate 37, "les rangées" "… c'est Dieu qui vous a créés, vous et ce que vous faites" démontre bien que tout se produit sous le contrôle de Dieu. Dans le Coran, cette réalité est déclarée dans le verset suivant: "Ce n'est pas vous qui les avez tués: mais c'est Dieu qui les a tués." (Sourate 8, "les dépouilles", v. 17). Cette sourate indique donc bien que rien n’est indépendant de Dieu. Puisque l’humain est un être d’ombre, il ne peut accomplir le fait de par lui-même. Pourtant, Dieu a doté cet être d’ombre du sentiment de "soi". En réalité, c'est Dieu qui accomplit tous les actes. Ainsi, si quelqu’un considère les actes qu’il accomplit comme étant les siens, il se tromperait fortement.
Ceci est la réalité. Une personne peut bien ne pas vouloir accepter cette vérité et se considérer comme un être indépendant de Dieu, cela n’y change rien, car même son déni imprudent se produit aussi grâce à la volonté et à la puissance de Dieu.


TOUT CE QUE VOUS POSSÉDEZ EST
INTRINSÈQUEMENT ILLUSOIRE

C'est donc un fait reconnu scientifiquement que le "monde extérieur" n’a pas une réalité matérielle et qu’il n’est qu’un ensemble d’images présentées continuellement à notre âme par Dieu. Néanmoins, certaines personnes n’incluent pas ou plutôt généralement ne veulent pas tout inclure dans le concept de "monde extérieur".
Réfléchissons à ce sujet d’une manière sincère et courageuse. Nous nous rendrons compte que notre maison, nos meubles, notre voiture -que nous venons peut-être d’acheter- notre bureau, nos bijoux, notre compte bancaire, notre garde-robe, notre époux, nos enfants, nos collègues et tout ce que nous possédons sont en réalité inclus dans ce monde extérieur imaginaire qui est projeté à notre être. Tout ce que nous voyons, entendons, sentons -en d’autres termes- percevons autour de nous grâce à nos cinq organes sensoriels fait partie de ce "monde imaginaire": la voix de notre chanteur favori, la dureté de la chaise sur laquelle nous sommes assis, un parfum dont nous aimons l’odeur, le Soleil qui nous tient chaud, une fleur aux belles couleurs, un oiseau passant devant notre fenêtre, une vedette naviguant à toute allure sur l’eau, la terre fertile de notre jardin, l’ordinateur que nous employons pour notre travail ou encore notre hi-fi dernier cri...
Ceci est la réalité, car le monde n’est qu’une série d’images créées pour mettre l’homme à l’épreuve. Les gens sont mis à l’épreuve durant leur courte vie par des perceptions qui n’existent pas. Ces perceptions nous sont bien évidemment présentées, et ceci intentionnellement, comme attrayantes et séduisantes. Ce fait est du reste lui aussi mentionné dans le Coran:

"On a enjolivé aux gens l’amour des choses qu’ils désirent: femmes, enfants, trésors thésaurisés d’or et d’argent, chevaux marqués, bétail et champs; tout cela est objet de jouissance pour la vie présente, alors que c’est auprès de Dieu qu’il y a le bon retour." (Sourate 3, "la famille de Imran", v. 14)

À cause de l'attrait que peuvent procurer la richesse, les magots entassés d’or et d’argent, les dollars, les bijoux, les comptes bancaires, les cartes de crédit, les garde-robes pleines de vêtements, les voitures dernier modèle; en d’autres termes, à cause de toutes les formes de prospérité qu’elles possèdent déjà ou essaient de posséder, de nombreuses personnes négligent leur religion. Ces gens se concentrent donc seulement sur ce monde et oublient l'Au-delà. Ils sont induits en erreur par l'aspect "beau et attirant" de cette vie. Ainsi, négligent-ils de faire la prière, de donner l'aumône aux pauvres et d’accomplir l’adoration qui les feront prospérer dans l’Au-delà. Au lieu de cela, ils s’exclament: "J’ai des idéaux", "j’ai des responsabilités", "je n’ai pas assez de temps", "j’ai des affaires à compléter" ou "je ferai cela plus tard". Ils passent leur vie à essayer de prospérer uniquement sur cette terre. Dans le verset "ils connaissent un aspect de la vie présente, tandis qu’ils sont inattentifs à l’Au-delà" (sourate 30, "les Gréco-Romains", verset 7), cette fausse perception est clairement décrite.
Le fait que nous décrivons dans ce chapitre, notamment que tout ne consiste qu’en une image, est fondamental car ses implications ôtent tout sens à toutes les passions et à de nombreux désirs. La vérification de ce fait prouve que ce que les gens possèdent ou tentent de posséder -leur fortune acquise par avidité, leurs enfants dont ils se vantent, leurs époux ou épouse qu’ils considèrent proche d’eux-mêmes, leurs amis, leur corps qui leur sont chers, leur statut social qu’ils utilisent pour se distinguer les uns des autres, les écoles dont ils sont sortis diplômés, les vacances qu’ils passent- ne sont rien qu’une illusion. C’est pourquoi tous ces efforts, tout ce temps dépensé, toute cette avidité s'avèrent être sans importance.
Ceci explique aussi pourquoi certaines personnes sont induites en erreur de façon inconsciente. En se vantant de la sorte de leur fortune, de leurs propriétés ou de leurs yachts, elles agissent comme si toutes ces choses existaient réellement. Ces personnes riches ou aisées, qui voyagent dans leurs yachts d’une manière ostentatoire, qui montrent fièrement leurs nouvelles voitures, qui parlent sans cesse de leur fortune, qui estiment que leurs possessions les mettent à un niveau plus élevé que tous les autres et qui en plus pensent avoir réussi grâce à tout cela, devraient plutôt penser à la situation dans laquelle elles se trouveront lorsqu’elles se rendront compte que tout ce succès n’était en fait qu’une pure illusion.
Ces scènes sont la plupart du temps aussi rencontrées dans les rêves. Dans leurs songes, ces gens ont aussi des maisons, des voitures rapides, des bijoux extrêmement précieux, des piles de dollars et des lingots d’or et d’argent. Dans leurs rêves, ils appartiennent également à la classe supérieure, possèdent des usines et ont le privilège de régner sur des milliers d’ouvriers, mettent des habits que tout le monde souhaiterait porter. Comme chaque personne, qui à son réveil oserait se vanter de toutes ces possessions imaginaires, se verrait ridiculisée, il en va de même pour celui qui se vante des images qu’il voit dans ce monde. Ce qu’il voit dans ses rêves et dans ce monde ne représente que des images créées dans son cerveau.
D’une manière similaire, la réaction des gens face à des événements qu’ils vivent dans ce monde les rendra honteux lorsqu’ils se rendront compte de la réalité. Ceux qui se disputent violemment, ceux qui s’emportent furieusement, s‘escroquent, se soudoient, commettent des falsifications, mentent, comptent avidement leur argent, font du mal aux gens, maltraitent et maudissent les autres, se mettent en colère, ne pensent qu’à leur statut et à leur rang, sont envieux et se vantent, seront totalement déshonorés lorsqu’ils réaliseront que tout ces actes accomplis n’étaient qu’un rêve.
Puisque c’est Dieu qui crée toutes ces images, Il est le Seul et l’Unique Possesseur de toute chose. Ce fait est d’ailleurs souligné dans le Coran:
"C’est à Dieu qu’appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et Dieu embrasse toute chose (de Sa science et de Sa puissance)." (Sourate 4, "les femmes", v. 126)

C’est donc une pure folie que de mettre la religion de côté au nom de passions imaginaires et de perdre ainsi la vie éternelle qui signifierait une privation éternelle.
À ce stade, il nous faut souligner un point important: nous ne sommes pas en train de dire ici que "les possessions, la fortune, les enfants, l’époux et l’épouse, les amis, le rang que vous avez vont disparaître tôt ou tard, et qu’ils n’ont donc aucun sens", mais nous indiquons que "toutes les possessions que vous croyez avoir n’existent pas réellement et qu’elles sont seulement des rêves composés d’images que Dieu nous montre pour nous mettre à l’épreuve". Comme vous pouvez le constater, il existe une grande différence entre ces deux phrases.
Même si quelqu’un ne veut pas admettre cela tout de suite et se laisse induire en erreur en supposant que tout ce qu’il possède existe vraiment, chacun finira par mourir et, dans l’Au-delà, au moment où nous serons tous recréés tout deviendra alors clair. Ce jour-là, "la vue est perçante" (Sourate 50 , "Qâf", v. 22) et nous verrons tout plus intelligiblement. Et à ce moment, si nous avons passé notre vie entière à courir après des buts imaginaires, nous souhaiterons n’avoir jamais vécu cette vie et dirons: Hélas, comme "j’aurais souhaité que (ma première mort) ait été définitive. Ma fortune ne m’a servi à rien. Mon autorité est anéantie et m’a quitté!" (Sourate 69, "celle qui se justifie de plein droit", v. 27-29)
C’est pourquoi ce que devrait faire tout homme sage, et ceci pendant qu’il en a encore le temps, serait d’essayer de comprendre la réalité de l’Univers alors qu’il est sur terre. Autrement, il passera toute sa vie à courir après des rêves et sera obligé d’affronter à la fin un châtiment très grave. L’état final -auquel ces personnes qui courent toute leur vie après des illusions (ou des mirages) dans ce monde et oublient leur Créateur- seront confrontées, est décrit dans le verset suivant:

"Quant à ceux qui ont mécru, leurs actions sont comme un mirage dans une plaine désertique que l’assoiffé prend pour de l’eau. Puis quand il y arrive, il s’aperçoit que ce n’était rien; mais y trouve Dieu qui lui règle son compte en entier, car Dieu est prompt à compter." (Sourate 24, "la lumière", v. 39)


LES DÉFAUTS LOGIQUES DES MATÉRIALISTES

Dès le début de ce chapitre, nous avons clairement déclaré que la matière n’a pas d’être absolu contrairement à ce que prétendent les matérialistes, mais qu’elle est plutôt une série d’impressions sensorielles créées par Dieu. Les matérialistes refusent cette réalité évidente d’une manière extrêmement dogmatique et avancent des antithèses sans fondement. À lui seul, ce fait détruit leur philosophie.
George Politzer, un marxiste ardent et un des plus grands avocats de la philosophie matérialiste du 20ème siècle, a donné "l’exemple du bus" comme étant "la plus grande preuve" de l’existence de la matière. Selon Politzer, les philosophes qui pensent que la matière n’est qu’une perception, s’enfuissent aussi vite que possible lorsqu’ils voient un bus qui est sur le point de les écraser. Pour lui, c’est une preuve de l’existence physique de la matière.34
Lorsqu’on a dit au célèbre matérialiste Johnson, que la matière n’était qu’une série de perceptions, il essaya de "prouver" l’existence physique des pierres en leur donnant un simple coup de pied.35
Un exemple semblable est donné par Friedrich Engels, le mentor de Politzer et le co-fondateur du matérialisme dialectique avec Marx. Il a écrit: "Si les gâteaux que nous mangeons n’étaient que de simples perceptions, notre appétit ne serait pas satisfait."36
Beaucoup d’autres exemples similaires existent dans les livres des célèbres matérialistes qu’ont été Marx, Engels, Lénine etc. ainsi que quelques phrases outrageuses telles que "vous comprenez l’existence de la matière quand on vous donne une gifle sur le visage".
La raison pour laquelle ces matérialistes donnent des exemples de ce genre-là est qu’ils interprètent l’explication "la matière est une perception" comme "la matière est un jeu de lumière". Ils pensent donc que la perception est limitée à la vue et que les autres sens tels que le toucher comporte des corrélatifs physiques. Ainsi, un bus qui écrase un homme leur fait dire: "Regardez, il l'a écrasé, ce n’est donc pas une perception". Ils ne comprennent pas, que toutes les perceptions ressenties lors d’un accident de bus, comme la dureté du choc, la collision et la souffrance, naissent également dans notre cerveau.


L’EXEMPLE DES RÊVES

Le meilleur exemple pour expliquer cette réalité est le rêve. Une personne peut vivre des événements très réalistes pendant son rêve. Elle peut tomber d’un escalier et se casser une jambe, avoir un grave accident de voiture, être écrasée par un bus ou encore manger un gâteau et se sentir rassasiée. Des événements semblables à ceux vécus dans nos vies quotidiennes sont également éprouvés dans nos rêves. Ils procurent la même sensation de persuasion du réel que dans la réalité et ils éveillent des sentiments identiques.
En rêve, une personne peut donc se voir écrasée par un bus, rouvrir ses yeux dans un hôpital et comprendre qu’elle est devenue infirme, alors qu’il ne s’agit là que d’une perception. Elle peut aussi rêver qu’elle meurt lors d’un accident de voiture, que les anges de la mort prennent son âme et que sa vie dans l'Au-delà commence. (Cet événement peut être éprouvé de la même manière dans la vie, qui, comme le rêve, n’est qu’une perception.)
Cette personne perçoit ainsi très finement les images, les sons, la solidité, la lumière, les couleurs et toutes les autres perceptions de l’événement qu’elle a éprouvé dans son rêve. Les sensations qu’elle éprouve pendant son rêve sont donc tout aussi naturelles que celles éprouvées dans la vie "réelle". Le gâteau qu’elle mange dans son rêve la satisfait tout autant, bien que ce soit seulement une perception du rêve, car le fait d’être rassasié est aussi une perception. Pourtant, à ce moment-là cette personne est en réalité couchée sur son lit. Il n’existe ni escalier, ni circulation et ni bus à considérer. Le rêveur a des sentiments et ressent des perceptions qui n’existent pas dans le monde extérieur. Le fait même que dans nos rêves, nous éprouvions, voyions et sentions des événements qui n’ont aucun corrélatif physique dans le "monde extérieur", révèle très clairement que ce "monde extérieur" qui constitue nos vies en état d’éveil n'est également qu'une perception.
Ceux qui croient à la philosophie matérialiste, et tout particulièrement les marxistes, sont furieux lorsqu’on leur parle de la réalité de l’essence de la matière. Ils citent des exemples de raisonnement superficiel appartenant à Marx, à Engels ou à Lénine et font des déclarations émotionnelles.
Pourtant, ces personnes devraient penser au fait qu’elles pourraient aussi faire les mêmes déclarations dans leurs rêves. Dans leurs rêves, elles pourraient aussi lire Das Kapital (Le Capital), participer à des réunions, se battre avec la police, recevoir des coups sur la tête et ressentir de la souffrance suite à leurs blessures. Cependant, et ceci est particulièrement important, si on le leur demandait pendant leurs rêves, elles penseraient que ce qu’elles ressentent aussi dans leurs rêves est de "la matière absolue", tout comme elles affirment que ce qu’elles voient quand elles sont réveillées est de "la matière absolue". Pourtant, tout ce que ces gens voient, éprouvent ou ressentent, que ce soit dans leurs rêves ou dans leurs vies quotidiennes, ne sont que des perceptions.


L’EXEMPLE DE LA CONNECTION DES
NERFS EN PARALLÈLE

Considérons l’exemple donné par Politzer de l’accident de voiture. Si les nerfs de la personne écrasée, qui relient ses cinq sens à son cerveau, étaient connectés à ceux de quelqu’un d’autre -Politzer par exemple- par une connexion parallèle et ceci au moment où le bus avait heurté la personne; il heurterait de la même manière et en même temps Politzer qui serait alors tranquillement assis chez lui à ce moment-là. Toutes les sensations éprouvées par cette personne accidentée seraient également éprouvées par Politzer, tout juste comme une chanson que nous entendrions au moyen de deux haut-parleurs différents mais qui seraient connectés au même magnétophone. Politzer sentirait, verrait et éprouverait le freinage du bus. Il ressentirait le choc du véhicule contre son corps et verrait les images de son bras cassé, du sang, des fractures… Il remarquerait son entrée dans la salle d’opération ainsi que la dureté du plâtre et la faiblesse de son bras.
Toute autre personne connectée en parallèle aux nerfs de cet homme vivrait intégralement l’accident exactement comme Politzer l’a vécu. Si l’homme accidenté rentrait dans le coma, chacune des autres personnes tomberait également dans le coma. De plus, si toutes les perceptions de l’accident de voiture étaient enregistrées dans un appareil et étaient retransmises en boucle à une personne, ladite personne ressentirait le choc contre le bus plusieurs fois de suite.
Mais alors, lequel de ces bus a t-il réellement percuté ces personnes? La philosophie matérialiste n’offre aucune réponse cohérente à cette question. La réponse correcte est que toutes ces personnes vivraient cet accident de voiture dans tous ses détails, mais uniquement dans leurs propres cerveaux.
Ce même principe pourrait aussi s’appliquer aux exemples du gâteau et de la pierre. Si les nerfs des organes sensoriels d’Engels -organes qui lui permettent quand il mange un gâteau de ressentir des sensations telles que la satiété et la plénitude dans son estomac- étaient connectés parallèlement au cerveau d’une deuxième personne; cette personne ressentirait également ce sentiment de satiété tout comme Engels. Si les nerfs de Johnson, qui a ressenti de la souffrance lorsque son pied a frappé une pierre, étaient connectés à une deuxième personne en parallèle, cette personne éprouverait également la même souffrance.
Alors, lequel de ces gâteaux ou laquelle de ces pierres sont-ils réels? Ici encore, la philosophie matérialiste ne peut offrir aucune réponse raisonnable. La seule réponse correcte et logique est la suivante: Engels et l’autre personne ont mangé tous les deux leur gâteau dans leurs cerveaux et ils ont tous deux été rassasiés. Johnson et l’autre personne ont pleinement vécu tous les deux l’instant où ils ont frappé la pierre dans leurs cerveaux.
Modifions maintenant légèrement l’exemple que nous avons donné au sujet de Politzer. Connectons désormais les nerfs de la personne écrasée par le bus directement au cerveau de Politzer, et les nerfs de ce dernier (qui rappelons-le est assis dans sa maison) directement au cerveau de la personne écrasée par le bus. Dans ce cas précis, Politzer penserait qu’un bus l’a heurté bien qu’il soit assis chez lui à ce moment-là. Par contre, la personne qui a vraiment été écrasée par le bus n’aurait jamais ressenti l’impact de l’accident et elle aurait l’impression qu’elle se trouvait tranquillement assise chez Politzer. La même logique peut bien sûr être appliquée aux exemples du gâteau et de la pierre.
Comme nous le voyons, il est impossible pour un homme de transcender ses sens et de s’en libérer. De la même manière, l’âme d’un homme peut être exposée à toutes sortes de représentations d’événements physiques bien qu’il n’ait aucun corps physique, aucune existence et aucun poids matériel. Il est donc impossible à une personne de réaliser cela parce qu’elle part du principe que toutes ces images tridimensionnelles sont belles et bien réelles. Ce qui la rend si sûre d’elle, c’est que comme tout un chacun, elle dépend de perceptions éprouvées par ses organes sensoriels.
Le fameux philosophe anglais David Hume commente ce fait de la manière suivante:
"Pour parler franchement, quand je m’inclus dans ce que j’appelle le "moi", je tombe toujours sur une perception spécifique appartenant au chaud ou au froid, à la lumière ou à l'ombre, à l’amour ou à la haine, à l'amertume ou au sucré ou à d’autres notion encore. Si ces perceptions n’existaient pas, je ne pourrais jamais me saisir en un temps particulier et je n’observerais rien d’autre que de la perception." 37


LA FORMATION DE PERCEPTIONS CÉRÉBRALES N’EST
PAS UNE PHILOSOPHIE MAIS UN FAIT SCIENTIFIQUE

Les matérialistes présupposent que tout ce dont nous parlons ici n’est que philosophie. Pourtant, soutenir que le "monde extérieur", comme nous l’appelons, n’est qu’une série de perceptions n’est en rien philosophique mais représente au contraire un fait tout à fait scientifique. La formation d’images et de sensations cérébrales est enseignée en détail dans les écoles de médecine. Ces faits, prouvés par la science du 20ème siècle, en particulier par la physique, montrent clairement que la matière n’a pas de réalité absolue et que dans un sens, chacun d’entre nous regarde "le moniteur qui se trouve dans son cerveau".
Quiconque croit en la science, qu'il soit athée, bouddhiste ou partisan d'un autre point de vue, devrait accepter cette vérité. Un matérialiste peut donc nier l’existence d’un Créateur mais ne peut en aucun cas nier cette réalité scientifique.
L'incapacité de Karl Marx, de Friedrich Engels, de Georges Politzer et de bien d’autres à comprendre un fait si simple et évident est très étonnant. Nous pouvons cependant porter à leur décharge que le développement de la connaissance scientifique était probablement insuffisant à leur époque. Aujourd’hui, alors que la science et la technologie ont atteint un niveau très élevé, il ne fait aucun doute que les découvertes récentes rendent la compréhension de cette réalité plus accessible. Mais les matérialistes sont partagés par la double crainte de comprendre ce fait, même partiellement, et de réaliser qu’elle démolit définitivement leur philosophie.


LA GRANDE PEUR DES MATÉRIALISTES

Pendant un certain temps, aucune réponse substantielle nous était parvenue des milieux matérialistes turcs concernant le contenu de ce livre qui accrédite la thèse que la matière n’est qu'une perception. Cela nous a donné l’impression que nos idées n’avaient pas été assez bien clarifiées et qu’elles avaient donc besoin d’être mieux expliquées. Pourtant, peu de temps après, il s'est avéré que les matérialistes éprouvaient un malaise certain face à ce sujet et qu’ils redoutaient que quelqu’un ne le traite en profondeur et cela probablement à cause de la popularité qu’il connaît auprès du public.
En effet, les matérialistes n’ont cessé de proclamer à voix haute dans leurs publications, au cours de leurs conférences et leurs tables rondes leur crainte et leur panique. Leurs discours agités et désespérés démontraient alors clairement qu’ils subissaient une crise intellectuelle assez sévère. L’effondrement scientifique de la théorie de l’évolution (prétendue base de leur philosophie) était déjà un énorme choc pour eux. Mais désormais, ils leur fallaient reconnaître qu’ils commençaient même à perdre la "matière" et cette dernière représentait pour eux un pilier encore plus important que ne pouvait l’être le darwinisme. L’annonce de toutes ces vérités représenta pour eux un véritable choc. Ils déclarèrent du reste ouvertement que ce sujet était la "plus grande menace" à laquelle ils avaient jamais été confrontés parce qu’il "démolissait totalement leur contexte culturel".
Rennan Pekunlu, académicien et écrivain à la revue Bilim ve Utopya (Science et Utopie), qui avait décidé de défendre le matérialisme, fut l’un de ceux qui exprimèrent à cœur ouvert l’anxiété et la panique ressenties par les milieux matérialistes. Dans ses articles publiés dans Bilim ve Utopya et lors d’une conférence auquel il avait participé, Pekunlu a présenté le livre de Harun Yahya intitulé Le Mensonge de l'Évolution comme étant "une menace" primaire lancée contre le matérialisme. Ce qui dérangeait le plus Pekunlu, et ceci plus encore que les chapitres qui invalidaient le darwinisme, était la partie que vous êtes en train de lire actuellement. Le message qu’a lancé Pekunlu à ses lecteurs et à son audience, qui n’était constituée d’ailleurs que d’une poignée de gens, était le suivant: "Ne vous laissez pas entraîner par l’endoctrinement de l’idéalisme et continuez de croire au matérialisme". Il a cité Vladimir I. Lénine, le leader de la sanglante révolution communiste de Russie, comme référence. Conseillant à chacun de lire le livre de ce dernier intitulé Le Matérialisme et l'Empiriocriticisme vieux de plus d’un siècle, Pekunlu n’a fait que répéter les conseils de Lénine: "Ne réfléchissez pas à ce sujet car vous perdrez la trace du matérialisme et vous serez emportés par la religion". Dans un article qu’il a écrit dans la revue susmentionnée, il a cité ces lignes de Lénine:
"Une fois que vous niez la réalité objective, qui nous est transmise par nos sensations, vous aurez déjà perdu toutes les armes contre le fidéisme, car vous vous glisserez dans l’agnosticisme ou dans le subjectivisme - et c’est tout ce que le fidéisme exige. Une seule griffe prise au piège et l’oiseau est perdu. Et nos Marxistes furent tous pris au piège de l’idéalisme, c’est-à-dire d’un fidéisme dilué et plutôt subtil; ils furent tous pris au piège au moment où ils prirent cette "sensation" non pas comme étant une image du monde extérieur mais comme étant un "élément" spécial. Ce n’est pourtant la sensation, l’âme et la volonté de personne." 38
Ces paroles nous montrent que ce que Lénine et ses amis avaient cherché à occulter dérange de la même façon les matérialistes modernes. Cependant, Pekunlu et les autres matérialistes souffrent d'un problème plus grave encore; car ils savent pertinemment que ce fait peut maintenant être soutenu d'une façon beaucoup plus explicite, certaine et convaincante qu’il y a 100 ans. Nous pensons que c’est la première fois dans l'histoire de l’homme que ce sujet est expliqué d'une manière aussi claire.
Pourtant, on peut dire que de nos jours un grand nombre de scientifiques matérialistes ne prennent toujours pas au sérieux le fait que "la matière n’est rien qu’une illusion". Le thème abordé dans ce chapitre est l’un des plus importants et passionnants sujets que l'on puisse rencontrer. Il est certain que peu de gens ont eu l’opportunité d’être confronté à un sujet aussi crucial auparavant. Et pourtant, il suffit d’observer les réactions de ces scientifiques ou la manière dont ils articulent leurs discours et leurs articles pour noter le caractère superficiel de leur compréhension.
Leurs réactions démontrent que leur adhésion aveugle au matérialisme a causé du dommage à leur logique. C’est pour cette raison qu’ils sont tant éloignés de la compréhension de ce sujet. Alaattin Senel, académicien et écrivain à la revue Bilim ve Utopya, exprima des sentiments semblables à ceux de Rennan Pekunlu lorsqu’il déclara: "Oubliez l’effondrement du darwinisme, le sujet vraiment menaçant est celui-ci". Ressentant que sa propre philosophie n’avait aucun fondement, il a constamment fait des demandes telles que: "Prouvez ce que vous dites!" Or, ce qui est encore plus intéressant est que cet écrivain avait lui-même écrit qu’il ne pouvait pas comprendre ce fait qu’il considérait du reste comme étant une menace.
Par exemple, dans un article où il a exclusivement traité de ce sujet, Senel accepte le fait que le monde extérieur soit perçu dans le cerveau comme étant une image. Pourtant, il continue à prétendre que ces images sont divisées en deux: celles qui ont des corrélatifs physiques et celles qui n’en ont pas, et que toutes les images se rapportant au monde extérieur ont des corrélatifs physiques. Afin de soutenir son assertion, il a donné "l’exemple du téléphone". Dans son sommaire, il a écrit: "Je ne peux pas savoir si les images que j’ai dans mon cerveau ont des corrélatifs dans le monde extérieur ou non, mais le même problème se pose lorsque je parle au téléphone. Quand je parle au téléphone avec quelqu’un, je ne peux pas voir la personne avec qui je parle; mais je peux par contre lui confirmer que j’ai bel et bien eu cette conversation avec elle quand je la verrai plus tard." 39
Ce qu’il veut dire signifie ceci: "Si nous doutons de nos perceptions, nous pouvons observer la matière elle-même et ainsi confirmer sa réalité." Pourtant, il s’agit de toute évidence d’une mauvaise conception, car il est impossible pour nous d’atteindre la matière à proprement parler. Nous ne pouvons jamais "sortir" hors de notre cerveau et savoir ce qu’il y a réellement à l'extérieur. Que la voix au téléphone ait un corrélatif physique ou non sera confirmé par la personne à l’autre bout de la ligne! Pourtant, cette prétendue confirmation, qui est elle-même vécue dans le cerveau est également imaginaire.
Ces personnes vivent les mêmes événements dans leurs rêves. Senel pourrait aussi par exemple voir qu’il parle au téléphone dans son rêve et ainsi obtenir la confirmation de sa conversation. Dans son rêve, Pekunlu pourrait de la même façon croire qu’il est confronté à "une menace grave" et conseiller aux gens de lire les livres de Lénine vieux de plus d’un siècle. Pourtant, peu importe ce qu’ils pensent, car ces matérialistes ne pourront jamais nier que les événements qu’ils ont vécus et les personnes avec lesquelles ils ont parlé dans leurs rêves ne sont rien d’autre que des perceptions.
Qui va alors confirmer que si les images dans le cerveau ont des corrélatifs ou non? Les êtres d’ombres contenus dans le cerveau? Il est sans aucun doute impossible pour les matérialistes de trouver une source d’information qui pourrait leur procurer et confirmer cette information qui se rapporte à l’extérieur du cerveau.
Le fait de concéder que toutes les perceptions sont formées dans le cerveau, sans admettre que quelqu’un peut sortir "en dehors" de celui-ci et avoir ainsi ses perceptions confirmées par le monde extérieur réel, manque singulièrement de logique. Toute personne ayant un niveau normal de compréhension et de raisonnement peut pourtant facilement comprendre ceci. Tout individu objectif peut comprendre (par rapport à tout ce que nous avons dit) qu’il est impossible pour lui de tester l’existence du monde extérieur avec ses sens. De plus, il est clair que la croyance aveugle dans le matérialisme altère la capacité de raisonnement de ses partisans. C’est pour cette raison que comme leurs prédécesseurs qui avaient essayé de "prouver" l’existence de la matière en donnant des coups de pied sur des pierres ou en mangeant des gâteaux, les matérialistes modernes commettent de sérieuses erreurs d’appréciation dans leur raisonnement.


LES MATÉRIALISTES SONT TOMBÉS DANS LE
PLUS GRAND PIÈGE DE L’HISTOIRE

L’atmosphère de panique qui a soufflé sur les milieux matérialistes turcs -dont nous avons mentionné quelques exemples ci-dessus- démontre que les matérialistes font face actuellement à un échec complet, chose à laquelle ils n’avaient jamais été confrontés durant toute leur histoire. La matière n’est donc qu’une perception; ce fait a été prouvé par la science moderne d’une manière claire, directe et indéniable et il ne reste plus aux matérialistes qu’à voir et à admettre l’effondrement de la totalité du monde matériel auquel ils se sont fiés et dans lequel ils ont cru aveuglément.
La pensée matérialiste a existé durant toute l’histoire de l’humanité. Les matérialistes, très sûrs d’eux-mêmes et de la philosophie en laquelle ils croyaient, se sont constamment révoltés contre Dieu, leur Créateur. Le scénario qu’ils ont écrit soutient que la matière n’a ni début ni fin, et que l'Univers ne peut avoir de créateur. En raison de leur arrogance, ils ont renié Dieu et se sont réfugiés dans la matière à laquelle ils ont accordé une existence réelle. Ils étaient tellement sûrs d’eux, qu’il était évident pour eux, qu’aucune explication ne viendrait jamais les contredire.
C’est pourquoi les faits relatés dans ce livre qui expliquent quelle est la vraie nature de la matière, ont tellement surpris ces personnes. Tout ce qui a été raconté jusqu’ici détruit les fondements de leur philosophie et ne laisse aucune place à un autre discours. La matière, sur laquelle ils ont fondé toutes leurs idées, leurs vies, leur arrogance et leur déni, a brusquement disparu. Pourquoi le matérialisme aurait-il une raison d’exister si la matière elle-même n’existe pas?
L’un des attributs de Dieu est la force qu’Il détient pour dénouer les complots des non-croyants. Dans le verset suivant, il est d’ailleurs déclaré:

"Ils complotèrent, et Dieu complota, et Dieu est le Meilleur des comploteurs." (Sourate 8, "les dépouilles", v. 30)

Dieu a ainsi pris au piège les matérialistes en leur faisant croire que la matière existait bel et bien, et par la même Il les a humiliés d’une manière évidente. Les matérialistes ont cru que leurs possessions, leurs statuts, leurs rangs, la société à laquelle ils appartenaient, en bref le monde entier existaient vraiment et ils se sont basés sur ces faits pour se rebeller contre Dieu. Ils se sont vantés devant Dieu ne faisant qu’augmenter ainsi leur incroyance et ils ont fini par se fier totalement à la matière. Mais, ils ont oublié que Dieu les entoure de toute part et que ce Dieu qu’ils nient a décrit l’état dans lequel ils se trouvent à cause de leur incompréhension.
"Où cherchent-ils un stratagème? Mais ce sont ceux qui ont mécru qui sont victimes de leur propre stratagème."(Sourate 52, "le Mont Tor", v. 42)

C’est probablement la plus grande défaite de toute leur existence. Les matérialistes, qui faisaient preuve d'arrogance et qui ont été induits en erreur, ont subi une défaite mémorable dans la guerre qu’ils ont livrée à Dieu. Le verset: "Ainsi, Nous avons placé dans chaque cité de grands criminels qui y ourdissent des complots. Mais ils ne complotent que contre eux-mêmes et ils n’en sont pas conscients" annonce combien ces gens qui se révoltent contre leur Créateur sont inconscients et combien terrible sera leur fin. (Sourate 6, "les bestiaux", v. 123) Dans un autre verset, le même fait est décrit ainsi:

"Ils (pensent pouvoir) tromper Dieu et les croyants; mais ils ne trompent qu’eux-mêmes, et ils ne s’en rendent pas compte." (Sourate 2, "la vache", v. 9)

Alors que les mécréants essayaient de comploter, ils ne se sont pas rendus compte de l’importance d’un fait qui est décrit par les mots suivants: (…) "Ils ne trompent qu’eux-mêmes, et ils ne s’en rendent pas compte…" (Sourate 2, "la vache", v. 9) C’est cependant un fait avéré que tout ce qu’ils vivent n’est qu’une divagation conçue spécialement pour qu’elle puisse être perçue par eux, et que tous les complots qu’ils conçoivent ne sont que de simples images formées dans leur cerveau tout comme l’ensemble des actes qu’ils accomplissent. Leur égarement leur fait oublier qu’ils sont tous seuls en compagnie de Dieu, et qu’ils sont ainsi pris au piège de leurs propres plans.
Comme les non-croyants du passé, ceux qui vivent aujourd’hui sont également confrontés à une réalité qui détruit complètement leurs plans sournois. Avec le verset: "la ruse de Chaythân est certes, faible" (Sourate 4, "les femmes", v. 76), Dieu affirme que ces complots étaient déjà voués à l'échec le jour même où ils ont été tramés. Il rassure les croyants dans le verset: "Leur manigance ne vous causera aucun mal." (Sourate 3, "la famille de Imran", v .120)

Dans un autre verset, Dieu déclare:

"Quant à ceux qui ont mécru, leurs actions sont comme un mirage dans une plaine désertique que l’assoiffé prend pour de l’eau. Puis quand il y arrive, il s’aperçoit que ce n’était rien." ( Sourate 24, "la lumière", v. 39 )

Comme le confirme le verset, le matérialisme aussi devient un mirage pour celui qui se rebelle ainsi; lorsqu’ils ont recours à cette doctrine, ils se rendent compte qu'elle n'est rien d'autre qu’une illusion. Dieu les a trompés en créant un mirage qui leur a fait voir toute cette accumulation d’images comme si elles existaient réellement. Toutes ces personnes "éminentes"; ces professeurs, ces astronomes, ces biologistes, ces physiciens, et tous les autres, quels que soient leur classe sociale et leur rang, ont été dupés, et se sont retrouvés punis pour avoir adulé la matière comme leur dieu. En partant du principe que l’accumulation d’images est absolue, ils ont fondé leur philosophie et leur idéologie sur cette simple hypothèse. Ils ont pris part à des discussions sérieuses et ont adopté un discours soi-disant "intellectuel". Ils se sont considérés suffisamment sages pour proposer un argument sur la vérité de l’Univers. Ce qui est plus grave encore, c’est qu’ils s’en sont servis pour remettre en cause l’existence de Dieu, mais ils l’ont fait en manquant réellement de discernement. Dieu explique la situation dans le verset suivant:

"Ils complotèrent et Dieu complota. Et Dieu est certes le meilleur de ceux qui complotent." (Sourate 3, "la famille de Imran", v. 54)

Il est peut-être possible d’échapper à certains complots; mais celui qui est mené par Dieu contre les non-croyants est si déterminé qu’il n’existe pour eux aucune possibilité d’y échapper. Quoi qu'ils fassent ou qu'ils appellent, ils ne trouveront jamais personne d’autre que Dieu pour les sauver. Dieu nous déclare du reste dans le Coran: "Ils ne trouveront, pour eux, en dehors de Dieu, ni allié ni secoureur." (Sourate 4, "les femmes", v. 173)
Les matérialistes ne s’attendaient pas à tomber dans un tel piège. Avec les moyens du 20ème siècle, ils étaient sûrs d’eux-mêmes et pensaient qu’il pourrait facilement attirer les gens vers l’incroyance. Dans le verset suivant Dieu nous décrit la mentalité perpétuelle des non-croyants et quelle sera leur destinée:

"Ils complotèrent un complot et Nous en complotâmes un, sans qu’ils s’en rendirent compte. Regarde donc ce qu’a été la conséquence de leur stratagème: Nous les fîmes périr, eux et tout leur peuple." (Sourate 27, "les fourmis", v. 50-51)

En interprétant ces versets sur un autre plan: les matérialistes ont été obligés de se rendre compte que tout ce qu’ils possèdent n’est qu’une illusion, et donc que tout ce qu’ils possèdent a été détruit. Lorsqu’ils voient leurs possessions, usines, dollars, enfants, époux et épouses, or, rang et statut et même leurs propres corps -qu’ils croient exister- glisser entre leurs mains, ils sont déjà morts selon l'expression du 51ème verset de la sourate "les fourmis". À ce stade, ils ne sont plus des entités matérielles mais seulement des âmes.
Il ne fait aucun doute que pour les matérialistes la manifestation de cette vérité est la pire des situations possibles. Le fait de savoir que tout ce qu’ils possèdent n’est qu’une illusion équivaut (si l’on utilise leurs propres mots) à parler "d’une mort avant la mort" sur terre.
Cela les laisse seul avec Dieu. Avec le verset, "Laisse-Moi avec celui que J’ai créé seul" (Sourate 74, "celui qui se blottit sous ses couvertures", v. 11), Dieu nous appelle pour nous faire réaliser que chacun d’entre nous, est en vérité, totalement seul devant Sa présence. Ce fait remarquable est d’ailleurs répété plusieurs fois dans d’autres versets:

"Et vous voici venus à Nous, seuls, (sans richesse ni amis ni rien d’autre) tout comme Nous vous avions créés la première fois, abandonnant derrière vos dos tout ce que Nous vous avions accordé." (Sourate 19, "Marie", v. 94)

Et au Jour de la Résurrection, chacun d’eux se rendra seul auprès de Lui. (Sourate 19, "Marie", v. 95)
En d’autres termes, même ceux qui vénèrent la matière comme il s’agissait de leur dieu, ont tous été eux aussi créés par Dieu et Lui retourneront. Ils sont soumis à Dieu qu’ils le veuillent ou non. Ils attendent le Jour du Jugement Dernier où chacun devra régler ses comptes, bien qu’ils ne veuillent pas l’admettre.

Conclusion
Par sa capacité à prouver que le monde matériel n’est en réalité qu’un "être d’ombre", ce sujet devient essentiel pour saisir L’existence de Dieu, Sa création et pour comprendre qu’Il est l’Unique Être Absolu.
En abordant cette vérité sérieusement, nous réalisons que la terre n’est pas l’endroit que beaucoup de gens s’imaginent. Elle n’est pas un endroit absolu qui a une existence propre et réelle comme le supposent ceux qui errent sans but dans les rues, qui se battent dans les bars, qui se montrent dans les pubs luxueux, qui se vantent de leurs biens ou qui dédient leurs vies à des buts vains. Le monde n’est qu’un ensemble de perceptions et d’illusions. Tous les gens que nous avons mentionnés ci-dessus ne sont que des êtres d’ombres qui "regardent" ces perceptions dans leurs cerveaux; même s’ils n’en sont pas conscients.
Ce concept est très important car il discrédite complètement la philosophie matérialiste et provoque son effondrement. C’est la raison pour laquelle les matérialistes comme Marx, Engels et Lénine ont encouragé leurs disciples à "ne pas réfléchir" à ce concept. La vision restrictive de ces personnes les a empêchées de comprendre que chaque perception est formée dans le cerveau. Elles partent du principe que le monde qu’elles voient grâce à leur cerveau est le "monde extérieur" et ne peuvent donc pas saisir la preuve pourtant évidente du non-sens de leur théorie.
Cet égarement est la conséquence d’une sorte de "voile" qui recouvre la raison des personnes qui ne croient pas en Dieu. Il est dit dans le Coran: "Ils ont des cœurs, mais ne voient pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n’entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants." (Sourate 7, "le purgatoire", v. 179)
Nous pouvons cependant dépasser cette difficulté en nous servant du pouvoir de notre réflexion personnelle. Pour cela, nous devons nous concentrer fortement, y consacrer toute notre attention, réfléchir à la façon dont nous voyons les objets autour de nous et à la manière dont nous ressentons leur toucher. Si nous y pensons attentivement, nous pouvons ressentir que l’être intelligent qui voit, entend, touche, pense et lit ce livre en ce moment précis n’est rien d’autre que notre âme. Celle-ci ne faisant que regarder sur un écran cette perception appelée "matière". Toute personne qui comprend cela n’appartient plus au domaine du monde matériel qui trompe la plupart de l’humanité, mais a ouvert la porte de la vraie vie.
Cette réalité a été comprise par bon nombre de théistes et de philosophes tout au long de l’histoire. Des intellectuels tels que l’imam Rabbani, Muhyiddin Ibn al-‘Arabi et Mawlana Jami avaient pris conscience de ce fait en se servant de leur esprit critique et ceci grâce aux indices qu’ils avaient trouvés dans le Coran. Certains philosophes occidentaux comme George Berkeley sont arrivés à la même conclusion par la raison. L’imam Rabbani a écrit dans Maktubat (Lettres) que tout l’Univers matériel n’était en fait qu’une "illusion et une supposition (perception)" et que le seul être absolu était Dieu:
"Dieu… La substance de ces êtres qu’Il créa n’est autre que le néant… Tout ce Qu’Il créa navigue entre les sens et les illusions… L’existence de l’Univers réside donc dans cette "sphère" de sens et d’illusions, et elle n’est en aucun cas matérielle… En vérité, il n’existe rien en dehors de l’Être Glorieux, (Qui est Dieu)." 40
L’imam Rabbani a explicitement écrit que toutes les images présentées à l’homme ne sont que des illusions et qu’elles n’ont pas de versions originales à l’original.
"Ce cycle imaginaire est illustré par l'imagination. Il est pourtant vu dans la mesure où il est illustré, grâce à l’œil de l’âme. De l'extérieur, il a l’air comme s’il s'agissait de l’œil que nous avons sur notre figure. Or, ce n’est pas le cas. Il n’y a ni désignation, ni trace à l’extérieur. Il n’y a rien à voir. Même le visage d’une personne se reflétant sur un miroir est ainsi. Le "dehors" n’est pas quelque chose de constant. Il n’existe aucun doute que sa constance et son image ne sont que de l’IMAGINATION. Dieu est celui qui sait le mieux." 41
L’intelligence et les signes du Coran ont permis également à Mawlana Jami d’énoncer la même idée: "Tout ce qu’il y a dans l’Univers n’est que sens et illusions, semblable à des images reflétées sur un miroir ou à des ombres".
Certes, le nombre de ceux qui ont compris ceci à travers l’histoire a toujours été limité. De grands savants comme l’imam Rabbani avaient déjà écrit qu'il ne serait pas sage de révéler ce fait aux masses, car la plupart des gens ne seraient pas capables de le saisir. Aujourd’hui, ce fait est devenu empirique grâce aux preuves avancées par la science, cependant c’est grâce à Rabbani que la description de l’Univers en tant qu’un "être-ombre" a été décrit pour la première fois d’une manière aussi concrète, claire et explicite.
Sans aucun doute le 21ème siècle marquera un moment important de l'histoire. Grâce à la science les gens devraient comprendre plus aisément les réalités divines et de ce fait ils devraient se tourner en plus grand nombre vers Dieu. Les croyances matérialistes du 19ème siècle seront certainement reléguées dans les archives de l’histoire, parce que les gens pourront saisir ce que l’existence et la création de Dieu signifient. Ils pourront mieux comprendre aussi Son intemporalité et Son omniprésence. L’humanité s’émancipera en laissant tomber tous les voiles, toutes les duperies et toutes les superstitions qui depuis des centaines d’années l’ont toujours induite en erreur.
Il est impossible que cet inévitable cours du destin soit empêché par un quelconque "être-ombre".


LA RELATIVITÉ DU TEMPS ET LA RÉALITE DU DESTIN

Jusqu’ici nous avons observé que "l’espace tridimensionnel" n’existe pas et qu’il est en réalité un préjugé fondé uniquement sur nos perceptions. Nous vivons tous dans un monde où l’espace ne peut être défini. Affirmer le contraire ne serait que superstition, et ne prendrait en compte ni la raison ni la science. Il n’existe en effet aucune preuve valide qui puisse prouver l’existence d’un monde matériel à trois dimensions.
Ceci va bien évidemment à l’encontre de la philosophie matérialiste qui soutient la théorie évolutionniste et qui se base sur la supposition que la matière est absolue et éternelle. De plus, les matérialistes attestent aussi que le temps est absolu et éternel.


LA PERCEPTION DU TEMPS

Le temps, ainsi que nous le percevons, est en réalité un outil qui permet d’isoler différents moments. Une personne peut, par exemple, produire un son particulier en tapant sur un objet. Elle peut ensuite produire un autre son en retapant sur l’objet cinq minutes plus tard. Cette personne peut ensuite appeler "temps" l’intervalle écoulé entre les deux sons. Pourtant, lorsqu’elle entend le deuxième son, le premier son n’est plus qu’un souvenir, un simple fragment d’information dans sa mémoire. En d’autres termes, le concept de "temps" ne peut exister qu’en comparant le moment présent avec un moment passé dont on se souvient. Sans cette comparaison, le concept de temps ne peut exister.
Pareillement, une personne fait une comparaison quand elle voit une autre personne entrer dans une pièce et s’asseoir sur une chaise. Lorsque la seconde personne s’est assise sur la chaise, les images concernant les moments où elle a ouvert la porte, est entrée dans la pièce, et s’est avancée vers la chaise sont compilées sous forme de fragments d’information dans le cerveau de la personne qui observe. Sa perception du temps a lieu quand elle compare le fait qu’une personne soit assise sur la chaise avec les fragments d’information précédents.
En bref, notre perception du temps est le résultat de comparaisons entre différentes illusions conservées dans le cerveau. Si l’homme n’avait pas de mémoire, le cerveau ne pourrait pas effectuer ces interprétations et le concept de temps n’aurait jamais pu se former. L’unique raison pour laquelle un individu déclare avoir trente ans est qu’il a accumulé dans son cerveau toute l’information concernant les trente années passées. S’il n’avait pas de mémoire, il ne pourrait pas imaginer l’existence d’une telle période et ne pourrait que ressentir le moment "unique" dans lequel il se trouve.


L’EXPLICATION SCIENTIFIQUE DE L’INTEMPORALITÉ

Essayons de clarifier notre propos en survolant les explications de différents scientifiques et savants à ce sujet. Concernant un temps qui s’écoulerait à reculons, le célèbre intellectuel et lauréat du prix Nobel, le professeur de génétique François Jacob, a écrit dans son livre, Le Jeu des Possibles:
"Les films projetés à l’envers nous permettent d’imaginer un monde dans lequel le temps s’écoulerait à reculons. Ce serait un monde où le lait se séparerait du café et sortirait d’une tasse pour aller dans la casserole de lait; un monde où les rayons de lumière, plutôt que de jaillir d’une source de lumière, seraient émis par les murs pour ensuite converger vers un point unique (le centre de gravité); un monde où une pierre sauterait dans la paume d’un homme grâce à la coopération étonnante d’innombrables gouttes d’eau qui permettraient à la pierre de sauter de l’eau. Cependant, dans un monde où le temps posséderait ces qualités contraires, les processus qui se déroulent dans notre cerveau et la manière dont notre mémoire compile l’information fonctionneraient aussi à l’envers. Ceci serait aussi valable pour le passé et pour le futur et le monde nous paraîtrait exactement comme il nous paraît actuellement." 42
Puisque notre cerveau est habitué à une certaine séquence d’événements et que le monde ne fonctionne pas comme décrit ci-dessus, nous partons du principe que le temps s’écoule toujours dans le même sens. Pourtant, cette perception est formée dans le cerveau et elle est relative. En réalité, nous ne pouvons jamais savoir comment le temps s’écoule ou même, s’il s’écoule ou non. Ceci indique que le temps n’est pas absolu et qu'il n'est qu’une perception.
La relativité de temps a été prouvée par Albert Einstein, l’un des physiciens les plus importants du 20ème siècle. Lincoln Barnett, dans son livre The Universe and Dr. Einstein, écrit:
"Avec "l’espace absolu", Einstein réfuta le concept du temps absolu, c’est-à-dire d’un temps Universel, inexorable, invariant, et stable qui s’écoulerait d’un passé infini vers un futur infini. Une grande partie de l’obscurité qui entourait La Théorie de la Relativité peut être expliquée par l’hésitation de l’homme à reconnaître que la sensation de temps, comme la sensation de couleur, est une forme de perception. C’est-à-dire que le temps est simplement un outil pour classifier des événements, tout comme l’espace n’est qu’une façon de classifier des objets matériaux. Les mots d’Einstein lui-même permettent d’expliquer la subjectivité du temps de la manière la plus claire: "Les expériences d’un individu", dit-il, "nous paraissent classées en une série d’événements. Dans cette série, les seuls événements que nous nous rappelons semblent être ordonnés selon les critères "avant" et "après". Il existe donc, pour l’individu, un temps du "je" ou un temps subjectif. Cela, en soi, n’est pas mesurable. Je peux, en effet, associer les nombres avec les événements, de telle manière qu’un grand nombre soit associé avec l’événement postérieur plutôt qu’avec l’antérieur." 43
Barnett, dans son livre, cite Einstein quand il souligne que: "L’espace et le temps sont des formes d’intuition qui ne peuvent pas plus être séparées de la conscience que ne le peuvent nos perceptions de couleur, de forme ou de dimension." Selon la Théorie de la Relativité: "Le temps n’a pas d’existence indépendante. Il est dépendant de l’ordre des événements avec lequel nous le mesurons." 44
Le temps étant une perception, il dépend entièrement de celui qui perçoit et il est donc relatif.
La vitesse à laquelle le temps s’écoule change avec les références dont nous nous servons pour le mesurer car il n’existe pas d'horloge naturelle dans le corps humain pour indiquer précisément comment le temps passe. Lincoln Barnett ajoute:
"Tout comme la couleur ne peut exister sans un œil pour la discerner, un instant, une heure ou un jour ne sont rien, s’il n’y a pas d’événement pour les marquer." 45
Nous ressentons clairement la relativité du temps dans nos rêves. Bien que notre rêve paraisse durer des heures, en réalité, il ne dure en général que quelques minutes, parfois même seulement quelques secondes.
Nous pouvons citer un exemple pour clarifier ce propos. Supposons que nous nous trouvions, pendant un certain laps de temps, dans une pièce ayant une fenêtre unique et conçue de façon particulière. Supposons qu’il y ait aussi dans la pièce une horloge qui nous permette de voir le temps passer. Supposons encore, qu’à travers la fenêtre, nous puissions voir le lever et le coucher du soleil à certains intervalles. Si, quelques jours plus tard, nous devions estimer le temps total passé dans la pièce, nous nous baserions sur l’information fournie par l’horloge et sur le nombre de fois où le Soleil se serait couché et levé. Imaginons que nous estimions avoir passé trois jours dans la pièce. Que se passerait-il si la personne qui nous a mis dans cette pièce nous disait que nous n’avions en réalité passé que deux jours dans la pièce, que le Soleil que nous avions vu de la fenêtre n’était qu’une simulation artificiellement produite, et que l’horloge était spécialement régulée pour fonctionner plus vite? Le calcul que nous aurions fait n’aurait alors plus aucun sens.
Cet exemple confirme que l’information que nous possédons concernant la vitesse d’écoulement du temps est basée sur des références relatives. La relativité du temps est un fait prouvé scientifiquement. La théorie de la relativité générale d’Einstein soutient que la vitesse du temps change en fonction de la vitesse d’un objet et de sa position dans un champ gravitationnel donné. Lorsque la vitesse s’accroît, le temps est raccourci et compressé: il ralentit comme s'il était sur le point de "s'arrêter".
Illustrons ceci avec un exemple donné par Einstein. Imaginez deux jumeaux dont l’un resterait sur terre pendant que l’autre voyagerait dans l’espace à une vitesse proche de celle de la lumière. À son retour, le voyageur verrait que son frère est beaucoup plus vieux que lui. Ce fait s’explique par ce que le temps s’écoule beaucoup plus lentement pour la personne qui voyage à des vitesses proches de celle de la lumière. Considérons qu’un père voyage dans l’espace alors que son fils est resté sur terre. Si le père avait vingt-sept ans au moment de son départ et son fils en avait trois; au retour, trente ans plus tard (selon le temps terrestre), le fils aurait trente-trois ans alors que son père n’en aurait que trente.46 Cette relativité temporelle n’est pas due à la décélération ou à l’accélération des horloges ni à la décélération d’un ressort mécanique. Elle résulte des périodes d’opérations différentiées du système entier de l’existence matérielle, qui atteint profondément les particules subatomiques. En d’autres termes, pour la personne qui le vit, le raccourcissement du temps n’est pas ressenti comme s’il s’agissait d’un film au ralenti. Dans une telle scène où le temps se raccourcit; les battements du cœur, les réplications de cellules et les fonctions du cerveau d’une personne etc., fonctionnent tous plus lentement que ceux d’une personne qui se meut plus lentement sur terre. Néanmoins, cette personne poursuit normalement sa vie quotidienne et ne remarque pas du tout le raccourcissement du temps. Ce dernier ne devient, en effet, apparent que lorsqu’on compare les deux.


LA RELATIVITÉ DANS LE CORAN

La conclusion atteinte grâce aux découvertes de la science moderne est que le temps est relatif et non absolu comme le supposent les matérialistes. Il est important de souligner que la relativité du temps, prouvée scientifiquement seulement au 20ème siècle, a été révélée à l’humanité 14 siècles auparavant dans le Coran. Il existe, dans le Coran, de nombreuses références à la relativité de temps. En d’autres termes, il est manifeste, dans plusieurs versets du Coran, que le temps est une perception psychologique dépendante d’événements, de situations et de conditions particulières. La vie entière d’une personne dure, par exemple, en réalité très peu de temps:

"Le jour où Il vous appellera, vous Lui répondrez en Le glorifiant. Vous penserez cependant que vous n’êtes restés (sur terre) que peu de temps!" (Sourate 17, "le voyage nocturne",v. 52)

Et le jour où Il les rassemblera (après les avoir ressuscités), ce sera comme s’ils n’étaient restés (dans leurs tombeaux) qu’une heure du jour et ils se reconnaîtront mutuellement." (Sourate 10, "Yoûnous", v. 45)

De plus, certains versets indiquent que les gens perçoivent le temps de façons différentes et qu’ils peuvent parfois percevoir une période très longue comme étant en réalité très courte. La conversation suivante, qui se déroule lors du Jugement Dernier, en est un bon exemple:

"Il dira: "Combien d’années êtes-vous restés sur terre?" Ils diront: "Nous y avons demeuré un jour ou une partie d’un jour. Interroge donc ceux qui comptent. Il dira: Vous n’y avez demeuré que peu (de temps), si seulement vous saviez." (Sourate 23, "les croyants", v. 112-114)

Dans d’autres versets, Dieu annonce que le temps peut s’écouler à différentes vitesses dans des situations différentes:

"Et ils te demandent de hâter (l’arrivée) du châtiment. Jamais Dieu ne manquera à Sa promesse. Cependant, un jour auprès de ton Seigneur, équivaut à mille ans de ce que vous comptez." (Sourate 22, "le pèlerinage", v. 47)

"Les anges ainsi que le Roûh (l’Esprit c’est-à-dire Djibrîl) montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans." (Sourate 70, "les voies ascensionnelles", v. 4)

"Du ciel, Il administre toute affaire sur terre et la fait ensuite monter vers Lui en un jour équivalant à mille ans de votre calcul." (Sourate 32, "la prosternation", v. 5)

Ces versets sont des références claires à la relativité du temps. Ce résultat, qui a seulement été compris récemment par les scientifiques du 20ème siècle alors qu’il avait été communiqué à l’homme 1400 ans auparavant dans le Coran, est une preuve supplémentaire de la révélation du Coran par Dieu, l’Omniprésent.
Beaucoup d’autres versets du Coran révèlent que le temps est une perception. Ceci est particulièrement évident dans les histoires des prophètes. Par exemple, Dieu a plongé les "compagnons de la cave", un groupe de croyants mentionné dans le Coran, dans un sommeil profond pendant plus de trois siècles. Quand ces gens se sont réveillés, ils pensaient qu’ils étaient restés dans cette ville très peu de temps, et ils ne pouvaient estimer combien de temps ils avaient dormi:

"Alors, Nous avons assourdi leurs oreilles (en les plongeant dans un sommeil profond) dans la caverne pendant de nombreuses années. Ensuite, Nous les avons ressuscités (réveillés), afin de savoir lequel des deux groupes (qui discutaient à leur sujet) saurait le mieux calculer la durée exacte de leur séjour." (Sourate 18, "la caverne", v. 11-12)

"Et c'est ainsi que Nous les ressuscitâmes (réveillâmes de leur long sommeil), afin qu'ils s'interrogent entre eux. L'un parmi eux dit: "Combien de temps avez-vous demeuré là?" Ils dirent: "Nous avons demeuré un jour ou une partie d'un jour". D'autres dirent:"Votre Seigneur sait mieux combien (de temps) vous y avez demeuré…" (Sourate 18, "la caverne", v. 19)

La situation contée dans le verset ci-dessous prouve que le temps est en réalité une perception psychologique.

"Ou comme celui qui passait par un village désert et dévasté: "Comment Dieu va-t-Il redonner la vie à celui-ci après sa mort?", dit-il. Dieu le fit alors mourir et le garda (mort) pendant cent ans. Puis Il le ressuscita en disant: "Combien de temps as-tu demeuré (mort)?" "Je suis resté un jour, dit l’autre, ou une partie de la journée." "Non! dit Dieu, tu es resté cent ans. Regarde donc ta nourriture et ta boisson: rien ne s’est gâté; mais regarde ton âne... Et pour faire de toi un signe pour les gens, regarde ces ossements, comment Nous les assemblons et les revêtons de chair". Et quand cela lui fut clairement mis en évidence, il dit: "Je sais (à présent) que Dieu est Omnipotent (Capable de faire toute chose)". (Sourate 2, "la vache", v. 259)

Le verset ci-dessus souligne clairement que Dieu, Créateur du temps, est indépendant de celui-ci. L’homme, au contraire, est dépendant du temps ordonné par Dieu. Dans ce verset, par exemple, l’homme n’est même pas capable de savoir combien de temps il a dormi. Il est donc tout à fait déraisonnable de supposer (comme le font les matérialistes) que le temps est absolu.


LE DESTIN

La relativité du temps clarifie un point très important. La relativité est tellement variable qu’une période qui nous paraît durer des millions d’années peut -vue sous une perspective différente- ne durer qu’une seule seconde. De même, une très longue période de temps s’étendant du début du monde jusqu’à sa fin peut durer moins d’une seconde dans une autre dimension.
Ceci est l’essence même du concept de "destin", un concept qui reste incompris par la plupart des gens, surtout par les matérialistes qui le nient complètement. Le destin est la connaissance parfaite de Dieu concernant tous les événements passés ou futurs. La majorité des gens remettent en question le fait que Dieu puisse déjà avoir connaissance d’événements qui n’ont pas encore eu lieu. Beaucoup n'arrivent pas à comprendre non plus l’authenticité de la notion de destin. Pourtant, il n’y a que nous qui ayons ce sentiment d’événements non encore vécus. Dieu par contre, n’est dépendant ni du temps ni de l’espace puisque c’est Lui qui les a créés. C’est pour cette raison que le passé, le futur et le présent sont tous pareils pour Dieu; pour Lui tout a déjà eu lieu et tout est déjà terminé.
Dans The Universe and Dr. Einstein, Lincoln Barnett explique la façon dont la théorie de la relativité générale mène à cette conclusion. Selon Barnett, l’Univers ne peut être "entouré dans son entière majesté que par un intellect cosmique".47 Ce que Barnett appelle "intellect cosmique" c’est la sagesse et le savoir de Dieu Qui règnent dans l’Univers entier. Tout comme nous pouvons facilement voir le début, le milieu et la fin d’une règle, et tout comme nous pouvons concevoir que toutes les unités comprises sur la règle forment un tout; Dieu reconnaît le temps auquel nous sommes sujets comme étant un seul moment du début jusqu’à la fin. Cependant, les gens vivent les événements uniquement quand leurs temps arrivent, et ils ne font que témoigner du destin que Dieu a créé pour eux.
Il est aussi important de souligner le caractère superficiel avec laquelle la notion de "destin" est fréquemment perçu dans la plupart de nos sociétés. Ce genre d’approche avance la théorie suivante: bien que Dieu ait déterminé un "destin" pour chaque homme, les hommes peuvent parfois changer ce destin. Par exemple, si un malade parvient à vaincre sa maladie, les gens diront que cette personne "a vaincu son destin". Pourtant, personne ne peut changer son destin. Celui qui survit à une grave maladie survit parce que ce n’était pas son destin de mourir à ce moment-là. Ironiquement, ces gens qui se trompent en disant "j’ai vaincu la mort", parlent ainsi uniquement parce que cela fait partie de leur destin de prononcer ces mots et de vivre avec une telle mentalité!
Le destin est le savoir éternel de Dieu. Pour Lui qui connaît le temps sous la forme d’un seul moment et qui le domine ainsi que l’espace entier, tout est déterminé et fini. Nous comprenons donc, à travers ce qu’Il énonce dans le Coran, comment le temps est un moment unique pour Lui. Certains événements qui nous paraissent prendre place dans le futur sont racontés, dans le Coran, comme s’ils avaient pris place dans le passé. Par exemple, les versets qui décrivent les comptes que les gens devront rendre à Dieu dans l’Au-delà sont mentionnés comme étant des événements appartenant au passé:

"On souffla alors dans le clairon (de l’Apocalypse) et tous les habitants des cieux et de la terre tombèrent foudroyés sauf ceux que Dieu a bien voulu épargner. Puis on souffla de nouveau et les voilà debout, les yeux grand ouverts. La terre resplendit (à ce moment) de la lumière de son Seigneur. On déposa le Livre et on fit venir les Prophètes et les Martyrs. On jugea entre eux en toute équité et ils ne subissent aucune injustice… On conduisit ceux qui avaient mécru à l’Enfer en groupes homogènes… Et l’on conduisit au Paradis, en groupes homogènes, ceux qui avaient craint pieusement leur Seigneur..." (Sourate 39, "les groupes homogènes", v. 68-73)

D’autres versets traitent également de ce sujet. Parmi ceux-ci, nous trouvons:

"Chaque âme vint alors accompagnée d’un conducteur et d’un témoin." (Sourate 50, "Qâf", v. 21)

"… en récompense de leur patience, Il leur donna le Paradis et soie. Ils y sont accoudés sur des lits à dais et ils n’y voient ni soleil ni froid glacial." (Sourate 76, "l’Homme", v. 12-13)

"Aujourd’hui ce sont ceux qui ont cru qui rient des mécréants." (Sourate 83, "les fraudeurs", v. 34)

"Et les criminels virent le feu. Ils furent alors convaincus qu’ils allaient y tomber et ils ne trouvèrent nul endroit où le fuir." (Sourate 18, "la caverne", v. 53)

Les évènements qui auront lieu après notre mort (de notre point de vue) sont annoncés dans le Coran comme étant des événements passés déjà vécus. Dieu n’est pas limité par un temps relatif comme nous le sommes. Il a décidé de toutes choses dans l’intemporalité: les gens les ont déjà accomplies auparavant et tous ces événements ont été vécus et sont terminés. Il révèle, dans le verset ci-dessous que tout événement, qu’il soit important ou non, est connu de Dieu et enregistré dans un livre:

"Tu ne te trouveras dans aucune situation, tu ne réciteras aucun passage du Qour’ân, vous n’accomplirez aucun acte sans que Nous soyons témoin au moment où vous l’entreprendrez. Il n’échappe à ton Seigneur, sur terre ou dans le ciel, (aucune chose) du poids d’un atome, ni d’un poids plus petit ou plus grand, qui ne soit déjà inscrit dans un livre évident." (Sourate 10, "Yoûnous", v. 61)


L’INQUIÉTUDE DES MATÉRIALISTES

Les sujets traités dans ce chapitre, la vérité dissimulée derrière la matière, ainsi que la relativité du temps et de l’espace sont en réalité parfaitement clairs. Comme nous venons de le prouver, les explications que nous présentons sont les résultats de recherches scientifiques indéniables et non les manifestations d’une sorte de philosophie ou d’une manière de penser. En plus de la réalité technique de notre propos, il est important de souligner qu’il n’existe aucune autre explication alternative rationnelle ou logique à ce sujet: l’Univers est un ensemble illusoire avec toute la matière qui le compose et toutes les créatures qui y vivent. C’est une accumulation de perceptions.
Les matérialistes ont du mal à comprendre cela. Retournons à l’exemple du bus de Politzer: bien que Politzer sache techniquement qu’il ne pourra pas échapper à ses perceptions, il ne peut réellement l'admettre que dans certains cas. C’est-à-dire que, selon Politzer, les événements ont lieu dans le cerveau jusqu’à l’accident de bus. Pourtant, aussitôt après l’accident de bus, les évènements gagnent une réalité physique et ne se situent donc plus au niveau du cerveau. Le défaut logique de cette approche est très clair. Politzer commet en réalité la même erreur que le matérialiste Johnson lorsqu’il dit: "Je frappe la pierre, j’ai mal au pied, donc elle existe." Politzer n’a pas pu réaliser que le choc éprouvé après l’impact du bus était lui aussi seulement une perception.
La raison subliminale pour laquelle les matérialistes ne peuvent comprendre ce sujet est leur crainte de ce qu’ils devront affronter quand ils se rendront compte de cette vérité. Lincoln Barnett nous raconte que certains scientifiques se sont rendus compte de cet enjeu:
"Grâce aux philosophes qui ont réduit toute la réalité objective à un monde d’ombres et de perceptions, les scientifiques ont pris conscience des limites alarmantes des sens humains." 48
N'importe quelle référence impliquant que la matière et le temps ne sont que des perceptions éveille une grande crainte chez les matérialistes car ils considèrent ces notions comme étant absolues. D’une certaine manière, ils les vénèrent comme des idoles, car ils pensent que ce sont la matière et le temps qui les ont créés à travers l’évolution.
Un matérialiste se sent probablement accablé d’horreur quand il comprend que tout n’est que perception. L’Univers et le monde dans lequel il croit vivre, son propre corps, les autres personnes, et les autres philosophes matérialistes qui l’ont influencé, en bref tout ne se résume qu’à une perception. Tout ce en quoi il croit, tout ce dont il dépend, tout ce à quoi il a recours, tout disparaît soudain. Il goûte ainsi un peu au désespoir qu’il éprouvera réellement le Jour du Jugement. Comme le décrit ce verset:

"Ils offriront ce jour-là à Dieu la soumission (totale), et ce qu’ils avaient inventé (comme adoration d’autres divinités en dehors de Dieu tels les idoles, les saints, les prêtres, moines, anges, messagers) sera perdu pour eux." (Sourate 16, "les abeilles", v. 87)

C’est pour cela que le matérialiste tente de se persuader de la réalité de la matière et qu’il tente de prouver ses propos. Il frappe du poing, tape du pied, crie, et hurle mais ne parvient pas à échapper à la réalité.
Ces gens nient donc la réalité et, de plus, ils tentent de convaincre d’autres personnes d’en faire autant. Ils sont conscients du fait que si les gens connaissaient la vraie nature de la matière, leur philosophie matérialiste primitive et l’ignorance de leur approche se retrouveraient dénuées de tout sens. Il n’y aurait plus alors aucun terrain sur lequel ils pourraient baser et défendre leurs idées. C’est pour toutes ces raisons que les faits mentionnés dans ce livre dérangent autant les matérialistes.
Dieu énonce que les craintes des non-croyants seront augmentées dans l’Au-delà. Le Jour du Jugement Dernier, ils seront interrogés comme suit:
"Et le Jour où Nous les rassemblerons tous puis dirons à ceux qui auront donné des associés: "Où sont donc vos associés que vous prétendiez?" (Sourate 6, "les bestiaux", v. 22)

Puis, les incroyants verront que leurs possessions, leurs enfants et leurs proches qu’ils avaient supposés réels et qu’ils avaient traités comme des associés à Dieu vont les quitter et disparaître. Dieu nous informe de cela dans le verset suivant:

"Vois comment ils mentent à eux-mêmes! Et comment les abandonnent (les associés) qu’ils inventaient!" (Sourate 6, "les bestiaux", v. 24)


LE GAIN DES CROYANTS

La vérité selon laquelle la matière et le temps ne sont que des perceptions alarme les matérialistes alors qu’elle provoque la réaction contraire chez les croyants. Les gens qui ont la foi se réjouissent quand ils perçoivent le secret dissimulé derrière la matière car cette réalité est la clé qui répond à toutes les questions. Grâce à elle, tous les secrets peuvent être dévoilés. Chacun peut alors facilement comprendre de nombreuses choses qu'il avait jusqu’alors des difficultés à saisir.
Comme nous l'avons déjà mentionné, grâce à toutes ces découvertes, des questions concernant la mort, le Paradis, l’Enfer, l’Au-delà, le changement de dimension, ainsi que des questions telles que "Où est Dieu?", "Qu’est-ce qu’il y avait avant Lui?", "Qui a créé Dieu?", "Combien de temps la vie dans la tombe va-t-elle durer?", "Où sont le Paradis et l’Enfer?" et "Où se trouvent le Paradis et l’Enfer maintenant?", sont mieux élucidées. On comprendra alors la façon dont Dieu a créé l’Univers entier à partir du néant. Avec ce secret, les questions "quand?" et "où?" perdent tout leur sens car il n’y a plus ni temps ni espace. Quand nous comprenons vraiment la notion de "relativité du temps et de l’espace", nous nous rendons compte que tout a lieu en un seul moment. Nous réalisons aussi que nous attendons donc pour rien et que le temps ne passe pas car tout a déjà eu lieu et que tout est déjà terminé.
Grâce à cette compréhension, le monde devient une sorte de paradis pour le croyant. Toutes ses inquiétudes, ses anxiétés et ses craintes matérielles qui l’affligeaient auparavant, n’ont plus lieu d’être. La personne comprend alors que l’Univers entier n’a qu’un seul Souverain qui peut changer le monde physique comme Il le désire et que tout le monde devrait se tourner vers Lui. Cette compréhension lui permet aussi de se soumettre entièrement à Dieu "en étant dévouée à Son service". (Sourate 3, "la famille de Imran", v. 35)
La compréhension de tous ces faits représentent une grande richesse pour la vie d’ici-bas.
Une autre réalité très importante mentionnée dans le Coran nous est également dévoilée: "Dieu est plus près de lui que sa veine jugulaire" (Sourate 50, "Qâf", v. 16). Comme nous le savons tous, la veine jugulaire se trouve dans notre corps. Qu’est ce qui pourrait être plus proche de l'homme que son propre intérieur? Ceci peut facilement être expliqué par le non-espace. Il est en effet beaucoup plus facile de comprendre ce verset si on saisit cette énigme.
Cette vérité est évidente. Il doit être bien établi que l’homme n’a d’autre sauveur ni d’autre pourvoyeur que Dieu. Il n’y a rien mis à part Lui; Il est Le seul être absolu auprès de qui l’homme peut chercher refuge, Il est Le seul que l’homme peut appeler au secours et sur qui il peut compter pour l’absolution.
Où que vous vous tourniez, Dieu est là.


CONCLUSION

Il est incontestable que rien ne saurait être plus important que la création de l'homme et la connaissance par ce dernier de son Créateur. Le sujet traité dans ce livre nous semble être de la plus haute importance pour chacun d’entre nous.
Nous croyons cependant nécessaire de rappeler au lecteur que nous n’avons pas besoin de beaucoup d'informations pour comprendre que l'Univers et tout ce qui s’y trouve, y compris nous-même, ont été créés de toutes pièces. Chaque adulte et chaque enfant a la conscience assez développée pour pouvoir saisir que l’Univers a été créé. Dans le Coran, les mots du prophète Ibrahim (que la bénédiction soit sur lui) en donnent un très bon exemple.
Le Prophète Ibrahim (que la bénédiction de Dieu soit sur lui) a vécu dans une communauté qui ne croyait pas en Dieu et qui vénérait des totems. Bien qu’il n'ait jamais reçu d'enseignement relatif à l'existence de Dieu, il a pu néanmoins comprendre grâce à sa raison et à sa conscience que tout l’Univers a été créé -mais en plus qu’il a été créé par Dieu- Celui qui a créé les cieux et la terre. Dans le Coran, il est dit:

"Quand la nuit l’enveloppa, il observa une étoile, et dit: "Voilà mon Seigneur!" Puis, lorsqu’elle disparut, il dit: "Si mon Seigneur ne me guide pas, je serai certes du nombre des gens égarés". Lorsque ensuite il observa le Soleil se levant, il dit: "Voilà mon Seigneur! Celui-ci est plus grand" Puis lorsque le Soleil disparut, il dit: "Ô mon peuple, je désavoue tout ce que vous associez à Dieu. Je tourne mon visage exclusivement vers Celui qui a créé (à partir du néant) les cieux et la terre; et je ne suis point de ceux qui Lui donnent des associés." (Sourate 6, "les bestiaux", v. 76-79)

Comme nous pouvons le constater dans l'exemple du Prophète Ibrahim (que la bénédiction soit sur lui), quiconque a une raison et une conscience et qui -ce qui est le plus important- ne se laisse pas aller à l’iniquité et à l'arrogance, est capable de comprendre que l'Univers a été créé et qu’en plus il a été créé selon un plan et ordre bien précis.
Il ne fait aucun doute que la position de ceux qui nient l'existence de Dieu, et ceci malgré tous Ses signes manifestes, paraît difficile à comprendre à ceux qui font pleinement usage de leur raison et de leur conscience. Dans le Coran, nous pouvons lire la chose suivante concernant ceux qui ne croient pas en la puissance de la création divine.

"Et si tu dois t’étonner, (Ô Mouhammad) (de la position de ces polythéistes qui nient le message du pur monothéisme islamique et qui adorent d’autres divinités en dehors de Dieu qui ne peuvent ni nuire ni avantager), rien de plus étonnant que leurs dires: "Quand nous serons poussière, reviendrons-nous vraiment à une nouvelle création?" Ceux-là sont ceux qui ne croient pas en leur Seigneur. Et ce sont eux qui auront des jougs à leurs cous. Et ce sont eux les gens du feu, où ils demeureront éternellement." (Sourate 13, "le tonnerre", v. 5)

Peut-être avions-nous jusqu'ici négligé de considérer comme il se doit le sujet traité dans ce livre ou peut-être n’y avions-nous même jamais pensé? Cependant, nous devons tous nous rendre compte que reconnaître l’existence de Dieu qui nous a créés, est plus important et plus urgent à faire que n’importe quelle autre chose.
Pensons à ce qu'Il a bien voulu nous accorder: nous sommes en train de vivre dans un monde parfaitement conçu jusque dans ses moindres détails et ceci particulièrement vis à vis de l’homme. En aucun cas nous n’avons participé à cette création. Nous avons juste ouvert nos yeux un jour et nous nous sommes retrouvés parmi d’innombrables personnes choisies. Nous pouvons voir, nous pouvons entendre, nous pouvons sentir… Et il en est ainsi car Dieu seul l’a voulu. Dans un verset il est dit:

"Et Dieu vous a fait sortir des ventres de vos mères, dénués de tout savoir, et vous a donné l’ouïe, les yeux et les cœurs (l’intelligence), afin que vous soyez reconnaissants." (Sourate 16, "les abeilles", v. 78)

Tout comme le verset ci-dessus l’indique, Dieu est l’Unique être absolu, Celui qui nous a donné tout ce que nous possédons et qui a créé l'Univers dans lequel nous vivons. Soumettons-nous donc à Dieu et soyons reconnaissant envers Lui pour toutes les bénédictions qu’Il nous a accordé et recevons ainsi une récompense éternelle. Si nous décidons de faire le contraire, nous ferons preuve d'ingratitude et nous serons exposés à un châtiment qui, selon la volonté de Dieu, durera éternellement.
Soyons rassuré: Il existe vraiment et Il est très proche de nous…
Il voit, sait tout ce que nous faisons et entend chaque mot que nous prononçons… Et soyons sûrs que chacun sur terre, y compris nous-même, devrons bientôt Lui rendre des comptes.

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